Citation :Si on pars du principe qui a été dit ici plus avant, "un bon câble secteur n'ajoute rien, ne filtre rien, laisse tout passer", il faut en tirer la conclusion logique : relions notre amplis directement au câble qui passe dans le mur ! Car on ne fera jamais mieux que pas de câble dans ce cas.
Ah, c'était donc sur ce postulat de Nathalie que se fondait Muskar pour dire qu'à ce compte là on pouvait se brancher directement avec le câble mural !
J'ai eu l'occasion de dire précédemment que je ne voyais pas trop comment un câble pouvait ne pas filtrer du fait des limites de sa bande passante liées à son inductance et sa capacitance, et puis j'ai réfléchi.
En effet, tout câble est un filtre passe-bas que l'on peut modéliser avec une inductance série et une capacitance parallèle. Ce modèle est bien sûr hyper-simplifié puisqu'en réalité ces éléments courent tout le long du filtre. Il faudrait modéliser avec une infinité de micro-selfs en série entre lesquelles s'intercaleraient une infinité de micro-condensateurs en parallèle, causant ainsi un passe-bas d'ordre infini (?) mais dont les fréquences de coupures de chaque biquad seraient décalées de par leurs interactions en amont et en aval. N'étant pas spécialiste en câble, je ne sais pas ce que cela donne au final pour les fréquences qui nous intéressent. Peu importe, c'est un passe-bas !
Alors l'idée serait de dire qu'en fabriquant un câble avec des fils de différentes sections, avec différents métaux,
différents diélectriques et différents agencements, on réaliserait une batterie de filtres passe-bas parallélisés ayant chacun des fréquences de coupure et des délais de groupe qui leurs seraient propres.
Au final, si la réalisation était équilibrée, le câble laisserait passer toutes les fréquences qui nous intéressent et éventuellement n'en filtrerait aucune. Par contre, sa réponse aux appels de courant serait alors très différente de celle du câble mural
Pluie du matin n'arrête pas le sous-marin