07-09-2020, 02:14 PM
(07-09-2020, 11:12 AM)lamouette a écrit :(07-09-2020, 06:57 AM)Gaston a écrit :(07-08-2020, 11:41 PM)Lazar a écrit : Les prises de son des orchestres symphoniques sont réalisées en multi-micros, ce qui permet des effets de zoom qui n'ont rien de naturel, mais qui permettent d'entendre des détails souvent inaudibles en salle.
Quant aux micros informations, les prises d'orchestre sont travaillées pour justement éliminer ce bouillon sonore présent en bruit de fond..
Ah oui on parle donc là de surnaturel . De la prise de son trafiquée et/ou de matos toujours plus analytique pour décortiquer toujours plus la musique . Quand un chef va lui chercher la plus grande fusion sonore possible de tous ses musiciens .
Effectivement à chacun ses goûts et ses oreilles ...
Ca dépend comment c'est fait, si c'est bien dosé tu peux obtenir plus de naturel qu'avec deux micros dans certaines conditions .
Il n'y a pas de vrai naturel, même à la prise de son il faut tricher pour que le résultat semble se rapprocher du réel, il faut aussi composer avec la salle , si elle s'accomode bien de deux micros alors c'est bon, sinon il faut composer.
Par contre je reconnais que parfois en multimicros on sent trop la proximité d'un violon solo par exemple et là pour moi c'est un peu raté , mais quand c'est bien fait tout parait à sa place.
Dans une salle d'orchestre , quand on y est , tu as une fusion harmonique, oui , mais tu peux encore entendre independamment les instruments , si il y avait fusion totale ça serait la cacophonie, ça voudrait dire que la salle rend mal.
Et puis entre un orchestre symphonique moderne ou baroque c'est encore bien différent l'harmonie est là mais avec plus de possibilité d'entendre le timbre des instruments.
Le détail ne tue pas la musique, au contraire, la musique est une fusion de multiples détails, par contre ils doivent tous être à leur place et bien dosés.
De la, toute la difficulté pour l'ingénieur du son de conserver /traduire l'esprit voulu par le chef d'orchestre dans sa conception d'une symphonie par exemple.
Les prises de son "live" sont la pluspart du temps reconstruitent à partir de plusieurs interprétations à des jours différents.
Si les moyens techniques permettent de conserver l'esprit de la conception originale, les inévitables limitations matérielles sont peu de chose face au plaisir d'ecoute.
Le travail de l'audiophile mélomane passionné est précisément de tenter de réduire les limites du système.
Certains audiophiles n'arrivant pas à stabiliser leur système, se rabattent sur divers accessoires, mais il faut un jour pouvoir s'arrêter.