Joli résumé ci dessus Thierry.
Personnellement je dirais qu'en étant un gars lambda avec une oreille lambda, je pense que l'expérience de l'introduction d'un trinnov dans le système permet d'entendre les défauts que l'on pouvait soupçonner, que l'on pouvait à tort imputer à des matériels, mais en disant cela on est très en dessous de la vérité.
En effet l'on s'habitue à la restitution d'une pièce, fut elle mauvaise elle devient le quotidien, la normalité, et ce n'est qu'en entendant les lacunes disparaitre en proportion importante dans la pièce que l'on connait, que l'on s'aperçoit de ce qu'un système peut offrir, et ce qu'une acoustique peut faire disparaitre, diluer, embourber, déformer, détimbrer, déstructurer.
Une électronique maigre restera maigre, un dac qui manque de richesse en manquera toujours autant, rien n'est arrangé alors même que ces matériels ne font que limiter la transparence en aval de la correction, et les électroniques en général (sauf certains dacs R2R qui ont une décroissance dans le haut du spectre) ont une courbe de réponse plate, donc pas de correction en niveau à apporter sauf exceptions.
Mes maigres constats chez moi à ce jour, avec deux systèmes trinnovisés et 5 paires d'enceintes testées, sur plusieurs électroniques, avec des essais de mesures avec différentes sources et amplifications:
- je ne reviens pas sur les constats que je partage avec Thierry....
- en aucun cas le temps de réverbération est arrangé par la correction active, si ça métallise par un temps de réverb trop long alors ça continue après correction, seule la correction passive , ou mieux l'utilisation de matériaux de construction adaptés dès le départ, permettent d'obtenir une pièce qui offre le bon dosage coté temps de réverbération, et par voie de conséquence la possibilité d'atteindre des SPL plus élevés sans se faire agresser. C'est en cela qu'il y a complémentarité entre actif et passif, obligatoirement.
- si l'enceinte sollicite peu la pièce et respecte bien la phase de par sa conception, spatialise avec cohérence la restitution, alors on commence à entendre ce que l'on perd autant que ce que l'on gagne et l'on se passera sans mal de correction active. C'est le cas pour moi avec les Harbeth P3esr par exemple, filtrage étudié pour respecter la phase du signal, enceintes closes, petites. La perte se joue sur un aspect un peu "aseptisé, aplatit, terne" de la restitution, ce qui correspond à ce que l'on entend quand on diminue un peu la qualité d'une source numérique, globalisant les plus petites informations, une dose d'émotion en moins du coup, pour ceux qui douteraient de l'apport d'une source numérique plus performante à un système, sans distinction sur les enregistrements d'ailleurs à moins de vouloir absolument rendre chaleureux et globaux sans finesse, des pistes d'origine froides, sèches, quand on les présente sous un jour plus résolutif.
Mais quand la correction est requise et efficace, c'est tout l'inverse, cette fois la finesse de restitution, la justesse aussi, fait un bon en avant parce que c'est la réponse du système dans la pièce qui bouzille la restitution en la rendant brouillon, déséquilibrée, avec des défauts cent fois supérieurs aux particularités des électroniques.
Cordialement, Nico.
Personnellement je dirais qu'en étant un gars lambda avec une oreille lambda, je pense que l'expérience de l'introduction d'un trinnov dans le système permet d'entendre les défauts que l'on pouvait soupçonner, que l'on pouvait à tort imputer à des matériels, mais en disant cela on est très en dessous de la vérité.
En effet l'on s'habitue à la restitution d'une pièce, fut elle mauvaise elle devient le quotidien, la normalité, et ce n'est qu'en entendant les lacunes disparaitre en proportion importante dans la pièce que l'on connait, que l'on s'aperçoit de ce qu'un système peut offrir, et ce qu'une acoustique peut faire disparaitre, diluer, embourber, déformer, détimbrer, déstructurer.
Une électronique maigre restera maigre, un dac qui manque de richesse en manquera toujours autant, rien n'est arrangé alors même que ces matériels ne font que limiter la transparence en aval de la correction, et les électroniques en général (sauf certains dacs R2R qui ont une décroissance dans le haut du spectre) ont une courbe de réponse plate, donc pas de correction en niveau à apporter sauf exceptions.
Mes maigres constats chez moi à ce jour, avec deux systèmes trinnovisés et 5 paires d'enceintes testées, sur plusieurs électroniques, avec des essais de mesures avec différentes sources et amplifications:
- je ne reviens pas sur les constats que je partage avec Thierry....
- en aucun cas le temps de réverbération est arrangé par la correction active, si ça métallise par un temps de réverb trop long alors ça continue après correction, seule la correction passive , ou mieux l'utilisation de matériaux de construction adaptés dès le départ, permettent d'obtenir une pièce qui offre le bon dosage coté temps de réverbération, et par voie de conséquence la possibilité d'atteindre des SPL plus élevés sans se faire agresser. C'est en cela qu'il y a complémentarité entre actif et passif, obligatoirement.
- si l'enceinte sollicite peu la pièce et respecte bien la phase de par sa conception, spatialise avec cohérence la restitution, alors on commence à entendre ce que l'on perd autant que ce que l'on gagne et l'on se passera sans mal de correction active. C'est le cas pour moi avec les Harbeth P3esr par exemple, filtrage étudié pour respecter la phase du signal, enceintes closes, petites. La perte se joue sur un aspect un peu "aseptisé, aplatit, terne" de la restitution, ce qui correspond à ce que l'on entend quand on diminue un peu la qualité d'une source numérique, globalisant les plus petites informations, une dose d'émotion en moins du coup, pour ceux qui douteraient de l'apport d'une source numérique plus performante à un système, sans distinction sur les enregistrements d'ailleurs à moins de vouloir absolument rendre chaleureux et globaux sans finesse, des pistes d'origine froides, sèches, quand on les présente sous un jour plus résolutif.
Mais quand la correction est requise et efficace, c'est tout l'inverse, cette fois la finesse de restitution, la justesse aussi, fait un bon en avant parce que c'est la réponse du système dans la pièce qui bouzille la restitution en la rendant brouillon, déséquilibrée, avec des défauts cent fois supérieurs aux particularités des électroniques.
Cordialement, Nico.
La hifi est femme. Imparfaite par nature, on la choisit pour ce qu'elle a, pas pour ce qu'elle dit avoir. Mais si on voit ses défauts avant ses qualités, on est pas fait pour en avoir une, mieux vaut se soulager sous la douche, en écoutant la radio.
Ventes à venir ou en cours (MP si intéressé pour en discuter): Albedo, Leedh E2 Glass, Coincident Statement Linestage, blocs mono Coincident SE845 Turbo
Ventes à venir ou en cours (MP si intéressé pour en discuter): Albedo, Leedh E2 Glass, Coincident Statement Linestage, blocs mono Coincident SE845 Turbo