05-11-2019, 11:32 AM
(Modification du message : 05-11-2019, 01:20 PM par a supprimer merci.)
On ne parle pas de "révolution"...
Tout cela est du "work in progress". Comme l'a bien dit Davidhifi, c'est avant tout une démarche:
- chercher à comprendre
- experimenter
- améliorer
...
C'est ce qu'ils font depuis plusieurs années.
On est longtemps parti du principe que les "bruits" ou interferences a tout les niveaux sont inaudibles car "en dessous du seuil audible". Ce qu'ils ont démontré avec l'UPL c'est que c'est faux ! Pourquoi ? Car ces interférences perturbent les fonctionnement du DAC et entraînent des erreurs qui elles sont audibles (notammemt sur les "MSB"- most significant bits du signal).
Mais ils ne s'arretent pas la évidemment et cherchent a aller plus loin.
Pour résumer, le constat à ce jour est le suivant:
- les sources génèrent des interférences qui dégradent le signal. L'UPL a permis de valider le fait qu'une source faible bruit apporte une amélioration évidente dans la qualité d'écoute
- une liaison galvanique entre la source et le DAC est indispensable. Le Toslink présente des inconvénients (jitter), et ils proposent maintenant une liaison plus optimisée (LED). Le DAC MOS integrait des ameliorations sur le traitement du jitter, mais qui n'étaient pas suffisantes.
- même avec une source parfaite et une liaison parfaite, le traitement du signal dans le DAC n'est pas parfait - on trouve plein d'explications sur internet du "decoding glitch" dont ils m'ont parlé dernièrement - et sur ce point ils affirment avoir fait un pas significatif en combinant ce qu'on appelle le "thermometer coding" avec un DAC classique (en limitant l'utilisation du thermometer coding sur les MSB - most significant bits, ou l'impact audio est le plus elevé, car ce sont les fréquences les plus audibles). Ce principe de "thermometer coding" n'est pas nouveau - on trouve également pas mal de littérature théorique sur le net à ce sujet. J'essaierai de trouver des explications simples pour les référencer ici.
Pour information, un DAC a base de 'thermometer coding" exclusivement n' est pas realisable pour des question de couts et complexité, car ils nécessiteraient pour du 16 bits l'utilisation de 65536 resistances... Leur approche consiste en un DAC hybride, mais ils l'expliqueront mieux que moi.
Donc en résumé:
- la liaison ElectroTos qu'ils ont développé est "nécessaire" quelle que soit la source (pour éviter les pollutions du DAC et résoudre les problèmes de jitter des liaisons toslink classiques)
- Ils ont développé un convertisseur USB->ElectroTos qui offre un faible niveau de jitter/interférences, donc l'écart streaming/UPL se ressere.
- l'amélioration du DAC permet d'avoir un gain significatif qu'on utilise une source "streaming" classique ou l'UPL - mais l'UPL reste supérieur. Visiblement leur nouvelle "architecture" hybride est un pas significatif en matière de décodage (DAC).
Attendons de voir ce que tout cela va donner...
Si le resultat est un gain significatif dans la qualité audio, que l'on soit en streaming ou pas, pour un budget raisonnable, alors que ce soit de l'evolution ou de la révolution, on s'en tape -- les choses auront bien progressé et on arretera peut etre de se prendre la tête a monter des systèmes chers, complexes, et qui finalement n'apportent pas grand chose. Que demander de plus ?
Voici deja un premier papier de TI sur le sujet: https://e2e.ti.com/blogs_/b/analogwire/a...glitch-ing
Tout cela est du "work in progress". Comme l'a bien dit Davidhifi, c'est avant tout une démarche:
- chercher à comprendre
- experimenter
- améliorer
...
C'est ce qu'ils font depuis plusieurs années.
On est longtemps parti du principe que les "bruits" ou interferences a tout les niveaux sont inaudibles car "en dessous du seuil audible". Ce qu'ils ont démontré avec l'UPL c'est que c'est faux ! Pourquoi ? Car ces interférences perturbent les fonctionnement du DAC et entraînent des erreurs qui elles sont audibles (notammemt sur les "MSB"- most significant bits du signal).
Mais ils ne s'arretent pas la évidemment et cherchent a aller plus loin.
Pour résumer, le constat à ce jour est le suivant:
- les sources génèrent des interférences qui dégradent le signal. L'UPL a permis de valider le fait qu'une source faible bruit apporte une amélioration évidente dans la qualité d'écoute
- une liaison galvanique entre la source et le DAC est indispensable. Le Toslink présente des inconvénients (jitter), et ils proposent maintenant une liaison plus optimisée (LED). Le DAC MOS integrait des ameliorations sur le traitement du jitter, mais qui n'étaient pas suffisantes.
- même avec une source parfaite et une liaison parfaite, le traitement du signal dans le DAC n'est pas parfait - on trouve plein d'explications sur internet du "decoding glitch" dont ils m'ont parlé dernièrement - et sur ce point ils affirment avoir fait un pas significatif en combinant ce qu'on appelle le "thermometer coding" avec un DAC classique (en limitant l'utilisation du thermometer coding sur les MSB - most significant bits, ou l'impact audio est le plus elevé, car ce sont les fréquences les plus audibles). Ce principe de "thermometer coding" n'est pas nouveau - on trouve également pas mal de littérature théorique sur le net à ce sujet. J'essaierai de trouver des explications simples pour les référencer ici.
Pour information, un DAC a base de 'thermometer coding" exclusivement n' est pas realisable pour des question de couts et complexité, car ils nécessiteraient pour du 16 bits l'utilisation de 65536 resistances... Leur approche consiste en un DAC hybride, mais ils l'expliqueront mieux que moi.
Donc en résumé:
- la liaison ElectroTos qu'ils ont développé est "nécessaire" quelle que soit la source (pour éviter les pollutions du DAC et résoudre les problèmes de jitter des liaisons toslink classiques)
- Ils ont développé un convertisseur USB->ElectroTos qui offre un faible niveau de jitter/interférences, donc l'écart streaming/UPL se ressere.
- l'amélioration du DAC permet d'avoir un gain significatif qu'on utilise une source "streaming" classique ou l'UPL - mais l'UPL reste supérieur. Visiblement leur nouvelle "architecture" hybride est un pas significatif en matière de décodage (DAC).
Attendons de voir ce que tout cela va donner...
Si le resultat est un gain significatif dans la qualité audio, que l'on soit en streaming ou pas, pour un budget raisonnable, alors que ce soit de l'evolution ou de la révolution, on s'en tape -- les choses auront bien progressé et on arretera peut etre de se prendre la tête a monter des systèmes chers, complexes, et qui finalement n'apportent pas grand chose. Que demander de plus ?
Voici deja un premier papier de TI sur le sujet: https://e2e.ti.com/blogs_/b/analogwire/a...glitch-ing