03-17-2019, 11:32 AM
(03-17-2019, 01:39 AM)paulw a écrit :
Voici donc un schéma qui illustre ce qui se passe dans le monde palpitant du traitement audio "digital":
En haut, un signal digital "parfait", qui est une séquence de 0 et de 1: le 1 corresponds à un niveau électrique donné, le 0 à un niveau "0".
Au milieu, un signal bruité, ou des interférences se mélangent au signal parfait. En bas, la traduction qui en est faite en 0 et 1 peut toujours être identique. Pourquoi est-ce que le signal est quand même bien traduit en "bits" ? Car il y a un seuil:
- si l'amplitude du signal est de 0 à 3.3V (exemple de Swenson), alors tout signal > 1,5 V sera interprété comme un "1", et tout signal en dessous de 1.5 V sera interprété comme un 0. Si les interférences sont limitées à un seuil < 1.5v le "décodage" digital fonctionnera.
Ce que Guillistan a testé, c'est justement que ce décodage est équivalent dans les sources qu'il a utilisé. C'est à dire que le 0 et le 1 sont bien "interprétés".
Mais ce que ne l'on peut pas savoir avec cette méthode, c'est le niveau de bruit véhiculé dans le signal.
On peut pas le savoir et c'est hors sujet, qui est "player et processus", et pas sur le hard.
Entre l'entrée physique du dac et le chip de conversion les circuits de remise en forme recréent au mieux la ligne 1.
La qualité électrique d'un spdif ou un AES n'est d'ailleurs pas aussi pourrie, celle d'un enregistreur DAT l'était bien plus.
Puisqu'on arrive à mesurer des dac avec <-120 dB de r s/b et donc -150 dB de plancher de bruit
la question demeure :
Ces performances objectives éblouissantes sont-elles interdépendante de la source ou du soft player utilisé ?
Voire du câble :
Si oui, c'est une énorme information.