12-31-2017, 05:39 PM
Comme d’hab il y a les « écoles d’écoute ». J’ai ma démarche et je ne pense pas une seconde l’imposer à quiconque. Ces journées servent simplement à s’ouvrir l’esprit sur les possibilités du domaine, discuter cordialement, essayer de progresser par des essais en commun, et donner la possibilité à ceux qu’une réalisation diy pourrait intéresser, de savoir à quoi cela pourrait aboutir, s’ils suivent le mode de construction.
Il y a toujours des précautions à prendre dans ces essais. Écouter 5 paires d’enceintes dont deux alimentées par deux amplis différents, cela fait 7 systèmes en environ 6 heures, donc aucune chance de cerner vraiment ni une paire d’enceintes, ni un ampli. En plus, je n’étais pratiquement jamais à une place centrale. Il faudrait une centaine de pistes de musique variée et un temps non négligeable et imprévisible pour chaque mise en oeuvre afin de tester chaque produit dans les conditions qui le mettent le mieux en valeur, car comme toujours, la mise en oeuvre est plus importante que le produit lui-même.
Ma philosophie a toujours été de ne jamais lâcher sur les critères de dynamique, de résolution, de signal sur bruit et d’absence de distorsions (enfin celles audibles), concernant les sources, les électroniques, les câbles et les haut-parleurs. Après j’essaie de gérer l’ensemble pour trouver un équilibre correct, d’autant plus difficile à trouver que les éléments sont performants. C’est plus facile de gérer un tweeter à dôme ou un petit médium à cône qu’une chambre de compression Onken ou Goto, un poney qu’un pur-sang. Dans la réalité, les puissances acoustiques d’une soprano ou d’un choeur sont incroyables, et même « dures » pour nos oreilles d’auditeurs, même placés à 15 mètres des chanteurs. Alors si on souhaite une reproduction « adoucie » avec son système, pour ressentir plus de beauté et d’agrément, c’est un choix non critiquable. Mais ce genre de choix que je ne fais pas, a son revers sur les musiques moins démonstratives, musiques anciennes, quatuor à cordes, musiques classiques en général sauf piano, parce que ces musiques prennent beaucoup plus d’intérêt sur des systèmes vivaces, donnant présence et spontanéité. J’écoute plus de classique qu’autre chose, et quelque soit la « Jalucine », elle sait donner vie et nuances à chaque musique, avec intensité mais sans exubérance.
L’expression de Nicoben « les suédoises ont des choses à dire autour des notes avec une belle palette d’harmoniques, tout comme le bel intégré grec » me rappelle les débats après leur première visite, ThierryNK et Nicoben, à l’écoute des 1max. Les mots sont peut-être trompeurs et source d’incompréhension quand on parle « d’harmoniques » pour la sorte « d’aura » qui entoure chaque note et qui est effectivement beaucoup moins perceptible avec les Devialet et les Jalucine. ThierryNK considérait cela comme une perte d’information alors que je prétendais que ce n’était que la somme des distorsions de toutes natures issues des comportements électriques et physiques de chaque composant d’un système, additionné dans la plupart des enceintes aux multiples résonances des structures, qui viennent se sur-ajouter au message musical. Quand j’écoute mes morceaux de référence sur un casque Fostex TH900 sur un Astell & Kern AK380, petite merveille d’intégration incluant mémoire de masse, DAC top et ampli casque sur batterie, la résolution est extrême et il n’y a pas « d’aura » autour des notes. Ceux qui réfléchissent à la construction d’une « Jalucine » sont ainsi prévenus qu’elles ne font pas trop dans le « romantisme » mais plus dans la véracité au moins dans la mesure du possible. Après, on peut toujours les utiliser avec un ampli à tubes sans problème grâce à leur rendement. Et de plus, notamment pour les 26, le fait de les éloigner de quelques centimètres du mur arrière modifie très sensiblement le bas médium-haut grave, et on peut donc très facilement régler selon « l’incarnation » souhaitée, qui semble diverger considérablement selon les goûts de chacun.
Il y a toujours des précautions à prendre dans ces essais. Écouter 5 paires d’enceintes dont deux alimentées par deux amplis différents, cela fait 7 systèmes en environ 6 heures, donc aucune chance de cerner vraiment ni une paire d’enceintes, ni un ampli. En plus, je n’étais pratiquement jamais à une place centrale. Il faudrait une centaine de pistes de musique variée et un temps non négligeable et imprévisible pour chaque mise en oeuvre afin de tester chaque produit dans les conditions qui le mettent le mieux en valeur, car comme toujours, la mise en oeuvre est plus importante que le produit lui-même.
Ma philosophie a toujours été de ne jamais lâcher sur les critères de dynamique, de résolution, de signal sur bruit et d’absence de distorsions (enfin celles audibles), concernant les sources, les électroniques, les câbles et les haut-parleurs. Après j’essaie de gérer l’ensemble pour trouver un équilibre correct, d’autant plus difficile à trouver que les éléments sont performants. C’est plus facile de gérer un tweeter à dôme ou un petit médium à cône qu’une chambre de compression Onken ou Goto, un poney qu’un pur-sang. Dans la réalité, les puissances acoustiques d’une soprano ou d’un choeur sont incroyables, et même « dures » pour nos oreilles d’auditeurs, même placés à 15 mètres des chanteurs. Alors si on souhaite une reproduction « adoucie » avec son système, pour ressentir plus de beauté et d’agrément, c’est un choix non critiquable. Mais ce genre de choix que je ne fais pas, a son revers sur les musiques moins démonstratives, musiques anciennes, quatuor à cordes, musiques classiques en général sauf piano, parce que ces musiques prennent beaucoup plus d’intérêt sur des systèmes vivaces, donnant présence et spontanéité. J’écoute plus de classique qu’autre chose, et quelque soit la « Jalucine », elle sait donner vie et nuances à chaque musique, avec intensité mais sans exubérance.
L’expression de Nicoben « les suédoises ont des choses à dire autour des notes avec une belle palette d’harmoniques, tout comme le bel intégré grec » me rappelle les débats après leur première visite, ThierryNK et Nicoben, à l’écoute des 1max. Les mots sont peut-être trompeurs et source d’incompréhension quand on parle « d’harmoniques » pour la sorte « d’aura » qui entoure chaque note et qui est effectivement beaucoup moins perceptible avec les Devialet et les Jalucine. ThierryNK considérait cela comme une perte d’information alors que je prétendais que ce n’était que la somme des distorsions de toutes natures issues des comportements électriques et physiques de chaque composant d’un système, additionné dans la plupart des enceintes aux multiples résonances des structures, qui viennent se sur-ajouter au message musical. Quand j’écoute mes morceaux de référence sur un casque Fostex TH900 sur un Astell & Kern AK380, petite merveille d’intégration incluant mémoire de masse, DAC top et ampli casque sur batterie, la résolution est extrême et il n’y a pas « d’aura » autour des notes. Ceux qui réfléchissent à la construction d’une « Jalucine » sont ainsi prévenus qu’elles ne font pas trop dans le « romantisme » mais plus dans la véracité au moins dans la mesure du possible. Après, on peut toujours les utiliser avec un ampli à tubes sans problème grâce à leur rendement. Et de plus, notamment pour les 26, le fait de les éloigner de quelques centimètres du mur arrière modifie très sensiblement le bas médium-haut grave, et on peut donc très facilement régler selon « l’incarnation » souhaitée, qui semble diverger considérablement selon les goûts de chacun.