Je reviens avec un peu de retard désolé, mais tout cela mérite quelques mots ! Je n’étais pas trop en mode écoute analytique j’avoue, c’est donc plutot du coté du plaisir d’écoute et des trucs qui m’ont gratté l’oreille que je ferai mon retour.
Tout d’abord comme c’est de coutume chez Philippe, on est toujours bien reçu et je l’en remercie chaleureusement, la passion brille dans ses yeux et droit dans ses chaussures il est aussi engagé qu’engageant ; la maison en bois et torchis est de première qualité acoustiquement, tant pour la musique que pour taper du bec. En effet, ce n’est pas si commun de pouvoir mener deux discussions différentes entre six personnes les unes à coté des autres, tout en se comprenant bien et sans se gêner. C’est cela aussi une acoustique vraie, alors que tant se battent au milieu de l’éternelle merde acoustique qu’est le BA13 sur parois parallèles. Vive le vieux mur, en plus la simple épaisseur de torchis fait qu’on entend même pas les Jalucine 1 max dehors....
La pièce qui contient les 26 est la plus petite, en sous pente, acoustiquement neutre, bien amortie dans le grave j’ai l’impression, fort saine. Néanmoins le sol est en parquet flottant et flotte un peu sous les pieds, du coup même si les pieds d’enceintes biblio ne sont pas idéaux, je crois que le sol non plus, ce qui ne favorise au fond ni les biblio, ni les 26 coté assise au sol. L’avantage des 26 est alors leur inertie de par leur conception, et de ce coté elles sont très stables, propres dans le bas du spectre, avec une tenue en puissance impressionnante. Faute à moi, j’ai joué la facilité et suis venu avec les pieds d’origine des Marten que je n’avais pas encore sablé, et mes pieds maison en inox qui pêsent un âne mort avec leur plein de silice, bah j’avais pas trop envie de me les trainer.... chose corrigée néanmoins aujoud’hui: j’ai sablé mes pieds de Marten qui devraient gagner un peu en précision et extension.
Alors les prétendantes, tout d’abord mes Triangle Magellan Duetto SW2 (non non Philippe, les Comète ne peuvent rivaliser avec des Duetto), avant dernières de la marque, en usage avec Devialet. J’évite soigneusement les strapp métal d’origine, connection la meilleure, à savoir du coté du tweeter, et cablage maison entre tweeters et boomers au lieu des strapp d’origine. C’est une enceinte vivante, ciselée, rapide, qui a du punch. Par rapport aux autres lieux où je l’ai testée, je ne la reconnais pas dans le grave, qui est très timide dans la pièce de Philippe alors qu’ailleurs je l’ai entendu donner une assise dans le bas digne de colonnes bien faites, là avec ses évents avant c’est un peu short en bas au point d’écoute, absorption du rampant de la pièce?.... Quand on la chatouille sur des voix féminines en haut medium, ça vrille, trop sec, mis en avant, manque un peu d’espace pour le tweeter pavillonné, mais peu importe, c’est un symptome qui fut le même partout où j’ai essayé, le haut medium aigu reste mis en avant, et même avec une correction Trinnov qui lui redonne un équilibre salvateur, je ne m’y retrouve de toute façon pas totalement en terme de consistance, incarnation, qualité de timbre dans le haut medium. C’est fatigant et pas assez équilibré, même corrigé et bien accompagné.
Les 26 font redescendre un sacré coup la restitution dans le medium bas medium, avec pour moi le sentiment d’une mise en avant de ce registre un peu comme si il était surjoué par les boomers, avec une certaine redondance, un peu d’agressivité et de simplification. Je suis assez mitigé j’avoue, d’un coté je sens l’expressivité douce du Mundorf en haut sans projection, mais je l’autre j’ai l’impression que le bas medium marche dessus avec un peu de projection, surjeu et manque de subtilité. Peut être qu’un volume sonore un peu élevé met cela en avant de façon disproportionnée un peu comme les Triangle pour le haut medium, mais l’acoustique du lieu est pas mal.... et aucun déséquilibre pour moi n’était présent avec les Marten par exemple, même si de nature ce sont des enceintes un peu mates et douces.
Les 26 sont jolies, petites, faciles à loger, mais dans l’extrême grave l’on atteint la limite du compromis j’ai l’impression, sur Le temps passé de Jonasz le coups dans l’extrême grave sont absents, elle fait un grave propre et présent, avec puissance si il le faut, mais dans cette pièce au moins, le fond du soubassement est léger comparativement aux grandes seurs.
Mon ressenti d’ensemble des 26 est donc mitigé, j’ai accroché sur sa tenue en puissance, son expressivité, sa stabilité, inertie mécanique flagrante qui la rend imperturbable, le rendement confortable, mais je n’ai pas ressenti son incarnation medium / bas medium comme un équilibre satisfaisant, ce coté un peu chaud et incarné ne m’est pas apparu assez pur pour être agréable, en particulier en écoute assez proche avec un sentiment de mise en avant du registre avec un manque qualitatif, un peu de projection, de redondance. Avec plus de recul néanmoins (au second rang de la pièce), l’on perçoit moins de toniques désagréables ce qui laisse à supposer qu’il vaut mieux éviter l’écoute de proximité pour maintenir un équilibre plus satisfaisant. A l’écoute donc je suis plus resté sur pas mal de pistes sur un sentiment de bosse en bas medium écrasant le reste, qu’un sentiment de creux au dessus. C’est fort subjectif tout cela bien sûr, à prendre pour ce que c’est, des impressions du moment.
Les Marten, pour celles ci ce sont bien les dernières, les Duke 2 donc, full céramique Accuton. J’ai été à moitié sage sur ce coup, même si elles sont bien d’occasion ; la bonne affaire c’est un certain Dominique qui était présent qui l’avait fait avec des Duke 1 à bon prix, il est plus sage que moi . L’évent est arrière et du coup c’est pour moi celle qui s’est le mieux exprimé en extrême grave dans la pièce, malgré sa chute naturelle sous 50hz sur le papier. Marten fait des choses ingérables dans le grave sur les colonnes Django par exemple, ça gâche facilement tout le medium, les Duke sont plutot bonnes élèves dans le domaine malgré leur pied, parfois il vaut mieux un compromis avec le pied d’une biblio, qu’une colonne qui ne fera jamais rien de lisible dans le medium à cause d’un grave omniprésent, sauf coup de bol sur l’association avec la pièce, mais c’est surement moins souvent coup de bol que coup de ras le bol... la solution Jalucine étant plutot un état de l’art dans le domaine, en particulier sur les 24.
Les Marten donnent une écoute emprunte d’un peu de matité et douceur qui peut donner le sentiment d’une attaque manquant de mortant, pourtant je leur trouve personnellement de bonnes facultés dynamiques et microdynamiques, elles sont très rapides sans être sèche, elles montent et descendent avec une accélération et déscélération que je trouve très naturelle, au bon tempo, sans le coté précipité, limité en harmoniques des autres, elles chantent avec ouverture de l’espace sonore, disparaissent bien, imagent bien, incarnent sans lourdeur ni assèchement, et restent très cohérentes sur tout le spectre sans aucune mise en avant particulière ni projection d’aucune sorte.
Le coté mat est un peu renforcé je trouve par l’association avec Devialet qui a ce petit coté terne qui donne la faveur à des électroniques parfois moins équilibrées et posées mais donnant ce petit plus d’émotion, d’intention musicale avec un aigu plus lumineux, chantant. En cela j’ai préféré l’association des Marten avec le Phaeton, le couple créé faisant chez moi quitter plus facilement le mode écoute posée pour le mode écoute immersive et émotionnelle. On entre dans les gouts et les couleurs mais pour moi la prestation sonore des Marten est dans l’ensemble plus riche, engageante que les autres pour développer le contenu de la musique avec du legato, et je passe sans souci sur les petits manques qui ne me frustrent pas. C’est une écoute confort il est vrai, la fulgurance des attaques des Jalucine en général est probablement un peu plus réaliste avec un rendement plus élevé et une représentation de la dynamique moins soft, plus punshy. Pour le reste, les suédoises ont des choses à dire autour des notes avec une belle palette d’harmoniques, tout comme le bel intégré grec, enfin c’est mon ressenti.
Le retour aux Jalucine 24 m’a donné le sourire, j’aime beaucoup ces enceintes et je les ai trouvé encore plus équilibrées que lors de ma dernière écoute. Un peu moins gentilles qu’avec un Devialet moins testostéronné, mais dans l’ensemble les bons ingrédients sont là, puissance, aucun trainage, grave et extrême grave d’une justesse à tomber, parfaite cohérence entre le Heil et le reste, expressivité du Heil sans faute, timbres chouettes, tout est à la fois incarné et immédiat, ample, avec une dynamique et micro dynamique d’enfer tout en restant compatible avec la pièce, vraiment c’est pour moi la Jaucine la plus aboutie et sonnant haut de gamme, avec des transducteurs haut de gamme bien mis en oeuvre, on est très loin au dessus de la 26, en premier lieu par le sentiment d’équilibre qui prédomine en comparaison. Bon c’est ma chouchoute, je le cache pas.
Le petit retour à la Jalucine 1 max rappelle qu’il faut l’écouter en dernier vu la plage dynamique qu’elle offre, imbattable. J’aime beaucoup, c’est sans concurrence sur l’orgue, ou dès qu’il faut donner de la dynamique dans le bas du spectre, je reste néanmoins moins convaincu par les timbres dans le haut medium que les 24, les Jalucine1max m’ont toujours semblé un poil raides, manquant de couleurs ou imprimant une couleur de pavillon, ou de titane de compression, je ne sais pas l’expliquer, acoustique ou électrique, mais là dessus je préfère définitivement la cohérence sur tout le spectre du Heil des 24.
Mes deux centimes, je n’ai pas les oreilles configurées en analyseur de spectre donc ne me demandez pas d’être précis sur les fréquences ou sur ce qu’est un timbre vrai et complet à la fois, je ne parle qu’avec mes tripes, il y a donc bien du subjectif là dedans, mes gouts s’impriment forcément dans mes ressentis et commentaires, parce qu’on fait tous des choix selon nos gouts.
Mes deux coups de coeur de la journée donc: le couple Marten / Ypsilon , et le couple 24 / Devialet que j’ai redécouvert sous un angle de vue un peu plus neutre et naturel qu’à ma dernière visite, peut être avec un poil trop de puissance aux fesses (un peu comme un bloc Stereo peut sembler un peu plus subtile et émotionnel que deux de ces mêmes blocs bridgés qui font payer leur maitrise par un peu moins de sensualité).
Cordialement, Nico.
Tout d’abord comme c’est de coutume chez Philippe, on est toujours bien reçu et je l’en remercie chaleureusement, la passion brille dans ses yeux et droit dans ses chaussures il est aussi engagé qu’engageant ; la maison en bois et torchis est de première qualité acoustiquement, tant pour la musique que pour taper du bec. En effet, ce n’est pas si commun de pouvoir mener deux discussions différentes entre six personnes les unes à coté des autres, tout en se comprenant bien et sans se gêner. C’est cela aussi une acoustique vraie, alors que tant se battent au milieu de l’éternelle merde acoustique qu’est le BA13 sur parois parallèles. Vive le vieux mur, en plus la simple épaisseur de torchis fait qu’on entend même pas les Jalucine 1 max dehors....
La pièce qui contient les 26 est la plus petite, en sous pente, acoustiquement neutre, bien amortie dans le grave j’ai l’impression, fort saine. Néanmoins le sol est en parquet flottant et flotte un peu sous les pieds, du coup même si les pieds d’enceintes biblio ne sont pas idéaux, je crois que le sol non plus, ce qui ne favorise au fond ni les biblio, ni les 26 coté assise au sol. L’avantage des 26 est alors leur inertie de par leur conception, et de ce coté elles sont très stables, propres dans le bas du spectre, avec une tenue en puissance impressionnante. Faute à moi, j’ai joué la facilité et suis venu avec les pieds d’origine des Marten que je n’avais pas encore sablé, et mes pieds maison en inox qui pêsent un âne mort avec leur plein de silice, bah j’avais pas trop envie de me les trainer.... chose corrigée néanmoins aujoud’hui: j’ai sablé mes pieds de Marten qui devraient gagner un peu en précision et extension.
Alors les prétendantes, tout d’abord mes Triangle Magellan Duetto SW2 (non non Philippe, les Comète ne peuvent rivaliser avec des Duetto), avant dernières de la marque, en usage avec Devialet. J’évite soigneusement les strapp métal d’origine, connection la meilleure, à savoir du coté du tweeter, et cablage maison entre tweeters et boomers au lieu des strapp d’origine. C’est une enceinte vivante, ciselée, rapide, qui a du punch. Par rapport aux autres lieux où je l’ai testée, je ne la reconnais pas dans le grave, qui est très timide dans la pièce de Philippe alors qu’ailleurs je l’ai entendu donner une assise dans le bas digne de colonnes bien faites, là avec ses évents avant c’est un peu short en bas au point d’écoute, absorption du rampant de la pièce?.... Quand on la chatouille sur des voix féminines en haut medium, ça vrille, trop sec, mis en avant, manque un peu d’espace pour le tweeter pavillonné, mais peu importe, c’est un symptome qui fut le même partout où j’ai essayé, le haut medium aigu reste mis en avant, et même avec une correction Trinnov qui lui redonne un équilibre salvateur, je ne m’y retrouve de toute façon pas totalement en terme de consistance, incarnation, qualité de timbre dans le haut medium. C’est fatigant et pas assez équilibré, même corrigé et bien accompagné.
Les 26 font redescendre un sacré coup la restitution dans le medium bas medium, avec pour moi le sentiment d’une mise en avant de ce registre un peu comme si il était surjoué par les boomers, avec une certaine redondance, un peu d’agressivité et de simplification. Je suis assez mitigé j’avoue, d’un coté je sens l’expressivité douce du Mundorf en haut sans projection, mais je l’autre j’ai l’impression que le bas medium marche dessus avec un peu de projection, surjeu et manque de subtilité. Peut être qu’un volume sonore un peu élevé met cela en avant de façon disproportionnée un peu comme les Triangle pour le haut medium, mais l’acoustique du lieu est pas mal.... et aucun déséquilibre pour moi n’était présent avec les Marten par exemple, même si de nature ce sont des enceintes un peu mates et douces.
Les 26 sont jolies, petites, faciles à loger, mais dans l’extrême grave l’on atteint la limite du compromis j’ai l’impression, sur Le temps passé de Jonasz le coups dans l’extrême grave sont absents, elle fait un grave propre et présent, avec puissance si il le faut, mais dans cette pièce au moins, le fond du soubassement est léger comparativement aux grandes seurs.
Mon ressenti d’ensemble des 26 est donc mitigé, j’ai accroché sur sa tenue en puissance, son expressivité, sa stabilité, inertie mécanique flagrante qui la rend imperturbable, le rendement confortable, mais je n’ai pas ressenti son incarnation medium / bas medium comme un équilibre satisfaisant, ce coté un peu chaud et incarné ne m’est pas apparu assez pur pour être agréable, en particulier en écoute assez proche avec un sentiment de mise en avant du registre avec un manque qualitatif, un peu de projection, de redondance. Avec plus de recul néanmoins (au second rang de la pièce), l’on perçoit moins de toniques désagréables ce qui laisse à supposer qu’il vaut mieux éviter l’écoute de proximité pour maintenir un équilibre plus satisfaisant. A l’écoute donc je suis plus resté sur pas mal de pistes sur un sentiment de bosse en bas medium écrasant le reste, qu’un sentiment de creux au dessus. C’est fort subjectif tout cela bien sûr, à prendre pour ce que c’est, des impressions du moment.
Les Marten, pour celles ci ce sont bien les dernières, les Duke 2 donc, full céramique Accuton. J’ai été à moitié sage sur ce coup, même si elles sont bien d’occasion ; la bonne affaire c’est un certain Dominique qui était présent qui l’avait fait avec des Duke 1 à bon prix, il est plus sage que moi . L’évent est arrière et du coup c’est pour moi celle qui s’est le mieux exprimé en extrême grave dans la pièce, malgré sa chute naturelle sous 50hz sur le papier. Marten fait des choses ingérables dans le grave sur les colonnes Django par exemple, ça gâche facilement tout le medium, les Duke sont plutot bonnes élèves dans le domaine malgré leur pied, parfois il vaut mieux un compromis avec le pied d’une biblio, qu’une colonne qui ne fera jamais rien de lisible dans le medium à cause d’un grave omniprésent, sauf coup de bol sur l’association avec la pièce, mais c’est surement moins souvent coup de bol que coup de ras le bol... la solution Jalucine étant plutot un état de l’art dans le domaine, en particulier sur les 24.
Les Marten donnent une écoute emprunte d’un peu de matité et douceur qui peut donner le sentiment d’une attaque manquant de mortant, pourtant je leur trouve personnellement de bonnes facultés dynamiques et microdynamiques, elles sont très rapides sans être sèche, elles montent et descendent avec une accélération et déscélération que je trouve très naturelle, au bon tempo, sans le coté précipité, limité en harmoniques des autres, elles chantent avec ouverture de l’espace sonore, disparaissent bien, imagent bien, incarnent sans lourdeur ni assèchement, et restent très cohérentes sur tout le spectre sans aucune mise en avant particulière ni projection d’aucune sorte.
Le coté mat est un peu renforcé je trouve par l’association avec Devialet qui a ce petit coté terne qui donne la faveur à des électroniques parfois moins équilibrées et posées mais donnant ce petit plus d’émotion, d’intention musicale avec un aigu plus lumineux, chantant. En cela j’ai préféré l’association des Marten avec le Phaeton, le couple créé faisant chez moi quitter plus facilement le mode écoute posée pour le mode écoute immersive et émotionnelle. On entre dans les gouts et les couleurs mais pour moi la prestation sonore des Marten est dans l’ensemble plus riche, engageante que les autres pour développer le contenu de la musique avec du legato, et je passe sans souci sur les petits manques qui ne me frustrent pas. C’est une écoute confort il est vrai, la fulgurance des attaques des Jalucine en général est probablement un peu plus réaliste avec un rendement plus élevé et une représentation de la dynamique moins soft, plus punshy. Pour le reste, les suédoises ont des choses à dire autour des notes avec une belle palette d’harmoniques, tout comme le bel intégré grec, enfin c’est mon ressenti.
Le retour aux Jalucine 24 m’a donné le sourire, j’aime beaucoup ces enceintes et je les ai trouvé encore plus équilibrées que lors de ma dernière écoute. Un peu moins gentilles qu’avec un Devialet moins testostéronné, mais dans l’ensemble les bons ingrédients sont là, puissance, aucun trainage, grave et extrême grave d’une justesse à tomber, parfaite cohérence entre le Heil et le reste, expressivité du Heil sans faute, timbres chouettes, tout est à la fois incarné et immédiat, ample, avec une dynamique et micro dynamique d’enfer tout en restant compatible avec la pièce, vraiment c’est pour moi la Jaucine la plus aboutie et sonnant haut de gamme, avec des transducteurs haut de gamme bien mis en oeuvre, on est très loin au dessus de la 26, en premier lieu par le sentiment d’équilibre qui prédomine en comparaison. Bon c’est ma chouchoute, je le cache pas.
Le petit retour à la Jalucine 1 max rappelle qu’il faut l’écouter en dernier vu la plage dynamique qu’elle offre, imbattable. J’aime beaucoup, c’est sans concurrence sur l’orgue, ou dès qu’il faut donner de la dynamique dans le bas du spectre, je reste néanmoins moins convaincu par les timbres dans le haut medium que les 24, les Jalucine1max m’ont toujours semblé un poil raides, manquant de couleurs ou imprimant une couleur de pavillon, ou de titane de compression, je ne sais pas l’expliquer, acoustique ou électrique, mais là dessus je préfère définitivement la cohérence sur tout le spectre du Heil des 24.
Mes deux centimes, je n’ai pas les oreilles configurées en analyseur de spectre donc ne me demandez pas d’être précis sur les fréquences ou sur ce qu’est un timbre vrai et complet à la fois, je ne parle qu’avec mes tripes, il y a donc bien du subjectif là dedans, mes gouts s’impriment forcément dans mes ressentis et commentaires, parce qu’on fait tous des choix selon nos gouts.
Mes deux coups de coeur de la journée donc: le couple Marten / Ypsilon , et le couple 24 / Devialet que j’ai redécouvert sous un angle de vue un peu plus neutre et naturel qu’à ma dernière visite, peut être avec un poil trop de puissance aux fesses (un peu comme un bloc Stereo peut sembler un peu plus subtile et émotionnel que deux de ces mêmes blocs bridgés qui font payer leur maitrise par un peu moins de sensualité).
Cordialement, Nico.
La hifi est femme. Imparfaite par nature, on la choisit pour ce qu'elle a, pas pour ce qu'elle dit avoir. Mais si on voit ses défauts avant ses qualités, on est pas fait pour en avoir une, mieux vaut se soulager sous la douche, en écoutant la radio.
Ventes à venir ou en cours (MP si intéressé pour en discuter): Albedo, Leedh E2 Glass, Coincident Statement Linestage, blocs mono Coincident SE845 Turbo, Avantgarde Uno XD
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