12-30-2017, 01:42 PM
Apparemment, l'écoute des jalucine a laissé les participants sans voix
Mais pour la seconde fois, il y a eu un bug dans la démonstration des 26. La première en juillet était un câble de boomer décroché et rebranché à l'envers, cette fois-ci c'est un problème de réseau. Pour faciliter le passage des écoutes entre les 26 et les 25 qui étaient dans une pièce du rez-de-chaussée alimentées par un D220, j'avais placé la borne wifi Belkin dans le meuble qui supportait le D220, le D440 qui alimentait les 26 étant à l'étage, à une distance d'environ 6 mètres à travers un plancher en bois. J'avais testé la capacité des nouveaux D440 à capter le wifi à cette distance les jours qui précédaient, et cela ne me semblait pas poser de problème avec leur antenne externe. Et pendant l'écoute en groupe, n'étant pas au milieu, je n'avais pas remarqué que la voie gauche avait un niveau sensiblement supérieur à la voie droite, ce que je n’ai constaté que le lendemain, avec une perturbation conséquente de l'image. J'ai donc tout revérifié, contacts, câbles, HPs, et finalement, c'est en ramenant la borne sous l'ampli que tout est revenu en ordre. Je ne cherche pas à comprendre comment une transmission wifi insuffisante provoque une bascule de la balance plutôt qu'une interruption du son, mais c'est ainsi.
À quel moment des tests cela a pu commencer, je n’en sais rien, mais avec toutes les manipulations faites pour comparer les trois paires d’enceintes en présence puis l’ampli Ypsilon Phaethon apporté par Stephaneo, il y avait pas mal de facteurs d’incertitude. Heureusement que l’écoute des 1max et des J24 se sont déroulées sans problème bien qu’à la fin de l’écoute des J24, c’est la borne Apple extreme qui s’est mise à se planter, et que j’ai du relancer plus tard. Je vais peut-être la changer celle-là. Elle a fait son temps.
Cela n’a pas empêché de comparer les J26 aux Marten Duke et aux Triangle (Comète je crois, à 2 voies, pas le dernier modèle) dans des conditions de comparaison équivalentes, même si pas optimales. C’était intéressant du fait des options techniques radicalement différentes tout en restant dans des encombrements raisonnables.
J’aime bien les HPs des Triangle en général. Mais je n’aime pas leurs réglages avec un équilibre montant favorisant excessivement l’aigu et le haut médium, même s’ils restent propres. Et dans ce modèle, si l’extrême grave est perceptible, on peut souhaiter dans l’absolu avoir quelque chose de beaucoup plus consistant.
Les MARTEN Duke, pas le dernier modèle non plus (Nicoben achète du matériel quand l’occasion est « trop belle », c’est un sage), font dans la compacte haut de gamme à 8500 € neuves, avec une caisse rigide et lourde, des condensateurs Mundorf Argent-Or-Papier huilé, et surtout des HPs graves et tweeters à membranes Zircone, surement très rigides mais sans les résonances aigues des membranes sandwich carbone ou métal. J’étais curieux d’entendre ce que cela donnait et effectivement, les colorations de membranes sont très discrètes, à peine perceptibles mais donnant une certaine matité type vaisselle de Limoges, pour exagérer. C’est classe. C’est globalement neutre, les timbres sont correctement respectés et la transition entre les deux HPs est très réussie. Par contre, la bande passante est réduite aussi bien en bas qu’en haut, la dynamique générale et la micro-dynamique ne sont pas au top pas plus que la perception des détails et la transparence. C’est le bon exemple pour évaluer ce que peut donner une compacte sur pied. Il peut y avoir des qualités appréciables mais pour moi certains facteurs critiques ne peuvent pas trouver de solutions vraiment efficaces, et en particulier le traitement des vibrations parasites. Le pied des enceintes compactes est un gros problème à lui seul. Comment « tenir » l’enceinte suffisamment pour qu’elle ne vibre pas sur les gros transitoires et que les vibrations parasites ne parcourent pas sa caisse et ses structures pendant un temps conséquent et pendant lequel le message est pollué, avec une perte de transparence et de définition. Un bon pied est très lourd, coûte très cher, n’est pas beau, et empêche de gérer au mieux le grave. Je ne ferai jamais de compacte.
Entre les Triangle, les Marten et les J26, les différences sont tellement marquées que le goût de chacun va jouer prioritairement si on a un choix à faire. Je comprends que la spontanéité des J26 peut surprendre voire déranger si on préfère une écoute relativement tranquille et sans trop de surprise. En plus, leur équilibre avec un creux entre 2000 et 6000 hz fait que les timbres semblent parfois un peu trop « incarnés », et depuis le début je cherche le meilleur dosage de cette caractéristique, mais je trouve que cela évite les duretés sur les messages difficiles, genre orchestre à cordes, soprano, choeurs, trompettes. Et puis la définition et la dynamique de l’AMT Mundorf ne donne pas l’impression de perdre quoi que ce soit sur cette zone de fréquences. Et puis on peut se faire une idée de leur neutralité en passant des tests sonores du genre applaudissements ou bruits naturels, et on constate alors qu’elles sonnent vraiment « vrai ». Enfin les avis finissent par être partagés sur le trop ou pas assez incarné, alors on va dire que c’est le bon compromis.
Mais pour la seconde fois, il y a eu un bug dans la démonstration des 26. La première en juillet était un câble de boomer décroché et rebranché à l'envers, cette fois-ci c'est un problème de réseau. Pour faciliter le passage des écoutes entre les 26 et les 25 qui étaient dans une pièce du rez-de-chaussée alimentées par un D220, j'avais placé la borne wifi Belkin dans le meuble qui supportait le D220, le D440 qui alimentait les 26 étant à l'étage, à une distance d'environ 6 mètres à travers un plancher en bois. J'avais testé la capacité des nouveaux D440 à capter le wifi à cette distance les jours qui précédaient, et cela ne me semblait pas poser de problème avec leur antenne externe. Et pendant l'écoute en groupe, n'étant pas au milieu, je n'avais pas remarqué que la voie gauche avait un niveau sensiblement supérieur à la voie droite, ce que je n’ai constaté que le lendemain, avec une perturbation conséquente de l'image. J'ai donc tout revérifié, contacts, câbles, HPs, et finalement, c'est en ramenant la borne sous l'ampli que tout est revenu en ordre. Je ne cherche pas à comprendre comment une transmission wifi insuffisante provoque une bascule de la balance plutôt qu'une interruption du son, mais c'est ainsi.
À quel moment des tests cela a pu commencer, je n’en sais rien, mais avec toutes les manipulations faites pour comparer les trois paires d’enceintes en présence puis l’ampli Ypsilon Phaethon apporté par Stephaneo, il y avait pas mal de facteurs d’incertitude. Heureusement que l’écoute des 1max et des J24 se sont déroulées sans problème bien qu’à la fin de l’écoute des J24, c’est la borne Apple extreme qui s’est mise à se planter, et que j’ai du relancer plus tard. Je vais peut-être la changer celle-là. Elle a fait son temps.
Cela n’a pas empêché de comparer les J26 aux Marten Duke et aux Triangle (Comète je crois, à 2 voies, pas le dernier modèle) dans des conditions de comparaison équivalentes, même si pas optimales. C’était intéressant du fait des options techniques radicalement différentes tout en restant dans des encombrements raisonnables.
J’aime bien les HPs des Triangle en général. Mais je n’aime pas leurs réglages avec un équilibre montant favorisant excessivement l’aigu et le haut médium, même s’ils restent propres. Et dans ce modèle, si l’extrême grave est perceptible, on peut souhaiter dans l’absolu avoir quelque chose de beaucoup plus consistant.
Les MARTEN Duke, pas le dernier modèle non plus (Nicoben achète du matériel quand l’occasion est « trop belle », c’est un sage), font dans la compacte haut de gamme à 8500 € neuves, avec une caisse rigide et lourde, des condensateurs Mundorf Argent-Or-Papier huilé, et surtout des HPs graves et tweeters à membranes Zircone, surement très rigides mais sans les résonances aigues des membranes sandwich carbone ou métal. J’étais curieux d’entendre ce que cela donnait et effectivement, les colorations de membranes sont très discrètes, à peine perceptibles mais donnant une certaine matité type vaisselle de Limoges, pour exagérer. C’est classe. C’est globalement neutre, les timbres sont correctement respectés et la transition entre les deux HPs est très réussie. Par contre, la bande passante est réduite aussi bien en bas qu’en haut, la dynamique générale et la micro-dynamique ne sont pas au top pas plus que la perception des détails et la transparence. C’est le bon exemple pour évaluer ce que peut donner une compacte sur pied. Il peut y avoir des qualités appréciables mais pour moi certains facteurs critiques ne peuvent pas trouver de solutions vraiment efficaces, et en particulier le traitement des vibrations parasites. Le pied des enceintes compactes est un gros problème à lui seul. Comment « tenir » l’enceinte suffisamment pour qu’elle ne vibre pas sur les gros transitoires et que les vibrations parasites ne parcourent pas sa caisse et ses structures pendant un temps conséquent et pendant lequel le message est pollué, avec une perte de transparence et de définition. Un bon pied est très lourd, coûte très cher, n’est pas beau, et empêche de gérer au mieux le grave. Je ne ferai jamais de compacte.
Entre les Triangle, les Marten et les J26, les différences sont tellement marquées que le goût de chacun va jouer prioritairement si on a un choix à faire. Je comprends que la spontanéité des J26 peut surprendre voire déranger si on préfère une écoute relativement tranquille et sans trop de surprise. En plus, leur équilibre avec un creux entre 2000 et 6000 hz fait que les timbres semblent parfois un peu trop « incarnés », et depuis le début je cherche le meilleur dosage de cette caractéristique, mais je trouve que cela évite les duretés sur les messages difficiles, genre orchestre à cordes, soprano, choeurs, trompettes. Et puis la définition et la dynamique de l’AMT Mundorf ne donne pas l’impression de perdre quoi que ce soit sur cette zone de fréquences. Et puis on peut se faire une idée de leur neutralité en passant des tests sonores du genre applaudissements ou bruits naturels, et on constate alors qu’elles sonnent vraiment « vrai ». Enfin les avis finissent par être partagés sur le trop ou pas assez incarné, alors on va dire que c’est le bon compromis.