Bonjour Bela,
Tu apportes deux postulats :
- un ampli est un générateur de tension;
- l'impédance de l'enceinte doit être stable (on pourrait dire résistive).
Aucun de ces deux postulats n'est vrai. Si on part de ce principe, on ne peut pas comprendre le petit papier de J-C Tornior.
Si l'ampli est un générateur de tension et partant du principe que l'enceinte est un transducteur de puissance Ps=f(Pe), on aura Pe = Ue x Ue / Z (Z est l'impédance de l'enceinte). Si on linéarise Z, on a Pe (puissance transmise à l'enceinte) bien proportionnelle à la tension en sortie d'ampli. Mais la puissance en sortie dépend de f (fonction de transfert de la puissance reçue). Il faudrait que f soit linéaire aussi. Ce qui est rarement le cas.
On a le plus souvent un Z de l'enceinte non linéaire et fonction de transfert f non linéaire non-plus. Par contre les non-linéarités de l'un et l'autre peuvent se compenser. C'est ce que cherche à faire ou pas tout facteur de HP. Si en plus il arrive à faire F linéaire et Z linéaire, c'est encore mieux (pour le filtre), mais c'est plutôt l'exception...
Linéariser l’impédance peut faire plus de mal que de bien. Par exemple : prenons un large-bande, dont, à partir du bas médium, la courbe de réponse Ps=f(Ve) est plate mais la courbe d'impédance est montante. Si on linéarise l'impédance on aura comme résultat une courbe d'impédance plate mais une réponse montante.
Si on regarde de près, la force transmise au cône d'un HP électrodynamique est B.L.I (I étant le courant dans la bobine).
Un HP électrodynamique est donc plutôt un convertisseur naturel courant --> puissance. S'il fonctionne attaqué en tension c'est uniquement parce qu'il a une impédance Ze. Ainsi I = Ue / Ze et Ps = B.L.Ue/Ze. En d'autres termes, le HP fait sa conversion tension / courant avec son Ze. Plus ou moins bien (plutôt très mal).
La Linéarisation d'impédance ds HP et l'adaptation d'impédance des amplis sont à la fois deux aspects reliés mais deux choses bien différentes. La linéarisation d'impédance va jouer globalement sur cette conversion V/I en modifiant le courant transmis dans la bobine du HP en fonction de la tension d'entrée. Le problème c'est qu'on ajoute encore des composants sur le trajet jusqu'au HP avec leur propre non-linéarités (sauf si juste résistif).
Mais on pourrait aussi attaquer le HP en imposant le courant dans la bobine et se passer de la fonction de conversion V/I du HP. On pourrait aussi attaquer le HP de manière hybride, par exemple 50% en courant et 50% en tension...
Un ampli Hifi n'est pas toujours un générateur de tension. C'est un générateur (tout court) avec une impédance de sortie Zs. Quand Zs est nulle, on a un générateur de tension, c'est à dire que la tension appliquée est indépendante de la charge. Quand Zs est infinie, c'est un générateur de courant. C'est à dire que le courant transmis est indépendant de la charge. Et Si Zs n'est ni nulle ni infinie, on a une attaque hybride courant / tension avec un taux de mélange correspondant à la valeur de Zs. L'énorme avantage de jouer avec le FA c'est qu'on utilise uniquement des résistances pour le fixer...
Perso j'ai fait l'expérience du circuit RC sur deux LB ca na pas bien fonctionné.
J'ai pas mal testé l'effet de différents FA sur des enceintes (pour rappel FA est inversement proportionnel à Z ampli) : Z=0, Z=8 et Z très élevé. . Résultats très interessant dans le grave mais aussi dans l'aigu. L'effet sur le grave : meilleure tenue avec FA élevée, plus rond avec un FA faible mais descend plus bas. Dans l'aigu : ça modifie encore plus la courbe de réponse mais aussi la transparence / musicalité (meilleure avec FA élevée). Le secret des ampli à tube ?
Le Zamp = ZHpNominal est très très interessant. Cela se rapproche d'une attaque en puissance sur une belle plage de valeurs de ZHp.
Cdlt. Jacques
Tu apportes deux postulats :
- un ampli est un générateur de tension;
- l'impédance de l'enceinte doit être stable (on pourrait dire résistive).
Aucun de ces deux postulats n'est vrai. Si on part de ce principe, on ne peut pas comprendre le petit papier de J-C Tornior.
Si l'ampli est un générateur de tension et partant du principe que l'enceinte est un transducteur de puissance Ps=f(Pe), on aura Pe = Ue x Ue / Z (Z est l'impédance de l'enceinte). Si on linéarise Z, on a Pe (puissance transmise à l'enceinte) bien proportionnelle à la tension en sortie d'ampli. Mais la puissance en sortie dépend de f (fonction de transfert de la puissance reçue). Il faudrait que f soit linéaire aussi. Ce qui est rarement le cas.
On a le plus souvent un Z de l'enceinte non linéaire et fonction de transfert f non linéaire non-plus. Par contre les non-linéarités de l'un et l'autre peuvent se compenser. C'est ce que cherche à faire ou pas tout facteur de HP. Si en plus il arrive à faire F linéaire et Z linéaire, c'est encore mieux (pour le filtre), mais c'est plutôt l'exception...
Linéariser l’impédance peut faire plus de mal que de bien. Par exemple : prenons un large-bande, dont, à partir du bas médium, la courbe de réponse Ps=f(Ve) est plate mais la courbe d'impédance est montante. Si on linéarise l'impédance on aura comme résultat une courbe d'impédance plate mais une réponse montante.
Si on regarde de près, la force transmise au cône d'un HP électrodynamique est B.L.I (I étant le courant dans la bobine).
Un HP électrodynamique est donc plutôt un convertisseur naturel courant --> puissance. S'il fonctionne attaqué en tension c'est uniquement parce qu'il a une impédance Ze. Ainsi I = Ue / Ze et Ps = B.L.Ue/Ze. En d'autres termes, le HP fait sa conversion tension / courant avec son Ze. Plus ou moins bien (plutôt très mal).
La Linéarisation d'impédance ds HP et l'adaptation d'impédance des amplis sont à la fois deux aspects reliés mais deux choses bien différentes. La linéarisation d'impédance va jouer globalement sur cette conversion V/I en modifiant le courant transmis dans la bobine du HP en fonction de la tension d'entrée. Le problème c'est qu'on ajoute encore des composants sur le trajet jusqu'au HP avec leur propre non-linéarités (sauf si juste résistif).
Mais on pourrait aussi attaquer le HP en imposant le courant dans la bobine et se passer de la fonction de conversion V/I du HP. On pourrait aussi attaquer le HP de manière hybride, par exemple 50% en courant et 50% en tension...
Un ampli Hifi n'est pas toujours un générateur de tension. C'est un générateur (tout court) avec une impédance de sortie Zs. Quand Zs est nulle, on a un générateur de tension, c'est à dire que la tension appliquée est indépendante de la charge. Quand Zs est infinie, c'est un générateur de courant. C'est à dire que le courant transmis est indépendant de la charge. Et Si Zs n'est ni nulle ni infinie, on a une attaque hybride courant / tension avec un taux de mélange correspondant à la valeur de Zs. L'énorme avantage de jouer avec le FA c'est qu'on utilise uniquement des résistances pour le fixer...
Perso j'ai fait l'expérience du circuit RC sur deux LB ca na pas bien fonctionné.
J'ai pas mal testé l'effet de différents FA sur des enceintes (pour rappel FA est inversement proportionnel à Z ampli) : Z=0, Z=8 et Z très élevé. . Résultats très interessant dans le grave mais aussi dans l'aigu. L'effet sur le grave : meilleure tenue avec FA élevée, plus rond avec un FA faible mais descend plus bas. Dans l'aigu : ça modifie encore plus la courbe de réponse mais aussi la transparence / musicalité (meilleure avec FA élevée). Le secret des ampli à tube ?
Le Zamp = ZHpNominal est très très interessant. Cela se rapproche d'une attaque en puissance sur une belle plage de valeurs de ZHp.
Cdlt. Jacques
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