marantz cd 5005 ou 6005

[Johnny Fletcher]

(03-04-2016, 03:01 PM)Olive a écrit :

Citation :Quand je vois le nombre de labels (et de distributeurs, et de magasins) qui disparaissent chaque années, je ne suis vraiment pas certain que la "démat" soit réellement l'avenir de l'édition discographique et de la musique enregistrée.

La faute à la démat ou aux maisons de disques qui s'en sont bien foutu plein les poches en tirant bien la qualité vers le bas ? En multipliant une offre nauséabonde ?

A celà on ajoute la multiplication des radios généralistes qui multiplient la diffusion de cette offre nauséabonde.

Combien d'albums sortis d'artistes déjà oubliés, avec un seul morceau potable dedans, parce qu'il faut vendre ?
Des années auparavant, avant de sortir un album on s'assurait que tous les titres marchaient, puis on sortait le disque.
Maintenant on sort la première daube qui passe en single, on l'enrobe de titres nuls, et ça fait un album. Qui en veut ?

Les offres légales en démat ne font finalement que rattraper des gens qui de toutes façons n'achetaient plus de CD et pirataient ce qu'ils voulaient tant 95% était à jeter.

De plus, la majeure partie des gens s'en fout de la qualité. Ils veulent de la musique dans leur portable. Un CD ça ne rentre pas même en forçant.

Sans offre démat, il n'y aurait peut-être plus que du mp3 piraté, en mauvaise qualité, et de toutes manières plus aucun CD acheté.

Je crois qu'il y a un malentendu Olive. J'ai oublié de préciser que je parlais des labels consacrés à la musique classique. Ce dont tu parles c'est un tout autre marché, celui disons de "la variété internationale" où effectivement y'a quelques fausses notes question qualité générale. Et là c'est pour être poli parce que y'aurait vraiment à redire...
Ceux là peuvent crever pour la plupart, je n'irai pas quêter pour leur offrir une couronne mortuaire.

Par contre pour le domaine classique, c'est une autre paire de manche si on regarde la qualité du travail éditorial et ce qu'on risque de perdre avec les fermetures qui s'enchainent comme les jours gris sur Paris en hiver.