De quelle qualitée est la musique dématérialisée ?

[Ezel78]

J'ai lu ton lien.
Je ne vois pas comment il arrive à transformer un mp3 128 en 320. Ce qui est perdu dans un fichier l'est définitivement. Il y a tromperie à mon avis.

Ensuite du MP3 320, ce n'est pas du fichier haute qualité. Il y a déjà de la perte.

amicalement,

[chakiwi]

(09-03-2018, 03:28 PM)Ezel78 a écrit : J'ai lu ton lien.
Je ne vois pas comment il arrive à transformer un mp3 128 en 320. Ce qui est perdu dans un fichier l'est définitivement. Il y a tromperie à mon avis.

Ensuite du MP3 320, ce n'est pas du fichier haute qualité. Il y a déjà de la perte.

amicalement,

Et pour ajouter qu'un fichier quelque soit sa technologie flac/wav/HR si a la base l'enregistrement est mauvais le résultat sera mauvais l'avoir en x milliers de bits n'y changera pas grand chose.
Je vais donc reprendre le très bon conseil de JPP il n'y a que les oreilles qui nous diront si le résultat est bon ou pas

[Ezel78]

oui, en effet. J'ai 2 ou 3 mp3 320kbps qui sonnent très très bien. L'enregistrement original était sans doute très bon.

[Phoebus]

Je suis d accord avec JPP.

J ai du 16/44 de bons cd rippé, qui sont de meilleur qualités, que quelques 24/192 que j ai pu écouter.

Tu as un logiciel gratuit Media Human Audio Converter. Tu peux prendre un Mp3 de base le ré encoder en 24/192, ton dac le detectera en 24/192, normalement tes oreilles auront un gros doute.

Pour faire un test encode en mp3 basic un "bon" 24/192 avec Media Human Audio Converter, puis ré encode ce MP3 (donc compressé) en 24/192. Ecoute l original est celui que tu viens d encoder 2 fois.

Au passage ce petit logiciel permet de mettre des photos sur tes morceaux en les glissant simplement.

[Dif]

Bonjour,
 
En préambule, ce qui motive mon écrit est le souhait d’expliquer comment (et pourquoi) profiter de la musique d’un compositeur et de son interprétation avec le plus de réalisme possible.
Je préfère presque écouter l’interprétation d’une composition que je préfère sur un système médiocre que l’inverse, mais écouter celle qu’on préfère sur un excellent système : c’est plus de plaisir.
 
Mon point de vue (probablement pas exhaustif et assez simpliste) : en dehors du seul jugement par l'écoute, ce qui conditionne techniquement le résultat retransmis par un système hi fi dépend dans l'ordre :
 
-la prise de son
Qualité des micros, positionnement, caractéristiques de la pièce de prise de son
-l'enregistrement
le traitement analogique et éventuellement numérique du signal entre les micros et le support
-la mise sur support
Qualité de réalisation
-l'appareil de lecture du support (vaste sujet)
Qualité de la lecture/traitement du signal à la lecture
Pour l'analogique genre platine vinyle, les propriétés de la cellule, des fils, du bras et ses pivots, le type d'entrainement et régulation de rotation, les réglages
Je ne développe pas ce que je pense des lecteurs CD ni du traitement numérique des lecteurs numériques car il faudrait en écrire des dizaines de pages.
-le traitement du signal numérique (si numérique)
la fréquence d’échantillonnage et la profondeur de codage : la fréquence de 44khz (CD) revient à avoir 2 échantillons à 20khz par seconde. 
La profondeur de codage : Coder sur 16 bits revient à avoir la possibilité de mémoriser environ 64 000 valeurs différentes, en 24 bits on peut mémoriser environ 33 000 000 de valeurs différentes.
Donc rien ne sert d'échantillonner très rapidement si on ne peut stocker différemment des valeurs très proches en amplitude
 
L'oreille, quelle que soit sa sensibilité, localise géographiquement mieux les sons aigus que graves. Plus la définition aigue est élevée plus la localisation géographique est bonne : plus les aigues sont nombreux et fidèles plus la scène sonore est réaliste.
Par ailleurs, un signal dans une bande passante donnée est composé d’une somme d’harmoniques à de nombreuses fréquences : par exemple les graves contiennent des aigues. Le sentiment dynamique des medium/graves sont liés à la présence d’aigus retransmises. Donc plus l’échantillonnage et le codage sont élevés, plus la spatialisation est bonne et la dynamique présente dans le signal numérique.
 
-la compression pour un stockage réduit en taille
Si la compression est avec perte, elle provoque la disparition de données. Comme le nombre de données nécessaires à la retransmission des bandes passantes élevées est plus important, en général les pertes de données sont dans les aigues, et donc provoque une perte de réalisme, de dynamique et provoque un sentiment d’agressivité, souvent interprété comme une définition plus nette.
 
-le traitement du signal analogique jusqu'aux enceintes
Bien souvent ce thème est passé aux oubliettes.
On peut avoir un convertisseur numérique analogique de folie, mais si les premiers étages d’amplification analogiques ne sont pas performants cela ne sert à rien. En analogique à faible niveau d’intensité le traitement des premiers étages d’amplification est primordial, la qualité des composants, la conception des ces étages ainsi que la qualité de l’alimentation (surtout) conditionnent le reste. Les bruits et colorations induits dans les faibles signaux analogiques sont ensuite amplifiés par les étages amplis suivants.
Il ne faut donc pas oublier que dans tout convertisseur (qu’il soit externe ou interne à un ampli) il y a un premier niveau d’amplification analogique.
Ensuite la qualité de l’amplification de puissance. En partant du principe que le signal analogique de faible intensité est de bonne qualité sans bruit, ce qui peche en général dans l’amplification de puissance est le maintien de la mise en phase des différentes bandes passantes.
En effet les circuits électroniques qui amplifient toute la bande passante, créent des déphasages entre les différentes bandes de fréquences, les déphasages engendrés dependent aussi du l’intensité du signal. C’est même le cas des câbles analogiques dits passifs.
Si on prend un son composé de plusieurs fréquences en phase à l’origine, et qu’à la sortie de l’ampli elles ne sont plus en phase, la fidélité du son est altérée, et le sentiment de réalisme est amoindri.
C’est la même chose pour les filtres passifs des enceintes. Ces filtres ne sont idéaux qu’à une certaine intensité (ou volume sonore). En dessous ou au-dessus, des déphasages apparaissent.
 
Il en va de même quant aux positionnements relatifs des membranes des haut-parleurs, leurs cohérences relatives et à la rigidité des enceintes : par exemple si le tweeter « bouge » par rapport aux autres haut-parleurs, les pressions de l’air qui parvient à nos oreilles sont déphasées.
Donc des enceintes rigides et lourdes sont un bon signe.
Par ailleurs il faut assurer une bonne indépendance du mouvement des membranes par rapport au sol.
 
-les caractéristiques de la pièce d'écoute et l'accord entre les enceintes, leur positionnement et la pièce d'écoute
Il faut placer les enceintes de telle façon qu’un maximum du spectre de fréquence arrive aux oreilles sans distorsion ni disparition de signal. Par exemple, si une onde a une longueur telle qu’en arrivant au mur opposé, elle est réfléchie vers les enceintes exactement en opposition de phase, l’oreille ne l’entendra pas du tout. Cela provoque en général principalement pour les graves un sentiment de mollesse car une partie du signal inaudible aurait permis le sentiment de dynamique et d’attaque franche. Ou dans un autre exemple la reflexion est dephasée ce qui produit un déphasage global de cette fréquence par rapport aux autres et provoque un sentiment de flou auditif.
 
-la position d'écoute
Si le système est bien reglé, la position d’écoute est moins importante que le reste. Cependant des enceintes bien positionnées sont en général un peut focalisées, ce qui induit au moins une distance d’écoute idéale.
 
-les capacités auditives de la personne qui écoute
La perte de sensibilité aux aigues liée à l’âge, malheureusement, induit une baisse de spatialisation, et de sentiment de dynamique. Mais meme si on entend plus que jusqu’à 10 khz à un certain age, la présence des aigues, la parfaite mise en phase des bandes passantes et le sentiment de réalisme et de dynamique s’entend à des degrés plus ou moins forts quelque soit l’age.
 
C’est une hérésie de penser qu’à un certain age, on se contente d’un système moins performant, pour peu que l’on aime la musique du compositeur, son interprétation et que l’on souhaite ressentir une situation la plus proche possible d’une scène réelle.
 
En fin tout ce que j’ai pu écrire sur la partie analogique dans le traitement du signal pour l’écoute est aussi applicable dans l’autre sens lors de la prise de son et son enregistrement.
 
Bref, chaque maillon est important et quand j’entends des gens qui disent ne pas entendre la différence entre un vinyle et un CD, ou entre un CD (44/16) et un fichier numérique 192/24 (d’une source analogique de qualité)…..en utilisant un système soit disant hi fi médiocre….cela m’afflige.
 
Bref : bravo d’etre arrivé jusque-là !!!!!
 
Bonne écoute et plaisir dans la musique avant tout !!

[marius30]

Pour un "débutant", tu écris de belles choses

[Dif]

 merci !!
(au moins un lecteur hahahaha)

[Van Der Graaf Generator]

Bonjour, 
quand tu auras deux minutes, tu n'oublieras pas de te présenter comme il est d'usage sur le forum ...

http://forum-hifi.fr/announcement-1.html

[moonfly]

Bonjour,
je n'ai pas lu, c'est beaucoup trop long et écrit trop petit, faudrait faire un résumé, condensé, raccourci.

[Dif]

Oups désolé cela me démangeais d'écrire......

Présentation faite

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Désolé moonfly je n'ai pas cela dans mes tiroirs.....