Bref, un gros enfoiré qui bouffe à tous les râteliers! C'est une honte!
Madness n'était juste, à l'instar de "Selecters", que de la zique pour jeunes bourgeois en crise qui allaient reprendre la "boîte de Papa"!... Jamais pu accrocher à çà!
Le Ska authentique était revendiqué par les skins rouges ( en 85/88 pour ma part), et là, il y avait quelque chose que je n'aimais pas ou avec réserves: Pas forcément le discours mais la posture très exclusive: Clanique... Mais on s'est fréquenté un certain temps depuis un certain Ian Dury dans la mesure où il y avait un rythme très "ska" dans ses compositions: Il faisait synthèse entre ce qu'ils aimaient musicalement et ce qui me plaisait depuis le regard désabusé de Ian que j'aime beaucoup! Avec des synthès très "disco" comme dans 'hit me with a rithm stick" (1978), Ian a réconcilié Ska et Disco. Pour moi, c'est SON titre mythique. C'est un titre qui a réconcilié les genres à l'époque ( enfin... J'avais 8 ans alors en 78 quand ce titre m'a subjugué; mais, j'ai pu dans mon "bahut" faire correspondre musicalement "skaphiles" et "discophiles" bien plus tard!).
Ben... En fait tous ces sons là ouvrent à un regard sain sur le politique quand on est un pré-ado/ado/jeune adulte: Je découvrais que les amoureux du disco étaient les universalistes utopistes, les fous de Ska ( nombreux) des universalistes sectaires depuis une affirmation du prolétariat sans reculs mais pas du tout mauvais bougres, les "new age", des paumés immatures en quête d'identité, les new wave, des djeuns en crise d'identités et de recherche d'eux même pas forcément idiots et qui avaient un arrière-plan pour s'envisager... C'était bien moins malsain que les postures actuelles de nos collégiens qui ont un langage sectaire. Au moins on se rencontrait, on pouvait échanger. Si on ne comprenait pas, y'avait toujours l'intello de l'Idée qui essayait de faire comprendre comment discerner ce en quoi il croyait ( même si, parfois, c'était pas très bien construit!).
C'est pour çà que j'étais plus "disco": C'était mentalement le plus sain. Mais j'écoutais aussi mes compagnons éternels: Bach, Schubert... Mais l'a seule époque qui ne me déplaisait pas tout en ayant été contemporain, ouai, c'était l'âge "Disco" qui devenait pourtant déjà un peu révolue! C'était positif, on croyait pas en des chimères ou en des vaccins mais en la personne qu'on allait aimer, des contrées où on serait heureux. A l'époque, ce monde nous l'avions au creux de nos mains. A présent, ce monde n'est plus qu'une vanité d'homme affaibli mentalement depuis son absence d'adhésion à l'ordre établi....
Je vais écouter du disco!
Et je peux dire qu'en ces temps d'anéantissement des libertés, le Disco devrait revenir sur l'avant scène pour exprimer un grand renouveau de la joie populaire opprimée et saccagée! Ce serait bien... Aussi bien que le petit bal perdu de l'éternel Bourvil!