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Et le Disco?
#91
Je crois que j'ai enfin trouvé: Le "Disco" est une musique "brutaliste-fraternaliste", alors que le funk a un ancrage plus ancien depuis une structuration bien moins minimaliste.
Je crois que mon attrait pour le "Disco" réside dans cet aspect fusionnel, unitaire où tout ne sert que la seule projection mélodique qui ne sait que s'affirmer à l'extrême du sensible, y compris émotionnel... Du moins, pour moi!
L'architecture brutaliste a été souvent décriée... Pourtant elle était populaire et ancrée dans une logique minimaliste de "bon sens". Sur les quais du XVème à Paris, il y a deux immeubles qui témoignent de ce courant. Je crois que le "Disco" est le symétrique musical de cette architecture, seulement, nous ne sommes plus dans l'architecture mais dans la composition musicale.
Le "brutalisme-fraternaliste" correspond bien à ma vision du "Disco"! Toute la composition musicale ne sert que l'aspect mélodique au service d'une danse populaire où, en des temps de chômage, de tristesse, le Peuple essaie de se reconstruire... C'est là ce que je perçois dans le "Disco".

Et, je crois que c'est pas des conneries ce que je raconte! Wink
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#92
Hello
 la musique n'est pas toujours synonime de paix de l'âme ,on le sait :

  https://www.ledevoir.com/culture/musique...esque-mort
 -Exister serait une entreprise totalement impraticable si on cessait d’accorder de l’importance à ce qui n’en a pas.- Emil Cioran

cd5 xs.-  ,( pré. Drawmer MC1.1 au cas où), pré. Livesound ASP2001 - Hattor MP500, Oyaide Tunami XLR ,Grimm TPR,    Melin AD250 option entrée pré. - apertura ariana mk2- esprit beta câble HP, RCA.
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#93
Plus qu’un imaginaire de fête, le disco c’est l’envie d’en découdre avec les carcans sexuelles, moraux ou vestimentaires. Retour sur un rythme qui n'en finit pas de faire danser.

Une musique novatrice

Au milieu des années 1970, de nombreux producteurs et musiciens européens commencent à s’inspirer de la soul et des musiques électroniques émergentes. La musique funk et soul s’épure et s’accompagne de nouvelles sonorités, composées par le synthé et les consoles.

Face au rock et la mouvance punk, le disco puise ses racines dans la musique noire. Mais tout en en reprenant l'énergie, elle la popularise grâce à des rythmes binaires, jamais entendus auparavant.


Les artistes phares

L'époque de la pop sixties et des surprises parties est révolue depuis un certain temps et un nouveau son venu d'Outre-Atlantique commence à faire parler de lui…

Par la voix envoûtante de Donna Summer, et son tube «Love to love you baby », les Européens découvrent une nouvelle musique, le disco. S’en suivent des rythmes enivrants et des formations qui se multiplient, dont le groupe américain « Chic », qui explose en 1978 avec le titre « Freak », ou Gloria Gaynor et son incontournable « I will survive ».

Le disco c’est aussi le désir de s’affranchir de tous les codes musicaux, sociétaux. Preuve en est, les Village People qui explose en 1978 et ce grâce à deux français, Jacques Morati et Henri Belolo. Les cinq américains deviennent des icônes du mouvement gay, parodiant les stéréotypes homosexuels de l’époque.

Pendant que les suédois d’ABBA séduisent avec « Dancing Queen », c’est l’Italien Giorgio Moroder et le français Jean-Marc Ceronne qui popularise le genre en France.

En effet, à compter de l’année 1978, le disco devient incontournable dans l’hexagone. La légèreté que prône le disco est largement présente dans la variété française, profitant de la naissance des radios libres, sous l'impulsion de François Mitterrand en 1981.

Lancée par Jean-Marc Cerrone et son album « Love in C Minor », de nombreux artistes français surfent alors sur le phénomène tels que Patrick Fernandez qui explose avec « Born to be alive », tandis que Claude François et ses Clodettes séduisent les groupies avec des chorégraphies, déjà en avance sur leurs temps.

En 1977, les adolescents découvrent une Sheïla en micro shorts ou en combinaison argentée avec son morceau "Love me baby". En collaboration avec B. Devotion, suivront quelques tubes parmi lesquels "Singin' in the rain" et le célèbre "Spacer" qui lui vaut de se classer dans les charts américains.

Une véritable esthétique

Le courant disco fait danser l'Amérique des années 70, à la manière du rock des années 1960. Les discothèques sont désormais les lieux incontournables et s’inscrivent dans le nouveau mode de vie des étudiants américaines et européens.

A New York, les jeunes affluent sur la 54e rue, devant la boîte de nuit désormais légendaire « Studio 54 ». Toutes les stars du moment y défilent, deGrace Jones à Liza Minelli, ou encore Andy Wharol. La salle est tellement bondée que Mick Jagger, ou deux des membres du groupe Chic, bien qu’invités par Donna Summer, se voient barrer le passage par un vigile !

Mais plus que des pas de danses légendaires, le disco c’est aussi une exubérance vestimentaire : Matière synthétique, paillettes et couleurs voyantes, remplacent les couettes et les jupes plissées.

Désormais, c’est micro shorts et chaussures compensées pour les femmes tandis que les hommes revêtent leur pantalon ‘pattes d’eph’ ».


"Saturday night fever"

C’est l’époque des rollers et des patins à roulettes…... Plus qu'un simple phénomène musical, le disco devient un phénomène culturel et sociétal.

Parallèlement à cette effervescence artistique, le disco incarne une société qui s'affranchit d'un carcan de codes sexuels, musicaux et vestimentaires. « Nous mettions enfin en application la philosophie et l'idéalisme des années 60 », explique Glenn Hugues, ex-Village People.

Le disco touche alors tous les domaines, même cinématographique.
En 1977, des millions de téléspectateurs découvrent les costumes à paillettes et les pas de danses de John Travolta dans « Saturday night fever », le tout sur les morceaux « Staying Alive » ou « Saturday night fever ».
Succès planétaire pour la bande des Bee Gees puisque la musique originale du film de John Badham, se vend à une vingtaine de millions d’exemplaires.

Un an plus tard, le duo Olivia Newton Jones et John Travolta électrisent les foules dans la comédie musicale "Grease", de Randal Kleiser. A coup de tubes tels que « you’re the one that I want », le disco devient une valeur sure du cinéma. Une popularité toujours de mise près de quarante ans après, comme en témoigne le succès du film « Disco » (2008), de Fabien Onteniente avec Franc Dubosc.

Le disco séduit par sa musique entraînante, spécialement composée pour danser. Les paroles sont également propices à la fête, souvent portée sur la sexualité et la vie nocturne. Le disco est aussi le reflet d’une époque, celle de l’insouciance face au sida et de la fin des trente glorieuses.


Un héritage musical

Si le disco ne passe difficilement les années 1980, son influence reste énorme, même trente ans plus tard. Le courant a fortement influencé la scène musicale actuelle, aussi bien hip-hop que techno.

En effet, articulé au niveau de la fête, le disco est dans les années 1980 source d’inspiration majeure de la new wave.
Si les boules à facettes n’ont rien perdu de leur éclat, le disco, profondément novateur par son utilisation de synthétiseurs, incarne encore aujourd’hui un imaginaire, celui des années 1970, de la fête et de l’insouciance.
Platine disque Rega Planar 3 de 1980 avec RB300 et cellule Denon DL 103 originale.
Ampli A&R Cambridge A60 plateau bois entrées Din.
Colonnes Pierre Etienne Léon MIV.
Câble de modulation + HP et intérieur HP Canar (tout en pur cuivre)
Câble interieur bras fil de litz pur cuivre.
Platine K7 Nikko Nd 1000 C
futur achat Magnéto à bande Tandberg TD20A SE.
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#94
Merci Cupidon pour ton discours. Mais je n'aime pas trop Cerrone! Disons que pour moi le "disco", c'est un style minimaliste qui est offrande de "cash", de sentiments directs. Cerrone, pour moi, a enrobé le "disco" d'un kitsch que je n'affectionne pas.
Là, je voudrai retrouver la ville dans laquelle a été tourné cette vidéo. Vous savez que j'affectionne Stéphanie Mills et particulièrement ce titre. Là, il y a un couillon qui a fait un montage sans grand intérêt, mais la ville j'aimerai bien la connaître. Pour moi, c'est le Nord ( Belgique?). Ce n'est pas Lille, Amiens, Nancy, Metz. J'ai fait "chou blanc!" Merci de m'aider!
https://www.youtube.com/watch?v=OYdJBDnvQTs
Elle a l'air sympa cette ville avec un style que j'aime!
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#95
Il semble que çà soit Montréal, la video reprenant le film "the walk" avec Joseph Gordon-Levitt.
J'aurai jamais deviné! Je pensais à... Bruxelles!

Je confirme que c'est bien Montréal déguisée en Paris des années 60 pour un simple film! Avec nos températures, qu'est-ce qu'on ne s'invente pas pour passer le temps! J'aurai jamais pensé à çà, tellement çà évoque une ville nordiste!
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#96
C'est étonnant que ce soit Montréal (mais bon je ne connais pas Montréal), le bâtiment à 28'' fait très Parisien en effet.
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#97
J'ai passé mon après-midi à rechercher le "bistrot du cheval blanc", "le Grand bal" et le fleuriste "Robert" qu'on voit dans la vidéo... Ben... J'avais tout faux: C'était juste Montréal maquillé en Paris avec des commerces "bidons"!
Mais quelle belle ville! Je suis très surpris par le charme de cette petite video qui fait honneur à ce qui me fait l'effet d'un "endroit pour vivre"! C'est vraiment sympa et ce film m'a l'air de l'être tout autant. Et puis, quand il y a une jolie jeune femme brune, je suis obligé de succomber!
Bientôt le Lawrence à Montréal?! Smile
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#98
... maintenant tu sais où tu dois vivre, où est ton destin, dans un décor de cinéma ...  Big Grin
Opposez-vous au transfert de vos coordonnéeshttps://www.respectemesdatas.fr/
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#99
Ah non, VDGG: Je veux de la réalité! Pas du décors! Sinon, autant épouser Amélie Poulain! Big Grin
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Je ne peux résister à vous faire partager cette merveilleuse pépite divinement "Disco":
https://youtube.com/watch?v=wcfdQMDTHeQ
41 ans déjà! Mais quelle joie dynamique! Smile
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