01-27-2020, 06:06 PM
Bonjour,
Je me présente : je m'appelle Olivier, et j'ai attrapé le virus de la HiFi dans les années 90.
J'ai commencé à m'équiper lorsque j'étais en école d'ingé, avec un lecteur CD, un ampli et des enceintes colonnes, tout ça dans ma petite chambre d'étudiant, avec un budget très raisonnable.
Et puis, après m'être installé avec ma copine dans un petit studio, j'ai commencé à filer un mauvais coton lorsque j'ai mis mon premier mois de salaire dans un Ampli Triangle Nemo Ailion, dont j'avais entendu le plus grand bien à l'époque dans feu la NRDS. Le ver était dans le fruit... Ensuite, j'ai acheté un lecteur CD Studer A730 d'occasion, et des petites enceintes Boston Acoustic Lynnfield 300L. Ca commençait déjà à sonner pas mal... J'ai complété le tout avec un casque Sony MDR CD3000, pour les séances d'écoute tardives.
Quelques années plus tard, ayant déménagé dans un plus grand appart, avec un salon de 30m2, j'avais le sentiment que les 300L étaient un peu sous-dimensionnées... Et à ce moment-là, j'ai repéré lors d'un des salons Hifi au Palais des Congrès les enceintes Verity Audio, qui pour moi sortaient vraiment du lot. Cela m'a permis de faire connaissance avec l'importateur de l'époque, Benoit Khym, qui venait également de lancer la marque dCS dans l'hexagone.
Grâce à lui, j'ai clairement gravi quelques marches dans la restitution sonore audiophile , avec l'acquisition successive des enceintes Verity Audio Fidelio, puis d'un drive CD Accustic Arts et d'un convertisseur Digital Audio Denmark ADDA 2402, et enfin d'un couple ampli-préampli Accustic Arts AMP I/PREAMP I.
Par la suite, à l'occasion de l'achat d'un lecteur DVD Sony qui lisait aussi les SACDs, j'ai découvert ce format, qui a l'époque était le seul moyen d'accéder à des enregistrements en haute résolution (à condition de bien les chosir, et de ne pas tomber sur de simples upsamplings de CDs...). J'ai donc voulu exploiter au mieux ce nouveau format, et pour l'occasion j'ai acheté un lecteur CD/SACD Lindemann 820S (commandé directement en Allemagne, car la marque n'était pas distribuée en France à l'époque), qui du coup a remplacé à la fois mon drive, mon DAC et mon préampli. C'est Todd Garfinfle (créateur du label MA Recordings), avec qui j'avais discuté lors d'un salon HiFi parisien, qui m'avait parlé de cette marque Lindemann, qu'il considérait comme très qualitative.
Et puis est venue l'étape de la dématérialisation, pour laquelle j'étais d'abord assez réticent, mais qui a fini par me gagner, l'argument du gain de place étant assez déterminant (2 armoires IKEA Billy remplies à ras bord de CDs et SACDs, pas assez de place pour les DVDs..., bref, fallait trouver une solution !). Mais si à l'époque j'avais su combien de temps allait me prendre le rippage de tous mes CDs (près de 2000) et de tous mes SACDs (près de 1000), je ne sais pas si j'aurais franchi le pas ! Ca a dû me prendre 2 ans en tout, car je n'avais pas beaucoup de temps à y consacrer, et je voulais avoir des métadonnées nickel chrome (je me suis surtout pris la tête avec les CDs de classique, très longs à tagger si on veut faire les choses bien...).
Pour lire tous ces fichiers, j'ai commencé par une clé HiFace, puis je suis passé à un DAC Benchmark DAC2 HGC, et j'ai aussi fait l'acquisition d'un PC Fanless customisé (qui tourne toujours, depuis 2012 !) proposé par une boîte anglaise, Tranquil PC (je n'ai pas fait le montage moi-même, étant peu bricoleur), sur lequel j'ai installé le logiciel JRiver (découvert sur le stand Audionec d'un salon Hifi...).
L'étape suivante fut celle du téléchargement d'albums en haute définition, et puis du streaming (merci Qobuz !).
Voulant monter en gamme pour le DAC, je me suis mis en quête de la perle rare à tout faire, avec les critères suivants :
- Support des formats DXD et DSD256 (pour qu'il soit un minimum "future-proof"),
- Pas de puce de conversion standard (j'avais envie d'exploiter au mieux les formats PCM et SACD, et je voulais sortir des sentiers battus...),
- Réglage de volume et prise casque intégrée (pour éviter de multiplier les boitiers),
- Budget "raisonnable" (car je me disais que ce maillon était quand même celui le plus destiné à évoluer dans les prochaines années, donc je ne voulais pas mettre une somme trop importante dedans).
Au bout de plusieurs mois de recherche, je me suis aperçu qu'il allait falloir que je relâche certaines contraintes, si je ne voulais pas attendre 107 ans de changer de DAC. Je me suis finalement décidé pour le Denafrips Terminator, qui, selon les bancs d'essais et les forums de discussion, semblait très qualitatif, de budget encore raisonnable, et de conception modulaire, donc plutôt évolutif. C'était un peu un coup de poker, car pas moyen de l'écouter avant l'achat, mais je n'ai pas été déçu, bien au contraire. Et du coup, j'avais remis en service mon préampli Accustic Arts pour le réglage de volume, et j'avais gardé le Benchmark pour sa prise casque !
Ce changement de DAC m'avait clairement fait encore gravir un échelon qualitatif, mais j'étais un peu frustré par le réglage de volume de mon préampli, que je ne trouvais pas assez progressif et précis (ce qui est souvent le cas avec les boutons motorisés...). Du coup j'ai changé de préampli (qui avait déjà un âge respectable), et j'ai commis une petite folie en choisissant le modèle AVM Ovation PA8.2, qui m'avait vraiment séduit par son bouton de volume hyper agréable à manipuler, et son réglage très progressif, y compris à la télécommande. Je l'ai eu en prêt pendant plusieurs semaines, en particulier pour essayer les 2 modèles de sortie : à tubes et à transistors (c'est un préampli totalement modulaire, avec 9 slots pour des cartes d'entrée et 3 slots pour des cartes de sortie). J'ai bien eu le temps d'apprécier ses qualités, et au final, je l'ai pris avec une entrée ligne et les 2 modèles de sortie, car chacune d'entre elles m'apportait des caractéristiques intéressantes, selon le type de musique que je voulais écouter, et également mon humeur du moment... Dans la config que j'ai choisie, c'est donc un préampli avec une entrée et 2 sorties : étonnant, non ? Il a également une excellente prise casque... (j'avais d'ailleurs entre-temps remplacé mon ancien casque par un MrSpeakers Ether C Flow, car le Sony commençait sérieusement à donner des signes de fatigue).
Et enfin tout dernièrement, j'ai remplacé mon maillon le plus ancien, à savoir mes enceintes, par le modèle Stilla, dont la marque Aequo Audio gagne vraiment à être connue, car elles sont bourrées de technologie et de qualité... Mais cela fera l'objet d'un sujet à part...
Voilà pour les présentations, peut-être un peu longues, désolé, et merci à tous ceux qui ont eu le courage de lire ce Post jusqu'au bout !
Je me présente : je m'appelle Olivier, et j'ai attrapé le virus de la HiFi dans les années 90.
J'ai commencé à m'équiper lorsque j'étais en école d'ingé, avec un lecteur CD, un ampli et des enceintes colonnes, tout ça dans ma petite chambre d'étudiant, avec un budget très raisonnable.
Et puis, après m'être installé avec ma copine dans un petit studio, j'ai commencé à filer un mauvais coton lorsque j'ai mis mon premier mois de salaire dans un Ampli Triangle Nemo Ailion, dont j'avais entendu le plus grand bien à l'époque dans feu la NRDS. Le ver était dans le fruit... Ensuite, j'ai acheté un lecteur CD Studer A730 d'occasion, et des petites enceintes Boston Acoustic Lynnfield 300L. Ca commençait déjà à sonner pas mal... J'ai complété le tout avec un casque Sony MDR CD3000, pour les séances d'écoute tardives.
Quelques années plus tard, ayant déménagé dans un plus grand appart, avec un salon de 30m2, j'avais le sentiment que les 300L étaient un peu sous-dimensionnées... Et à ce moment-là, j'ai repéré lors d'un des salons Hifi au Palais des Congrès les enceintes Verity Audio, qui pour moi sortaient vraiment du lot. Cela m'a permis de faire connaissance avec l'importateur de l'époque, Benoit Khym, qui venait également de lancer la marque dCS dans l'hexagone.
Grâce à lui, j'ai clairement gravi quelques marches dans la restitution sonore audiophile , avec l'acquisition successive des enceintes Verity Audio Fidelio, puis d'un drive CD Accustic Arts et d'un convertisseur Digital Audio Denmark ADDA 2402, et enfin d'un couple ampli-préampli Accustic Arts AMP I/PREAMP I.
Par la suite, à l'occasion de l'achat d'un lecteur DVD Sony qui lisait aussi les SACDs, j'ai découvert ce format, qui a l'époque était le seul moyen d'accéder à des enregistrements en haute résolution (à condition de bien les chosir, et de ne pas tomber sur de simples upsamplings de CDs...). J'ai donc voulu exploiter au mieux ce nouveau format, et pour l'occasion j'ai acheté un lecteur CD/SACD Lindemann 820S (commandé directement en Allemagne, car la marque n'était pas distribuée en France à l'époque), qui du coup a remplacé à la fois mon drive, mon DAC et mon préampli. C'est Todd Garfinfle (créateur du label MA Recordings), avec qui j'avais discuté lors d'un salon HiFi parisien, qui m'avait parlé de cette marque Lindemann, qu'il considérait comme très qualitative.
Et puis est venue l'étape de la dématérialisation, pour laquelle j'étais d'abord assez réticent, mais qui a fini par me gagner, l'argument du gain de place étant assez déterminant (2 armoires IKEA Billy remplies à ras bord de CDs et SACDs, pas assez de place pour les DVDs..., bref, fallait trouver une solution !). Mais si à l'époque j'avais su combien de temps allait me prendre le rippage de tous mes CDs (près de 2000) et de tous mes SACDs (près de 1000), je ne sais pas si j'aurais franchi le pas ! Ca a dû me prendre 2 ans en tout, car je n'avais pas beaucoup de temps à y consacrer, et je voulais avoir des métadonnées nickel chrome (je me suis surtout pris la tête avec les CDs de classique, très longs à tagger si on veut faire les choses bien...).
Pour lire tous ces fichiers, j'ai commencé par une clé HiFace, puis je suis passé à un DAC Benchmark DAC2 HGC, et j'ai aussi fait l'acquisition d'un PC Fanless customisé (qui tourne toujours, depuis 2012 !) proposé par une boîte anglaise, Tranquil PC (je n'ai pas fait le montage moi-même, étant peu bricoleur), sur lequel j'ai installé le logiciel JRiver (découvert sur le stand Audionec d'un salon Hifi...).
L'étape suivante fut celle du téléchargement d'albums en haute définition, et puis du streaming (merci Qobuz !).
Voulant monter en gamme pour le DAC, je me suis mis en quête de la perle rare à tout faire, avec les critères suivants :
- Support des formats DXD et DSD256 (pour qu'il soit un minimum "future-proof"),
- Pas de puce de conversion standard (j'avais envie d'exploiter au mieux les formats PCM et SACD, et je voulais sortir des sentiers battus...),
- Réglage de volume et prise casque intégrée (pour éviter de multiplier les boitiers),
- Budget "raisonnable" (car je me disais que ce maillon était quand même celui le plus destiné à évoluer dans les prochaines années, donc je ne voulais pas mettre une somme trop importante dedans).
Au bout de plusieurs mois de recherche, je me suis aperçu qu'il allait falloir que je relâche certaines contraintes, si je ne voulais pas attendre 107 ans de changer de DAC. Je me suis finalement décidé pour le Denafrips Terminator, qui, selon les bancs d'essais et les forums de discussion, semblait très qualitatif, de budget encore raisonnable, et de conception modulaire, donc plutôt évolutif. C'était un peu un coup de poker, car pas moyen de l'écouter avant l'achat, mais je n'ai pas été déçu, bien au contraire. Et du coup, j'avais remis en service mon préampli Accustic Arts pour le réglage de volume, et j'avais gardé le Benchmark pour sa prise casque !
Ce changement de DAC m'avait clairement fait encore gravir un échelon qualitatif, mais j'étais un peu frustré par le réglage de volume de mon préampli, que je ne trouvais pas assez progressif et précis (ce qui est souvent le cas avec les boutons motorisés...). Du coup j'ai changé de préampli (qui avait déjà un âge respectable), et j'ai commis une petite folie en choisissant le modèle AVM Ovation PA8.2, qui m'avait vraiment séduit par son bouton de volume hyper agréable à manipuler, et son réglage très progressif, y compris à la télécommande. Je l'ai eu en prêt pendant plusieurs semaines, en particulier pour essayer les 2 modèles de sortie : à tubes et à transistors (c'est un préampli totalement modulaire, avec 9 slots pour des cartes d'entrée et 3 slots pour des cartes de sortie). J'ai bien eu le temps d'apprécier ses qualités, et au final, je l'ai pris avec une entrée ligne et les 2 modèles de sortie, car chacune d'entre elles m'apportait des caractéristiques intéressantes, selon le type de musique que je voulais écouter, et également mon humeur du moment... Dans la config que j'ai choisie, c'est donc un préampli avec une entrée et 2 sorties : étonnant, non ? Il a également une excellente prise casque... (j'avais d'ailleurs entre-temps remplacé mon ancien casque par un MrSpeakers Ether C Flow, car le Sony commençait sérieusement à donner des signes de fatigue).
Et enfin tout dernièrement, j'ai remplacé mon maillon le plus ancien, à savoir mes enceintes, par le modèle Stilla, dont la marque Aequo Audio gagne vraiment à être connue, car elles sont bourrées de technologie et de qualité... Mais cela fera l'objet d'un sujet à part...
Voilà pour les présentations, peut-être un peu longues, désolé, et merci à tous ceux qui ont eu le courage de lire ce Post jusqu'au bout !
PC Silencieux / Câble filtre USB Totaldac / DAC Denafrips Terminator / Câble XLR Gulliver / Préampli AVM OVATION PA8.2 / Câble XLR Vovox Sonorus Direct S (7,5m) / Ampli Accustic Arts AMP I / Câble HP Accustic Arts / Enceintes Aequo Audio Stilla