Vitrine en cours, comme on dit, car bordel en constante évolution.
Voici l'état de mon installation pour le moment :
Pièce : 65 m² à peu près rectangulaire. plancher - carrelage
Sources :
- Vinyle : LENCO L75 sauvée de la décharge dans laquelle elle a à l'évidence séjourné un certain temps. Etat cosmétique catastrophique mais fonctionnement impeccable, un miracle !
- CD : YAMAHA CDX530 modifié (conversion D/A)
- Numérique : CHROMECAST AUDIO
- Convertisseur : DENON DA500 modifié (resynchronisation et conversion D/A)
- Tuner : REVOX A76 à recaper
Magnéto : REVOX A 77. Bientôt 50 ans de bons et loyaux services
Préampli phono : SRPP 3 étages (deux utilisés)
Commutation : à relais avec rupture des liaisons capacitives parasites. Circuits totalement séparés pour l'écoute et l'enregistrement. Pilotable par le magnéto.
Atténuation : multicanaux à relais. 256 pas
Suiveur (abaisseur d'impédance à gain nul pour interface avec les amplis) : à tubes 6922 et structure bipolaire
Ampli grave : hybride 6BQ5 /BUZ900/BUZ905 2x8Weff en classe A à structure bipolaire et liaison directe de bout en bout. Montage ultralinéaire modifié.
Ampli mediium-aigu : PSE à tubes 5687/EF86/6CG7 2x3Weff à liaison directe. Montage ultralinéaire modifié
Enceintes KLIPSCH LA SCALA. Filtrage passif maintenu
Ampli casque : à tubes EF86/6922/5687 pour impédances 300 à 600 Ohm bipolaire à liaison directe de bout en bout. Montage ultralinéaire modifié.
Je prendrai le temps; pour ceux que cela intéresse, de décrire succinctement chacun des éléments.
Je commence par le préampli phono qui est un SRPP classique à trois étages dont je n'utilise que les deux premiers. Bien que très classique, j'aimerais dire quelques mots sur ce montage :
- Sur le fonctionnement du SRPP qui fait couler beaucoup de salive, dont la mienne : Oui, il est bien entendu que le SRPP n'est un push-pull équilibré que pour une charge donnée. Autant dire qu'il ne l'est jamais, et ce n'est d'ailleurs peut-être pas souhaitable car comme le marketing le passe sous silence trop souvent, la réduction de la distorsion par les montages symétriques va toujours de pair avec une dégradation de la structure du spectre de distorsion, qui en est un aspect peu développé et pourtant fondamental.
Dès lors que dans une démarche pragmatique on admet que la distorsion est indissociable du processus d'amplification, il devient imaginable sinon raisonnable à partir d'un certain niveau s'entend, de chercher à optimiser la distorsion plutôt que la réduire encore, parfois à grand renfort d'artifices aussi coûteux que contre-productifs vis à vis de la musicalité. C'est là un des atouts du montage SRPP : on peut en peaufiner les caractéristiques de distorsion précisément en ajustant son déséquilibre. On est évidemment plus ici sur un chemin humble, ardu et musicien puisqu'il faut admettre de traiter la distorsion comme composante musicale, que dans une démarche technicienne. Ce d'autant plus qu’aucun appareil de mesure ne peut venir à notre aide et que le moindre machin chinois a des chances de se révéler supérieur au banc d'essais. Mais si l'on fait preuve d'honnêteté intellectuelle il faut bien admettre que l'abord technicien pur et dur ne peut adresser l'ensemble des phénomènes liés à la reproduction sonore, mais seulement ceux qui sont à la portée de la mesure, et qui n'en sont que la portion à la fois congrue et biaisée
Là encore, question de démarche : tout en tentant d'atteindre à la plus grande fidélité, qui doit à mon sens rester l'objectif absolu, je recherche compte tenu des moyens à disposition le meilleur résultat musical, pas la plus épaisse façade, les galvanomètres inutiles les plus vintage ni la plus "non mesurable" distorsion, ni enfin la linéarité la plus exemplaire de mes fesses.
Je reviendrai ailleurs sur le forum sur les mérites et défauts des montages symétriques, par exemple à l'occasion de la présentation des amplificateurs actuellement en service dans mon installation, mais aussi en évoquant par exemple des montages push-pull triode-pentode ou les SRPP désapairés (esprits cartésiens s'abstenir).
- Sur l'alimentation : quatre condensateurs 100µ/600V AEROVOX, filtrages successifs RC en PI et résistance limitatrice en série avec la redresseuse EZ81 (pour lui sauver la vie à chaque mise en service ...). A noter après le premier condensateur un filtrage sur chaque polarité par une double self LL1668 dont les bobinages sont montés en opposition de phase. Ils assurent ainsi une élimination réciproque de l'ondulation qui, de 1vpp sur le premier condensateur est indétectable à partie du second. La LL1668 fait partie des séries mal construites dont l'entrefer est mal ajusté (voir note en fin de fiche technique) mais qui fait le job. L'entreprise LUNDAHL, fort courtoise lors de mon contact je dois le dire, ne m'a pas proposé un échange ...
Chauffage filament redressé, filtré et régulé.
- Sur la construction : Le montage est construit sur un support plastique, bien plus efficace pour isoler la partie active des champs électromagnétiques et courants parasites de l'alimentation que du bitonium iridié plus cher qu'un Kg d'uranium, mais moins sexy sur une pub sur papier glacé. Seuls les blindages des tubes sont à la masse.
Ici, photos des amplis et du préampli phono.
A suivre donc ...
Voici l'état de mon installation pour le moment :
Pièce : 65 m² à peu près rectangulaire. plancher - carrelage
Sources :
- Vinyle : LENCO L75 sauvée de la décharge dans laquelle elle a à l'évidence séjourné un certain temps. Etat cosmétique catastrophique mais fonctionnement impeccable, un miracle !
- CD : YAMAHA CDX530 modifié (conversion D/A)
- Numérique : CHROMECAST AUDIO
- Convertisseur : DENON DA500 modifié (resynchronisation et conversion D/A)
- Tuner : REVOX A76 à recaper
Magnéto : REVOX A 77. Bientôt 50 ans de bons et loyaux services
Préampli phono : SRPP 3 étages (deux utilisés)
Commutation : à relais avec rupture des liaisons capacitives parasites. Circuits totalement séparés pour l'écoute et l'enregistrement. Pilotable par le magnéto.
Atténuation : multicanaux à relais. 256 pas
Suiveur (abaisseur d'impédance à gain nul pour interface avec les amplis) : à tubes 6922 et structure bipolaire
Ampli grave : hybride 6BQ5 /BUZ900/BUZ905 2x8Weff en classe A à structure bipolaire et liaison directe de bout en bout. Montage ultralinéaire modifié.
Ampli mediium-aigu : PSE à tubes 5687/EF86/6CG7 2x3Weff à liaison directe. Montage ultralinéaire modifié
Enceintes KLIPSCH LA SCALA. Filtrage passif maintenu
Ampli casque : à tubes EF86/6922/5687 pour impédances 300 à 600 Ohm bipolaire à liaison directe de bout en bout. Montage ultralinéaire modifié.
Je prendrai le temps; pour ceux que cela intéresse, de décrire succinctement chacun des éléments.
Je commence par le préampli phono qui est un SRPP classique à trois étages dont je n'utilise que les deux premiers. Bien que très classique, j'aimerais dire quelques mots sur ce montage :
- Sur le fonctionnement du SRPP qui fait couler beaucoup de salive, dont la mienne : Oui, il est bien entendu que le SRPP n'est un push-pull équilibré que pour une charge donnée. Autant dire qu'il ne l'est jamais, et ce n'est d'ailleurs peut-être pas souhaitable car comme le marketing le passe sous silence trop souvent, la réduction de la distorsion par les montages symétriques va toujours de pair avec une dégradation de la structure du spectre de distorsion, qui en est un aspect peu développé et pourtant fondamental.
Dès lors que dans une démarche pragmatique on admet que la distorsion est indissociable du processus d'amplification, il devient imaginable sinon raisonnable à partir d'un certain niveau s'entend, de chercher à optimiser la distorsion plutôt que la réduire encore, parfois à grand renfort d'artifices aussi coûteux que contre-productifs vis à vis de la musicalité. C'est là un des atouts du montage SRPP : on peut en peaufiner les caractéristiques de distorsion précisément en ajustant son déséquilibre. On est évidemment plus ici sur un chemin humble, ardu et musicien puisqu'il faut admettre de traiter la distorsion comme composante musicale, que dans une démarche technicienne. Ce d'autant plus qu’aucun appareil de mesure ne peut venir à notre aide et que le moindre machin chinois a des chances de se révéler supérieur au banc d'essais. Mais si l'on fait preuve d'honnêteté intellectuelle il faut bien admettre que l'abord technicien pur et dur ne peut adresser l'ensemble des phénomènes liés à la reproduction sonore, mais seulement ceux qui sont à la portée de la mesure, et qui n'en sont que la portion à la fois congrue et biaisée
Là encore, question de démarche : tout en tentant d'atteindre à la plus grande fidélité, qui doit à mon sens rester l'objectif absolu, je recherche compte tenu des moyens à disposition le meilleur résultat musical, pas la plus épaisse façade, les galvanomètres inutiles les plus vintage ni la plus "non mesurable" distorsion, ni enfin la linéarité la plus exemplaire de mes fesses.
Je reviendrai ailleurs sur le forum sur les mérites et défauts des montages symétriques, par exemple à l'occasion de la présentation des amplificateurs actuellement en service dans mon installation, mais aussi en évoquant par exemple des montages push-pull triode-pentode ou les SRPP désapairés (esprits cartésiens s'abstenir).
- Sur l'alimentation : quatre condensateurs 100µ/600V AEROVOX, filtrages successifs RC en PI et résistance limitatrice en série avec la redresseuse EZ81 (pour lui sauver la vie à chaque mise en service ...). A noter après le premier condensateur un filtrage sur chaque polarité par une double self LL1668 dont les bobinages sont montés en opposition de phase. Ils assurent ainsi une élimination réciproque de l'ondulation qui, de 1vpp sur le premier condensateur est indétectable à partie du second. La LL1668 fait partie des séries mal construites dont l'entrefer est mal ajusté (voir note en fin de fiche technique) mais qui fait le job. L'entreprise LUNDAHL, fort courtoise lors de mon contact je dois le dire, ne m'a pas proposé un échange ...
Chauffage filament redressé, filtré et régulé.
- Sur la construction : Le montage est construit sur un support plastique, bien plus efficace pour isoler la partie active des champs électromagnétiques et courants parasites de l'alimentation que du bitonium iridié plus cher qu'un Kg d'uranium, mais moins sexy sur une pub sur papier glacé. Seuls les blindages des tubes sont à la masse.
Ici, photos des amplis et du préampli phono.
A suivre donc ...