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01-24-2025, 07:45 PM
(Modification du message : 01-29-2025, 12:48 AM par tades.)
Emission présentée par un violoncelliste fort recommandable de surcroît
Je découvre en parallèle un altiste Italien dont je n'avais jamais entendu parlé
Ettore Causa
et un pianiste dont le nom est familier pour avoir joué chez Naxos ou Chandos mais que je n'avais pas entendu Boris Berman dans la dernière oeuvre de D Chostakovitch (son alto/piano Op147) et des oeuvres diverses (dont un premier enregistrement mondial) de V Silvestrov
Dans les 2 cas, c'est une musique prenante, moderne mais accessible citant Beethoven (Chosta) ou évoquant par le mouvement un peu planant (je ne trouve pas le bon qualificatif) initié par A Part
Tout est splendide en fait : interprètes, oeuvres et prises de son
L'altiste est formidable à la sonorité chaleureuse, son instrument fourmille de détails ((un poil trop grand peut-être pour ma pièce)
Quant à Boris Berman, il est juste parfait déployant une sensibilité et une palette de couleur exceptionnelle !
Il faut dire que son piano est magnifiquement capté, timbré et placé. Rare d'atteindre une telle impression de vérité sur un piano
Je ne peux que recommander
https://www.lepalaisdesdegustateurs-shop...p712329711
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Ah ! La sonate pour alto et piano de Chostakovitch ... je ne connais pas cette interprétation mais je dispose de Richter et Bashmet un double CD en hommage à David Oistrakh avec au violon Oleg Kagan. Un bijou !
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01-26-2025, 06:06 PM
(Modification du message : 01-26-2025, 06:07 PM par Nard.)
Hello, plaisir partagé, bien que tragique ! Je me régale de la version interprétée par Brigitte Engerer et Gérard Caussé
Pluie du matin n'arrête pas le sous-marin
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Oui c'est une oeuvre magnifique.
Et à voir celles que vous citez des très grands interprêtes l'ont défendue
Le couplage avec Silvestrov sans faire redondance permet de prolonger le "plaisir" (un peu grinçant car effectivement tragique) en entrant en résonnance sans faire redondance
Je ne sais pas si il existe un moyen de découvrir sans acheter le disque
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01-26-2025, 06:49 PM
(Modification du message : 01-26-2025, 07:32 PM par Nard.)
Hélas, je crains que non ! Pas dispo en streaming chez Qobuz pour le moment. En attendant, grâce à toi, je découvre E. Causa sur ses Transcriptions romantiques. Le monsieur a de l'énergie
En cherchant un peu mieux, je viens de trouver le Silvestrov de Boris Berman. Il est bien dispo chez Qobuz sous le label du Palais des Dégustateurs. J'écouterai après Ettore Causa
On trouve aussi chez Qobuz des sonates de Brahms et de Chopin du Palais des Dégustateurs par Causa et Berman, mais pas celle de Chosta
Pluie du matin n'arrête pas le sous-marin
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Tu me diras ce que tu penses de leur Brahms : Berman est excellent dans les intermezzi..
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Brahms, l'écoute en alto déroute un peu puisque l'on est habitué à la version violon. C'est plus intime et moins précis. C'est cette imprécision qui fait le charme et qui rend cet instrument si précieux dans la sonate de Chosta. Là, les imprécisions s'allient en une étrange alchimie avec les dissonances de l'oeuvre.
Chostakovitch, sonate 147...
J'écoute le 3e mvt en boucle. Tristesse infinie...
Je sais aujourd'hui que j'avais 19 ans au moment de sa composition et cela renforce l'écho qu'elle renvoie de ma situation d'alors, si difficile à cet âge... et pourtant très éloignée de celle du compositeur à un mois de sa propre fin.
Ce 3e mvt est sous-tendu par une sorte de variation sur la sonate 14 de Ludwig, (sonate que j'ai étudiée au piano, à l'époque où j'en jouais), et qui m'a toujours envoûté. Peut-être est-ce une explication de la relation personnelle que j'entretiens avec cette oeuvre, que pourtant je n'ai découverte que sur le tard à travers l'interprétation, sublime, de B. Engerer et G. Caussé. Relation instantanée, immédiate qui laisse littéralement subjugué par ce chef-d'œuvre intemporel qui renvoie si intimement à notre condition mortelle.
Je ne me risquerai pas à établir des comparaisons entre l'interprétation de Berman et Causa et celle de Engerer et Caussé. Je ne suis pas sûr d'en avoir les capacités. Il me semble déceler dans ce 3e mvt, une fragilité supplémentaire dans le jeu de Causa, qui cadre remarquablement avec cette oeuvre crépusculaire.
Merci à toi de me la faire redécouvrir et de la faire connaître aux autres par cette communication sur le forum. Tous les coeurs sensibles devraient l'écouter... mais ne rêvons pas trop fort
Pluie du matin n'arrête pas le sous-marin
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Merci pour ton retour Bernard
C'est effectivement à cela que servent ces fils "Musicaux" sur un Forum Hifi :
Partager les moments où nous savons enfin pourquoi nous nous cassons le bonbon à peaufiner le son de notre installation :
Profiter au mieux de ces moments de grâce ou de fragilité comme tu l'écris si bien !
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Beau travail de production par le Palais des Dégustateurs : Patatorz vient de mesurer le Dynamic Range du Chostakovitch /Silvestrov (Causa/Berman) DR=22
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Incroyable.
22 ?
Mais que fait la police ?
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