01-29-2024, 03:21 PM
Moi non plus, je ne suis sûr de rien ! J'avance l'explication de Swenson, qui en l'état demeure hypothétique, parce que c'est la seule, qu'elle est logique, et qu'elle explique ce que l'on observe, à savoir que le jitter passe tous les dispositifs et que le niveau d'exigence en terme de SNR surpasse celui du monde analogique de plusieurs ordres de grandeur.
A ce propos, il convient d'examiner le jitter en termes de bruit de phase, qui est sa traduction dans le domaine fréquentiel, et non dans le domaine temporel (rien à voir avec le pleurage d'une platine vinyle). A savoir une sorte de bruit rose de niveau 1/f qui perturbe la restitution des fréquences audibles mais qui est totalement imperceptible en termes de "pleurage".
Quelle que soit la fréquence porteuse du signal d'origine, ethernet, USB, I2S, différents phénomènes produisent ce bruit de phase, d'autant plus élevé que sa fréquence est basse : activité électronique liée à la commutation des transistors, courants de fuite, EMI, bande passante, activité logicielle etc. En numérique, toute perturbation se traduit par du bruit de phase.
D'après Swenson, il se transmettrait par modulation des masses électriques liée à la commutation des transistors lors de la transmission du signal. Chaque commutation modifie le potentiel de la masse électrique. L'isolation galvanique, la bufferisation et le recklocking ne font qu'atténuer le phénomène sans l'éliminer car la modulation du plan de masse modifie le seuil de commutation et donc son timing. Bien sûr, le plan de masse présente un gradient d'impédance, de sorte que le timing de l'horloge prend le dessus mais il passe toujours un peu de bruit.
Donc, même dans un flux USB asynchrone bufferisé et synchronisé par le dac qui le réceptionne, le fait qu'il y ait du bruit de phase à l'émission (des retards aléatoires sur les flip flops du flux USB codé NRZ) va moduler la masse électrique du récepteur et recréer du jitter à l'arrivée puisque les transistors qui réceptionnent ce signal vont commuter avec ce bruit de phase et le répercuter sur la masse électrique...
A ce propos, il convient d'examiner le jitter en termes de bruit de phase, qui est sa traduction dans le domaine fréquentiel, et non dans le domaine temporel (rien à voir avec le pleurage d'une platine vinyle). A savoir une sorte de bruit rose de niveau 1/f qui perturbe la restitution des fréquences audibles mais qui est totalement imperceptible en termes de "pleurage".
Quelle que soit la fréquence porteuse du signal d'origine, ethernet, USB, I2S, différents phénomènes produisent ce bruit de phase, d'autant plus élevé que sa fréquence est basse : activité électronique liée à la commutation des transistors, courants de fuite, EMI, bande passante, activité logicielle etc. En numérique, toute perturbation se traduit par du bruit de phase.
D'après Swenson, il se transmettrait par modulation des masses électriques liée à la commutation des transistors lors de la transmission du signal. Chaque commutation modifie le potentiel de la masse électrique. L'isolation galvanique, la bufferisation et le recklocking ne font qu'atténuer le phénomène sans l'éliminer car la modulation du plan de masse modifie le seuil de commutation et donc son timing. Bien sûr, le plan de masse présente un gradient d'impédance, de sorte que le timing de l'horloge prend le dessus mais il passe toujours un peu de bruit.
Donc, même dans un flux USB asynchrone bufferisé et synchronisé par le dac qui le réceptionne, le fait qu'il y ait du bruit de phase à l'émission (des retards aléatoires sur les flip flops du flux USB codé NRZ) va moduler la masse électrique du récepteur et recréer du jitter à l'arrivée puisque les transistors qui réceptionnent ce signal vont commuter avec ce bruit de phase et le répercuter sur la masse électrique...
Pluie du matin n'arrête pas le sous-marin