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Qu'est ce qu'un câble ?
Perso, selon les câbles utilisés, les différences sont plus ou moins marquées, parfois indiscernables mais quand les différences sont évidences, je n'ai qu'une question qui me vient à l'esprit, quels sont les phénomènes qui se produisent et comment les mesurer pour les faire apparaitre ?
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J'ai déjà posé cette question à un ancien collègue, un ingénieur spécialisé en mathématiques du signal. Il reconnaissait humblement qu'il était bien inccapable de modéliser les phénomèmes produits, tant pour des signaux variables de faible amplitude, dans cette gamme de fréquence, un grand nombre de paramètres entre en jeu. C'est encore plus vrai en haute fréquence. Donc pour fabriquer des câbles audio, seule une longue expérimentation peut aboutir au résultat attendu, donc des coûts de développement élevés pour des faibles productions, d'où les prix souvent prohibitifs pour les amateurs de Hi-Fi.
Rega P3 / Atoll PH100 - BlueSound node2 

LFD LE MK6 / Harbeth P3ESR


Bonjour

Citation :Donc pour fabriquer des câbles audio, seule une longue expérimentation peut aboutir au résultat attendu, donc des coûts de développement élevés pour des faibles productions, d'où les prix souvent prohibitifs pour les amateurs de Hi-Fi.

Vous estimez à combien le temps pour mettre au point un nouveau modèle de câble ?
Vous ferez bien sur la différence entre le temps de travail réel sur le projet, et le temps sur lequel s'étale la mise au point. Une mise au point de 3 ans, en y travaillant 1/2 H par jour n'est pas la durée intéressante.

Cordialement, Dominique.
(01-18-2017, 10:32 PM)Fabdel a écrit : Donc pour fabriquer des câbles audio, seule une longue expérimentation peut aboutir au résultat attendu, donc des coûts de développement élevés pour des faibles productions, d'où les prix souvent prohibitifs pour les amateurs de Hi-Fi.

Cela me semble être très juste en effet.

(01-18-2017, 11:38 PM)Tonipe a écrit : Vous estimez à combien le temps pour mettre au point un nouveau modèle de câble ?

Là c'est question pour un champion !
Système (ici) : Ampli Kinki EX M1, enceintes Martin Logan ESL X, dac B.Audio B.dac One EX, serveur PC fanless i7 (GentooPlayer + Minimserver + JPlay), switch Lhy sw6 + FMC Lhy
Un certain temps ...
Serveur & Réseau : QNAP HS-453DX avec LMS, Cat5 1attack, switch Aqvox SE, Hdplex 200
Electroniques & Enceintes : Nano Player V4, Farad Super 3, Job INT & Atohm GT2
Ficelles : Ocellia Référence Silver, Audioprana Ag, LH Audio, TWL 7+, BlackNoise
Juste le temps d'acquérir l'expérience par tâtonnements !
Ce n'est pas toi qui aimes la Musique... Mais la Musique qui te fait aimer... Thierry.
Mon contexte : http://www.living-leedh.com/?page_id=528
(01-18-2017, 10:32 PM)Fabdel a écrit : Perso, selon les câbles utilisés, les différences sont plus ou moins marquées, parfois indiscernables mais quand les différences sont évidences, je n'ai qu'une question qui me vient à l'esprit, quels sont les phénomènes qui se produisent et comment les mesurer pour les faire apparaitre ?

J'ai déjà posé cette question à un ancien collègue, un ingénieur spécialisé en mathématiques du signal. Il reconnaissait humblement qu'il était bien inccapable de modéliser les phénomèmes produits, tant pour des signaux variables de faible amplitude, dans cette gamme de fréquence, un grand nombre de paramètres entre en jeu. C'est encore plus vrai en haute fréquence. Donc pour fabriquer des câbles audio, seule une longue expérimentation peut aboutir au résultat attendu, donc des coûts de développement élevés pour des faibles productions, d'où les prix souvent prohibitifs pour les amateurs de Hi-Fi.
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Les matériaux ont des propriétés électriques, tant les isolants que les conducteurs, l'expérience permet d'appliquer ces propriétés au domaine spécifique de l'audio où chaque composant du système imprime une part d'identité sonore. 
Chaque et tous. 

Comme tout domaine spécifique si l'on raisonne en s'arrêtant aux généralités électriques ou électroniques on passe à côté de la partie résultat sonore. 
Qui est pourtant le but. 

Il faut donc accepter la part d'empirisme qui vient s'ajouter aux propriétés électriques generales connues. 

L'expérience permet d'associer des matériaux et des agencements de composants à des conséquences sur le résultat sonore. 

Le téflon et le kapton n'ont pas les mêmes propriétés, ils n'auront donc pas le même effet, donc ne donneront pas le même résultat. 
Et ainsi pour chaque conducteur ou isolant utilisé, etpour chaque combinaison. 

Un son musical n'est pas un son tout court. Il a des caractéristiques de durée et d'intensité. Plus on les connaît mieux on sait les respecter. 

Il ne suffit donc pas d'avoir des diplômes ou de l'expérience en électricité ou en électronique, il faut être capable de pré-entendre mentalement le résultat souhaité, donc de connaître le son musical à la base. Car on ne peut obtenir un résultat que l'on ignore, ou alors c'est concevoir au hasard ou juste aux calculs, ce qui ne fonctionne pas dans une application sensorielle. 

Il faut être capable de se constituer une base de données mémorisée des effets de chaque composant et formule de composants. 
Ensuite d'associer des effets connus des composants au résultat voulu, et de composer une formule qui le concrétise. 

À chaque nouveau composant testé il vient s'ajouter à la liste. 

L'humilité est effectivement la seule attitude possible pour un technicien, même chevronné, car entrer dans un domaine d'application particulier c'est refaire son apprentissage. 

Les mesures ne sont pas d'un grand secours car elles ne peuvent remplacer le système sensoriel que nous sommes, êtres humains. 
Le destinataire du résultat sonore n'est pas un appareil de mesure mais un être humain, il n'y a donc d'autre choix pour réussir que de s'adapter et créer une grille de résultats/compositions fondée sur la perception sensorielle.
Faute de quoi on rate le but.

Tout ça pour dire que les câbles fabriquent artificiellement - dans une mesure qui est parfois (souvent) inaudible - le ressenti que souhaite l'auditeur qui n'a rien à voir avec ce que le musicien et l'ingénieur du son ont souhaité. Autrement dit, c'est tout ce qu'on veut sauf de la haute-fidélité.
Punaise j'ai des crampes au plexus à force de me tordre de rire.

"Ce que veut l'ingénieur du son"

Vous le savez vous ?
Vous étiez là le jour de l'enregistrement ?
(01-19-2017, 10:19 AM)Anthrax a écrit : Tout ça pour dire que les câbles fabriquent artificiellement - dans une mesure qui est parfois (souvent) inaudible - le ressenti que souhaite l'auditeur qui n'a rien à voir avec ce que le musicien et l'ingénieur du son ont souhaité. Autrement dit, c'est tout ce qu'on veut sauf de la haute-fidélité.

On est habitué à cette mauvaise volonté pour comprendre ce que disent les autres, ou de vouloir compliquer ce qui est simple, mais par souci pacifique on va dire que j'ai oublié d'évoquer la notion de Référent. 

Il est évident que le fabricant de câbles ne détermine pas le résultat au hasard. 
J'ai bien parlé de connaissance indispensable du son musical, il en va de même pour l'indispensable connaissance des instruments. 

Ce qui se passe au mixage peut complètement dénaturer les timbres enregistrés, ou les respecter. 
Mais cela n'assistant pas à cette phase du travail on n'en sait rien. 
On ne peut donc que se fier à des référents fixes. 
L'expérience de la musique vivante, l'instrument, le chant. 

À part calquer au mieux les instruments et la musique live, pas d'autre solution, mais elle garantit au minimum de ne pas s'égarer dans du n'importe quoi. 

Nous n'entendons pas tous de la même manière, aussi chaque fabricant va calquer selon "son" son.
Ce qui va permettre à chaque auditeur de trouver ce qui lui correspond. 
Toutefois à moins d'un gros délire personnel, ce qui me semble commercialement très risqué, tout le monde s'accorde sur ce qu'est censé être le son des instruments.

Les écarts entre deux câbles selon leur mode de conception et leur niveau de performance vont de l'insignifiant à la métamorphose totale, tout dépend de la façon dont c'est réalisé. 
Bien sûr ce peut être un écart dû à une coloration, mais c'est de moins en moins le cas. 
Les écarts résident dans les critères, toujours les mêmes, qui déterminent l'efficacité du matériel : bande passante, rapidité, définition/articulation, distinction des plans, richesse harmonique, écarts dynamiques, qualité des attaques et extinctions, etc etc etc....
Cela fait assez de critères tous capitaux pour pouvoir estimer un produit comparé à un autre. 

La haute-fidelité est la fidélité à des référents réalistes. 
Faute de savoir exactement ce qu'a trifouillé le responsable du mixage. 
Cela demande évidemment que le fabricant possède et maîtrise ces références, lesquelles ne s'apprennent ni dans les mesures ni dans une formation d'électronicien, mais sur le terrain, au pied de l'instrument.

PS
"Artificiellement"
Oui évidemment tout matériel de reproduction reproduit artificiellement !
On ne pince ni ne frappe de cordes, il faut en donner l'illusion.
L'art de la reproduction de la musique est de restituer, à l'aide de montages électroniques, des SENSATIONS.
Voilà pourquoi il ne suffit pas de savoir empiler des composants, ce qui est à la portée de tout le monde, mais encore faut-il les exploiter de sorte à atteindre le but sensoriel qui justifie un système : fonction de reproduction de la musique.

(01-19-2017, 10:19 AM)Anthrax a écrit : Tout ça pour dire que les câbles fabriquent artificiellement - dans une mesure qui est parfois (souvent) inaudible - le ressenti que souhaite l'auditeur qui n'a rien à voir avec ce que le musicien et l'ingénieur du son ont souhaité. Autrement dit, c'est tout ce qu'on veut sauf de la haute-fidélité.

Bon ben yaka virer les cables, le problème sera réglé  Big Grin
Système (ici) : Ampli Kinki EX M1, enceintes Martin Logan ESL X, dac B.Audio B.dac One EX, serveur PC fanless i7 (GentooPlayer + Minimserver + JPlay), switch Lhy sw6 + FMC Lhy


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