Oui là d'accord Tchoum , c'est mieux formulé , car il est impossible qu'un trajet plus long amène à un délai de propagation plus court.
Mais comme je l'avais dit auparavant, le cerveau s'est habitué à la pièce en quelques secondes et en connait les dimensions qu'il intègre dans ses calculs . Il a même besoin des reflexions de pièce pour localiser , dans une pièce anéchoïque il n'y aucune localisation possible.
On est donc dans le compromis il faut un dosage de reflexions intelligement maitrisées.
J'ai étudié l'audition en physio mais je n'ai plus aucun court , je ne retrouve pas sur internet tout ce que j'avais appris sur le traitement de l'audition notamment la capacité du cerveau à trier les informations et les transformer . Je me rappelle bien que le cerveau s'adapte au local et traite les infos pour diminuer la part de réverberations gênantes . D'ailleurs le problème se pose pour les gens qui ont des implants auditifs , il faut essayer de reproduire des algorithme de calcul qu'opère le cerveau afin d'améliorer l'intelligibilité en milieu réverberant:
c'est tout ce que j'ai trouvé
https://www.researchgate.net/publication...verberants
Et c'est mieux évoqué ici au niveau de l'interprétaion de la parole mais ça s'applique aussi à la musique:
Filtrage de l’enveloppe temporelle
Selon les objectifs de la modélisation, les signaux transformés à l’issue de ces quatre étapes (amplification, filtrage, rectification et compression) peuvent
in fine être soumis à une cinquième transformation qui reproduit les effets d’un codage neuronal plus central, aboutissant à l’extraction des fluctuations ou modulations d’amplitude de la sortie de chaque filtre auditif, à savoir l’« enveloppe temporelle » du signal. Cette opération est réalisée de deux manières sur le signal issu de l’étape précédente : soit en appliquant un deuxième filtrage passe-bas de fréquence de coupure égale à ERB/2, aboutissant à l’extraction des modulations d’amplitude les plus lentes du signal (inférieures à quelques dizaines ou centaines de hertz) au sein de chaque canal, soit en appliquant une batterie de filtres passe-bandes larges (de bande passante égale à une octave) et accordés sur des fréquences de modulation comprises entre quelques hertz et quelques centaines de hertz. Ceci aboutit à une décomposition de l’enveloppe temporelle du signal, et au calcul d’une forme de « spectre de modulation » du son. Cette dernière étape de traitement est motivée par la découverte du rôle clé (et parfois suffisant) des indices d’enveloppe temporelle dans de nombreux phénomènes auditifs, et tout particulièrement l’identification du signal de parole. Comme indiqué plus haut (
cf. section « Sélectivité fréquentielle », p. 148), une intelligibilité parfaite de syllabes, mots ou phrases peut être obtenue sur la base de l’enveloppe temporelle de ces signaux extraite au sein de 4 bandes de fréquence indépendantes. Les indices d’enveloppe véhiculent donc l’information phonétique du signal de parole.
17Une application importante de ce principe repose sur le calcul d’un index – l’index de transmission de la parole (
speech transmission index, ou STI) – qui estime le degré d’atténuation des indices d’enveloppe temporelle d’un signal sonde (ayant certaines caractéristiques du signal de parole) lorsque ce signal sonde est transmis par un canal de communication donné. Cette mesure de la qualité de la transmission de la parole fondée sur l’enveloppe temporelle a connu un grand succès dans le domaine du traitement de la parole et de l’acoustique architecturale.