Hello,
Quelques ressentis de mes tests d'aujourd'hui. Après une belle séance d’écoute cette semaine chez Patatorz, le maitre de maison a insisté (peu de temps, c’est vrai…) pour me prêter le LUCIA et l’alimentation HYPSOS. Voici donc quelques impressions. Et grand merci à Ludovic pour le prêt, les conseils et pour le support technique.Si le test portait plus sur le module LUCIA, j'ai pu également tester l'alimentation HYPSOS FERRUM pour l'alimenter et découvrir HQ Player.
HQPLAYER – Plus simple que je ne le pensais et plus efficace que je ne l’imaginais, simplement en le mettant en service, sans rien lui demander…
L’interface n’est pas folle folle. Tellement d’options aux noms imbitables. On dit de lui qu’il est gourmand en ressources. Qu’il n’est pas donné. Je n’avais pas vu la simplicité d’emploi avec ROON… Bref, j’avoue que j’y allais à reculons et si on ne m’en avait pas fait la démo, je n’aurai pas envisagé de l’utiliser.
Une fois installé, tous filtres désactivés, il suffit d’ajouter HQPlayer dans les réglages généraux. Ensuite, j’ai pu tester facilement (simple changement de sortie audio dans ROON), l’apport de ce soft.
C’est clairement mieux avec. Plus de détails dans les arrières plans, plus de largeur de scène sonore, de localisation des instruments, de richesse et de précision sur les timbres.
Mes premiers pas avec ce logiciel sont vraiment surprenants, comment ajoute-t-il tout ce qu’on entend, sans qu’un seul filtre soit actif ? Mystère pour moi, mais à essayer.
Hypsos Ferrum – Bien « marketé » & belles performances
Une alimentation hybride de 80 W, utilisant le découpage et le linéaire, de 5 à 30 V, 6A. un joli design contemporain, des dimensions contenues et une interface étonnante, simple et conviviale. Le premier contact avec ce produit est vraiment convaincant. Le réglage de la sortie se fait au 1/10 de Volt prêt pour ajuster le sweetspot de chaque périphérique, la connectique donne confiance avec une prise solidement clipsée qui évite tout débranchement. Facile à intégrer, elle ne chauffe pas.
Sur le Switch ER elle est convaincante en échange de mon Uptone JS-2 ; pour faire court, elle fait jeu égal, avec des particularités de rendu sonore assez proches, plutôt difficiles à cerner - et donc à expliquer- dans les premiers essais rapides. Lors des tests d’écoute sans HQ Player, je lui trouvais une belle dynamique et une très bonne aptitude à tenir le grave ; avec HQPlayer, l’écart est moins marqué.
Sur le LUCIA Diretta, son utilisation (avec le câble en Y de GHENT AUDIO), en remplacement de la sortie réglable de mon HDPLEX 300 W s’est avérée là encore un peu plus flatteuse sur la dynamique, mais reste à juger sur un temps un peu plus long.
En revanche, le bond en avant que fait la SQ est sans appel, en utilisant les 2 alimentations, HYPSOS sur l’alimentation de l’USB (prise côté des 2 USB type A superposées et de l’USB type B) et HDPlex sur l’autre (côté prise Ethernet). L’énergie, la dynamique, la précision des instruments dans l’espace, l’image et la musicalité du système sont alors vraiment transcendées et la hiérarchie s’impose.
PS : Vite fait, elle marche très fort aussi sur la carte JCAT FEMTO aussi !
2 alims pour un total de près de 1800 € pour alimenter le module LUCIA, on peut évidemment interroger son portefeuille sur l’aspect économique, en revanche, pour qui doute encore de l’apport des alimentations de qualité, la réalité des faits devient juste évidente.
DIRETTA LUCIA – Un excellent target DIRETTA, à situer entre le NUC et les Big PC… ou le SPEC RMP-UB1.
Ce qui frappe d’abord, c’est la faible dimension du boitier - qui évoque le DIY bien fini, mais pas le produit de luxe. Puis la simplicité de remplacement avec le Target existant (mon petit Latte Panda à débrancher puis passer les USB et Ethernet sur le LUCIA, puis sélection du nouveau target dans l’ASIO Diretta et redémarrage de ROON).
Dans la config optimale (Hypsos + HDPlex en alim + HQPlayer en marche), la source franchi un cap : c’est la musique qui gagne sur tous les plans et le seul défaut que l’on peut trouver est… de gommer les faiblesses de son ancien système, mais auxquelles on s’est attaché.
Sur Malia (Convergences - Touching Ghosts – Boris Blank), la voix, très imposante avec mon LattePanda est redevenue à taille humaine, les basses de Feruccio Spinetti (Musica Nuda – Little Wonder - Ain’t no sunshine ) sont redevenues tendues et bien modulées, mais moins impressionnantes. Toutes les notes sont dégraissées, dans le bon sens du terme, puisqu’on sent plus de naturel dans l’interprétation, et/mais moins de démonstratif. Sur Madeleine Perroux, le naturel de la réverb (enregistrement en église), la dynamique et la précision (peut-être pas au niveau des enregistrements studio), la rythmique et l’ambiance sont au rendez-vous.
Lors de l’écoute chez Ludovic, le passage au SPEC à encore fait monter le niveau d’un bon cran sur tous les plans, pas photo pour moi...