Vincent. a écrit :
(07-18-2018, 11:50 AM)Jacques92 a écrit : ...
Ce chronogramme est presque choquant tellement il est loin de la réalité de comment on fait dans le métier de l'électronique numérique. C'est carrément de la desinfomation !
Pour quelle raison Jacques ?
Prenons le cas d'une liaison de transmission point à point avec un signal data et un signal de synchro (horloge). Par exemple I2S ou DSD.
Soit la transmission de synchronisation est décalée par rapport à la sortie du signal data de manière à tomber au milieu de la fenêtre temporelle durant laquelle la data est stable.
Soit le récepteur évalue la data de manière décalée par rapport au front de synchronisation (par exemple le récepteur lit sur front montant de la synchronisation alors que l'émetteur sort la data lors du front descendant).
Dans les deux cas, la donnée est lue par le récepteur en plein milieu de la fenêtre temporelle durant laquelle la data est sensée être validé. Si il y a du jitter dans la donnée ou dans le front de synchronisation, jusqu'à des valeurs extrêmes la transmission est totalement immune.
Le seul endroit de la chaîne où le jitter va poser un problème c'est quand il se retrouve sur le signal de synchronisation pilotant l'étage de conversion en analogique, car les valeurs analogiques sont alors sorties pas exactement aux bons moments ce qui déforme le signal analogique.
Donc si on considère que la données arrivent safe dans le circuit qui sort en I2S ou en DSD (monde informatique hyper résilient au rapport s/b et au jitter) et que la liaison audio I2S / DSD est correctement réalisée, le jitter ne modifiera aucune donnée numérique. Seul restera au final la partie du jitter d'horloge qui va se retrouver sur l'horloge pilotant la conversion analogique.
Personnellement je refuse de croire que les ingénieurs du monde de l'audio soient suffisant nuls pour ne pas savoir mettre en oeuvre une liaison I2S / DSD dont la validité des données numériques résiste au jitter de la source.