Le Forum Indépendant de la Hifi et des Audiophiles

Version complète : Dynamic Range et amplification
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pour revenir sur l'album de Keith Richard la seul qui passe c'est le premier morceau étrangement il est a dr 9 Après ca s'écroule à 4 pour les restes et la ca passe plus est ce le hasard j'aurais envie de dire que non mais beaucoup d'autre album qui ne passe pas chez moi on des dr qui tournent autour de 6

par contre sur le faite qu'il faille un système exeptionnel pour passer un Dr faible
j'aurais plutôt crû le contraire
et que pour passer un Dr élevé cest la qu il faut un système qui tien la route


Raphaël
@raphael
qu'un album ait un dr à 6 ne veut pas dire qu'il ait forcément été limité plutôt que le niveau a été monté jusqu'à cette dynamique.
Pour voir clairement l'effet d'un limiteur l'onde audio montre bien si tout est plat quand cela atteint le niveau 6 ou si le niveau de dr à 6 est atteint avec des pics naturels.
Il suffit pour cela d'un simple logiciel qui montre l'onde audio.

Comme dit plus tôt, si tu vois un gros coup de rabot sur l'onde, je te conseille de prendre ta plus belle plume et de dénoncer le gros foutage de gueule de te faire payer 15€ pour un si mauvais travail technique. ;-) Pour avoir des résultats, le mieux est d'aller à la source et j'encourage vraiment ce type de démarche simple.
faudrait que je regardes si avec jriver on peut faite ca regarder l onde, ca minteresse cette histoire
(07-27-2016, 10:06 PM)Raphaël a écrit : [ -> ]faudrait que je regardes si avec jriver on peut faite ca regarder l onde, ca minteresse cette histoire

Merci du coup j'ai écouté l'album j'avais laissé ça traîner depuis sa sortie mais je m'y suis mis après t'avoir lu. ;-)

Je pense que le mix a une gestion des pistes qui est très frontale, ce qui peut donner un peu l'impression de compression.
La prise est très claire, le son a une superbe texture mais tout est peut-être un peu trop près de nous.
Après c'est ce que les stones ont souvent aimé...
Ce que tu soulèves au fond , en tant qu'ingé son? (si je puis me permettre de tenter un résumé):
- c'est que l'audiophile fait souvent confusion dans l'origine d'un DR bas, et que souvent ce n'est pas tant l'usage du compresseur, mais la façon dont la prise de son et son mix sont faits, qui est l’origine des ressentis et mesures.
- c'est aussi que l'audiophile, qui avance dans son système hifi dans le sens de pouvoir mieux rendre les écarts de dynamique, devient allergique aux enregistrements à faible DR, mettant ce facteur en premier plan alors que l'enregistrement peut être souhaité ainsi. Ou dit autrement, un bon système doit pouvoir rendre les plus grands écarts de dynamique (fort DR), mais aussi pouvoir restituer sans les balancer à la gueule comme une droite, les particularité de bons enregistrements à faible DR, qui sont le fruit d'un choix dans la prise de son et le mix, et non une conséquence d'une post production compressant à la hache.

Oui? Non?  Angel

N'étant pas dans le métier, mais conscient que d'un bout à l'autre de la chaine de production les pieds ne parlent pas toujours à la tête, je dirais personnellement que je me fiche de savoir qui fait quoi, la responsabilité incombant à l'ensemble de la chaine en cas de travail saccagé... Même si il me semble évident cependant que les compentences et moyens associées à la prise de son sont primordiales pour le résultat final. Il me semble évident aussi que des choix sont faits dans la chaine de production, pour limiter la plage dynamique, parce que la majorité des consommateurs lambda ne disposent pas de matériel permettant de donner vie à un enregistrement à fort DR (autoradio, mini chaine, écouteurs....), alors on crée ainsi une vie artificielle à la musique (destructrice de tympans comme le mp3), on ne peut pas nier la "loudness war" quand même....?

Cordialement, Nico.
si je peux apporter ma pierre. il y a un mois j'ai entendu à la radio un groupe pop qui m'a plu. j'achéte donc le CD et là horreur , sur mon système même si je trouve tjrs les compo et le jeu des musiciens sympa, j'entend un son tellement compressé que c'en est désagréable. je vérifie la dynamic range : 5 . j'ai rangé le CD et ne l'écouterai donc que rarement.
(07-27-2016, 01:40 PM)tusoli5 a écrit : [ -> ]La dynamique de l'enregistrement de base est bonne, mais avec les dynamique d'aujourd'hui, en 2016, on a facilement le triple et justement on récupère encore plus de la dynamique réelle des graves, des ambiances et des réverbérations car l'espace dynamique d'enregistrement et de restitution est désormais décuplé par rapport au cd qui est très inférieur à ce que présente un son full bande numérique dans un cinéma actuel, ou des fichiers dsd, sacd, hd audio, dts hd, etc... actuels.


je crois aussi que comme le monde de la musique ne compose avec aucune norme à l'instar du cinéma, le résultat sera toujours aussi cahotique Confused

J'aimerais bien que Tusoli5, en tant que pro Wink , nous explique le paragraphe quoté?
N'y aurait-il pas une différenciation à faire entre débit, dynamique théorique des différents formats?
Qu'appelle-t-il "full bande numérique"?
Exploit-on déjà toute la dynamique du CD en 16/44?

je pensais que le niveau de basses d'aujourd'hui en musique était plutôt dû à la qualité technique du matériel dans les studios, à la capacité des machines électroniques de maintenant à descendre(mais aussi certainement à monter) vers des fréquences jusque là encore difficilement exploitables?

Merci de donner ces précisions  Shy
Il y a une dizaine d’année, quand j’ai voulu renouveler ma source numérique et y adjoindre  la lecture des SACD, j’ai finalement acheté un 3Dlab Millenium après de nombreuses comparaisons. La sortie se faisait en analogique et globalement, on pouvait considérer que les SACD apportaient plus de finesse que les CD. La différence en dynamique perçue restait discutable.

Quelques années avant, un ami propriétaire d’un grand studio d’enregistrement me disait que ses machines numériques n’arrivaient pas à battre ses anciens magnéto professionnels sur un certain nombre de critères d’écoute, dont la dynamique « perçue ».

Depuis, beaucoup d’eau est passée sous les ponts et le matériel numérique pro comme grand public ont fait leur révolution. Qu’il n’y ait pas trop de normes imposées en hifi nous laisse peut-être la possibilités de profiter de plus de progrès et de formules de lecture et de formats. Mais au final, aujourd’hui, les propositions de HD en téléchargement ou matérialisés, SACD, BR disques montrent-elles à l’écoute chez soi une amélioration flagrante par rapport au 16x44,1 ?  C’est plus que discutable. Les modes de lecture, de décodage, de transmission apparaissent plus influents que l’échelle ou la fréquence de numérisation. La qualité de l’enregistrement est considérablement plus importante que le format numérique . Un bon 16x44,1 dématérialisé va sonner extraordinairement bien. Et on peut être déçu par pas mal de HD, bons, mais sans plus. Le travail en studio justifie probablement d’autres moyens, mais l’intérêt des mêmes applications dans le domaine public restent à démontrer, à mon avis, et apparemment je ne suis pas le seul à le penser.

Je reste perplexe devant les considérations faites sur le DR. Si la mesure reflétait l’écrétage fait pour rendre un CD audible en bagnole, ce serai une vraie mesure de qualité. Mais il est d’autres situations où les instruments enregistrés ont un niveau minimum assez élevé, comme l’orgue par exemple, et alors le DR sera faible, mais dans le niveau le plus faible d’un morceau, il y a des signaux musicaux encore plus faibles qui sont malgré cela très importants pour la vérité du message, et qui participent fortement à la qualité de l’enregistrement, mais n’apparaissent pas dans la mesure du DR. Le DR ne donne non plus aucune idée de la microdynamique.

Quant au calcul de la puissance nécessaire en fonction du DR,  il me semble qu’il faut partir du niveau maximum, que l’on met idéalement au niveau maximum reçu en concert (classique ou acoustique) DANS LA SALLE DE CONCERT et à une place idéale. De là découle le DR vers le bas. On ne peut partir d’un niveau « moyen » qui n’a pas de logique en musique, et n’est pas une référence en quoi que ce soit selon les instruments puissants ou pas et les acoustiques amorties ou réverbérantes. La limite vers le bas va être confrontée au niveau de bruit ambiant de la salle d’écoute, et vers le haut à ce que cette salle d’écoute peut supporter sans renvoyer une réverbération masquant excessivement le message direct. Le calcul des puissances nécessaires dans ces conditions est beaucoup plus raisonnable. L’avantage dans certaines conditions des amplis hyper-puissants ne tient pas à mon avis simplement à leur puissance. Et la grande puissance s’accompagne très souvent de limitations qualitatives sur d’autres critères. Rien n’est simple.
(07-28-2016, 08:31 AM)tonton flingueur a écrit : [ -> ]
(07-27-2016, 01:40 PM)tusoli5 a écrit : [ -> ]La dynamique de l'enregistrement de base est bonne, mais avec les dynamique d'aujourd'hui, en 2016, on a facilement le triple et justement on récupère encore plus de la dynamique réelle des graves, des ambiances et des réverbérations car l'espace dynamique d'enregistrement et de restitution est désormais décuplé par rapport au cd qui est très inférieur à ce que présente un son full bande numérique dans un cinéma actuel, ou des fichiers dsd, sacd, hd audio, dts hd, etc... actuels.


je crois aussi que comme le monde de la musique ne compose avec aucune norme à l'instar du cinéma, le résultat sera toujours aussi cahotique Confused

J'aimerais bien que Tusoli5, en tant que pro Wink , nous explique le paragraphe quoté?
N'y aurait-il pas une différenciation à faire entre débit, dynamique théorique des différents formats?
Qu'appelle-t-il "full bande numérique"?
Exploit-on déjà toute la dynamique du CD en 16/44?

je pensais que le niveau de basses d'aujourd'hui en musique était plutôt dû à la qualité technique du matériel dans les studios, à la capacité des machines électroniques de maintenant à descendre(mais aussi certainement à monter) vers des fréquences jusque là encore difficilement exploitables?

Merci de donner ces précisions  Shy

@tontonflingueur
En effet, je reprends pour être plus clair (si j'y arrive  et c'est pas gagné, désolé)  Tongue :

la piste  audio de source, s'exprime en db/temps donc au temps t1 on a 0 db de signal, au temps 2 on a 5db de signal, par exemple, qui s'exprime en -5 et en 5.  On estime que la dynamique de cette piste est le niveau de db atteint par la courbe audio dynamique entre odb et son sommet.

Quand on est à t2 en 5db, sur un vinyl on a un signal moins puissant(en information) que sur un cd qui sera lui même moins puissant que sur un dsd. Même si on est à 5db sur tous, les dsd aura plus d'informations que tous les autres, le cd moins que le dsd mais plus que le vinyl et le vinyl moins que les autres. L'étendue de ces informations est aussi estimé être une "bande passante", qui se pense en capacité d'enregistrer de 0à 50khz de façon efficace par le nombre de fois que cet enregistrement peut être traité à la seconde.
 
Cette information/puissance est la bande passante de stockage de l'information possible sur les différentes technologies et peut aussi figurer la bande passante utile de restitution sur d'autres technologies.

Les signaux sur les trois technologies de support cités plus haut (vynil, cd, dsd) sont tous à 5db, mais pour le même volume de signal, le dsd, supérieur aux autres, aura une latitude de restitution de signal plus complexe et pourra à la fois exprimer plus largement une information plus "remplie" en grave, en aigus et en silences, réverbérations etc... que les autres.
L'encodage dsd (de restitution) permet ainsi de profiter mieux du signal source (d'enregistrement) pour le même niveau, il est donc plus puissant, ce qui ne veut par dire plus fort en volume et il a d'ailleurs l'avantage à volume similaire de moins saturer puisque qu'il gère mieux ses informations.
Pour comprendre cela on reprend la bande passante du cinéma jusque les années 70, qui était à peu de choses près celle de téléphonie filaire actuelle, ce qui fait comprendre pourquoi les voix de Michel piccoli, de Funes, Carry grant et tous les autres étaient nasillardes à souhait, ce n'est pas qu'on enregistrait avec des micro éloignés dans le coin de pièces, c'est juste qu'on ne pouvait enregistrer plus de puissance, la bande passante utile d'enregistrement était de faible puissance.

C'est ainsi que les premières bandes magnétiques, dépassant la puissance d'information (que j'ai appelé bande passante par "vulgarisation" mais que je ramène un temps à puissance d'information) du vynil ont permis de presser des vynils beaucoup plus purs qui ont fourni leur stockage d'information le plus "rempli" au vu de ce qu'on pouvait en tirer avant avec des bandes analogiques.
Le même effort arrive sur toutes les technologies d'enregistrement audio au fur et à mesure de leur utilisation pratique.
Cette bande passante de restitution ou puissance d'information s'exprime par l'étendue effective de chaque db enregistré en stabilité de 0 à 50khz ou plus, cela multiplié par la puissance en bits de calcul de cette bande passante utile (0à 50khz pour exemple) à la seconde, on a la puissance d'information enregistrable. En gros, combien de fois à la seconde on peut enregistrer la même bande passante de façon utile, stable de 0 à 50khz pour un signal de 0 à autant de db que voulu jusqu'à ce qu'on sature.



Aujourd'hui on dépasse avec les micros numériques l'intensité d'information d'un 32 bit 392khz pcm, on a des cellules qui convertissent une seule fois en numérique dès le mouvement de la cellule d'enregistrement du micro. On peut se passer du pcm et aller vers des signaux plus puissants types dsd 128 en natif par exemple (ou plus). Ensuite l'information numérique est récupérée entière et change le moins possible avec un contrôle du jitter etc pour garder l'information numérique inchangée, je n'entrerai pas plus loin dans cette description.
Donc on a une information d'enregistrement décuplée qui tient au matériel source d'enregistrement qui affiche comme courbe le fonctionnement de la seule cellule "pleine bande" (comme on dit) et sans passer par une déformation du spectre sonore ( stabilité des DB enregistrés de 0 à 50khz) due à la bande utile sonore d'une lampe ou autre transistor (qu'on appelle aussi bande passante et qu'on pourrait qualifier de restitution d'information du matériel).
Chaque matériel a une bande passante en fait, le micro en a,le preampli en a une, l'enregistreur en a une, les câbles analogiques en ont une, le lecteur cd, l'ordinateur, le dac, l'ampli et les enceintes en ont aussi.

C'est le même terme mais qui représente des façons différentes de l'utiliser en fonction de l'outil pratiqué pour faire du son, que ce soit en enregistrement comme en restitution.

Pour en revenir à la logique d'enregistrement des graves par exemples, jusqu'il y a peu et encore aujourd'hui en pratique (puisque tout le monde n'est pas encore complètement équipé de micros numériques à au moins 4k€ l'unité, eh oui c'est cher c'est du vol mais ça marche bien et encore ça monte plus haut) on enregistrait au mieux la batterie en passant par des micros à lampes spéciales qui permettaient de moins saturer que les micros à transistor sur des coups de grosses caisses et de caisses claires.
Puis une classe d (toujours analogue mais avec une rapidité de traitement digital dans le seul processeur) ont permis de faire des micros qui saturaient moins sur la puissance à enregistrer d'un coup de grosse caisse et de caisse claire.
Aujourd'hui, la cellule étant seule à convertir en information numérique on prend l'ensemble de son comportement et on dépend moins d'un transitor d'un fet ou d'une lampe qui est l'étage d'après, on est directement sur la cellule qui vibre, donc on "écoute" (au sens enregistrer) l'ensemble du fonctionnement de la bonne cellule appropriée pour la batterie dans le micro qui va bien.
Une cellule différente pour la voix, la guitare, le piano, la bonne cellule au bon instrument et aussi à la bonne prise d'ambiance, etc...
On peut donc enregistrer au même niveau qu'avant avec moins de saturation, moins de distortion et bien plus d'informations.


Ainsi, pour avoir un son bien rempli on a bien moins besoin d'ajouter de niveau pour retrouver les informations les plus discrètes puisqu'elles sont bien enregistrées. En gros, avec la bande passante analogique, on ajoute un max de niveau pour retrouver de petites informations même avec le meilleur matériel d'enregistrement possible puisque celles-ci manquent quand on les compare à des enregistrement plus puissants en informations. 
Si l'enregistreur doit respecter la dynamique trop forte du morceau (orchestre symphonique qui passe de légers pizzicatos à des forte tonitruants, chanteuse qui porte sa voix haut avec gloire, piano qui se déchaîne sur trois accords le tout en même temps), on enregistre à un niveau plus faible mais avec la puissance d'enregistrement du matériel actuel on a une bande passante utile absolument dingue face à ce qu'on avait avant et quand on développe l'audio pour lui donner un dr cible de 5, 6, 8 ou tout ce que vous voulez, on n'a plus à remonter au-delà pour ensuite compresser le son et garder le détail à un niveau "écoutable", on va plutôt laisser les pics atteindre ce niveau puisque tout est plus facilement là et nous avons donc moins besoin de compression car il y a plus de puissance d'information utile à écouter.


Tout cela se tient par le matériel actuellement disponible et laisse présager bien du plaisir d'écoute avec le matériel qui viendra à l'avenir.
C'est enthousiasmant !

Ceci est valable si tout est correctement respecté, dans le cas contraire, un sagouin peut très bien faire des enregistrements dégueulasses avec du matériel actuel comparé à un type qui maîtrise parfaitement son matos "old school" analogique sur enregistreur numérique (oui parce qu'aujourd'hui enregistrer en bande nagra c'est fini hein ou alors parfois pour faire genre et bien se compliquer la vie).


Attention, mon avis ne fait pas loi, il ne fait que décrire ce qui est disponible aujourd'hui pour faire du son en enregistrement / mixage.
Comme dit précédemment, si les mix vous semblent pourris vous avez à mon sens encore plus de raisons (qu'il n'en existait avant) de pousser un coup de gueule contre la production pour le travail dégueulasse effectué sur/pour leur artiste.

Sur la norme dans l'audio et dans le cinéma, je vais aller très vite et simplement.
Il y a des normes.
Pour différencier cela l'expérience est simple.
Vous allez dans un cinéma, vous écoutez les bandes annonces en faisant bien attention au niveau, à leur qualité, etc... vous verrez que les bandes annonces ne sont pas soumises aux normes de la diffusion du film (les sons sont dégueulasses, criards ou pas égalisés, les bandes annonces n'ont pas la même puissance de l'une à l'autre, trop faible, trop fort, son tout plat, etc...).
 Et vous serez bien soulagés en regardant le film qui suivra de constater que lui est bien paramétré, bien mieux mixé et respecte sa norme de diffusion audio de façon draconienne .
Quand on diffuse sur du 7.1 ou du atmos (64 voies indépendantes l'une de l'autre sur toute la salle de cinéma au total) il y a des normes et ne pas les respecter serait absolument catastrophique pour le résultat du film. Dans le cas de l'atmos, chaque enceinte se doit de respecter un certain volume minimal, maximal et moyen de fonctionnement pour que le résultat soit convainquant et le mix, une fois réalisé selon la norme s'adapte tout seul dans son algorythme de diffusion sur un processeur atmos dolby à 64 voies ou 7.1 ou 5.1 ou stéréo. Le mix des 64 voies contient son propre downscale et cela est vérifié, paramétré dans le mixage pour chaque configuration. Il n'ya pas un mix atmos, un mix surround et un mix stéréo, il y a un seul mix avec une norme qui le rend compatible multi-plateformes.
 Sans normes cela serait totalement impossible.
La raison du non respect de norme audio des bandes annonces est qu'ne bande annonce intervient souvent avant la fin du montage et de la production même du film, donc ce qui est dedans souffre d'un mixage des plus aléatoire, vite fait, à usage commercial rapide de promo et ne correspond pas au travail ni au niveau de la post production audio qui sera réellement effectuée sur le film final.
En gros, la seule chose qui soit sans normes et largement bidouillé dans le cinéma ce sont les bandes annonces. 
Dans la musique, la norme radio défini la norme du mix audio et à radio france on ne rigole pas avec ça par exemple.

Désolé d'être aussi long... Sad
Blush D'avance, excusez-moi.

Pour ce qui est de la dynamique du cd, un cd peut faire du 24bit 192khz les doigts dans le nez, ce sont les convertisseurs de lecture qui sont normés à 16 bits /44.1khz.

Afin de récupérer la totalité du signal d'un 16bits/44.1khz, qui est absolument magnifique à écouter, il suffit de mettre un bon dac assez puissant pour la gérer totalement, puis un ampli assez honnête et transparent pour restituer l'information du cd dans sa bande passante utile et enfin une paire d'enceintes qui toutes catégories confondues saura respect cet afflux d'information, de puissance et d'intensité dans sa bande passante utilisable, le tout avec des câbles qui permettent cela, sur un courant où la phase et le neutre son respectés, dans une pièce qui n'est ni trop petite ni trop grosse pour les enceintes utilisées à leur meilleur volume de fonctionnement en fonction du comportement de l'ampli.

C'est tout à fait faisable et pour cela je renvoie à la catégorie optimisation de sa pièce d'écoute et de son matériel hifi. Wink

Pour ma part, je travaille sur du matos audio (enceintes) qui justement respectent les signaux plus modernes, plus puissants afin de donner à ceux qui le souhaitent un matériel qui pourra leur faire entendre la "nouvelle" bande passante d'aujourd'hui tout en profitant au maximum de celle utile jusque là (qui peut le plus peut le moins), le tout sans se mettre à cramer sous la surexcitation que ces informations plus nombreuses apportent aux moteurs des hp utilisés.

Rien de très compliqué, juste du bon sens, on a plus d'information, il faut l'entendre,.
C'est possible? 
OUI
Cool Merci pour ce complément de texte et ces informations détaillées.

Je me permets juste de rajouter sur les cinémas le fait que, malheureusement, peu de salles y compris les "Atmos", rendent justice au travail fait en studio. Les calibrages tant audio que vidéo d'ailleurs, sont faits et laissés à l'appréciation des exploitants et s'apparentent souvent à du grand n'importe quoi!.
En revanche, on peut se rapprocher plus de ces normes à la reproduction dans de petites salles HC même si ces dernières présentent aussi d'autres "problèmes"...

Donc si on résume, les moyens techniques sont là, pas forcément maniés à bon escient et pas facilement reproductibles chez soi Big Grin .
Bref, en raccourcissant un peu rien de nouveau sous le soleil  Cool . Big Grin
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