Un petit peu de musique classique ...

[KenObi]

Le requiem de Mozart ?
Plein de bonnes versions.

Il y a quelques jours, dimanche, sur Arte, une belle version live, captée dans la Sagrada Familia...

Sinon, leur faire voir Amadeus de Miloš Forman, où Salieri aide Wolfgang à composer le confutatis... assez magique. En oubliant l'authenticité historique très douteuse de cette rivalité meurtrière mais très bien orchestrée par le réalisateur, je trouve fascinant cet exercice imaginé de composition en direct.

Anecdote perso : pour un mien anniversaire, des copains de lycée ayant eut vent de mes goûts excentriques - déjà tout jeune !!! - pour le "Classique" m'ont offerts le double vinyle BO du film, alors que Mozart faisait partie des compositeurs qui me barbaient copieusement (avec Schumann et d'autres). Forcé d'écouter ce cadeau, à travers son Requiem et son concerto n°20, j'ai découvert un Mozart délectable avec lequel je me suis réconcilié. 

Plus tard, lors d'un cours en amphi, casque de Walkman® en place, un copain m'a ravi les oreilles d'une version de Karajan (1976 ?).

[thomasv]

Cette version de 1976 (dont j’ai mis le lien) est généralement considérée comme la plus aboutie des 3 que Karajan a enregistrées.
J’aimais son côté intense, grandiose et dramatique. C’est une forme de perfection même si maintenant ça m’effraie un peu.
Le requiem de Bohm apporte plus de douceur et d’humanité.
Dans les deux cas on reste dans une approche solennelle, majestueuse et « romantique ».

[mishelinka]

En passant, Thomas, très, très bon le Haydn du Quatuor Arod (écouté ce matin à volume « soutenu »). Excellente prise de son, ce qui est un réel « plus ». Par rapport à ma version des Festetics, je les trouve beaucoup plus « speed », peut-être un chouïa trop pour l’instant ? À vérifier sur la durée… 

[thomasv]

Yes j’ai le même ressenti. Je les trouve impressionnants dans les deux premiers. Mais à force de virtuosité hyper contrôlée ça donne un résultat très cérébral, analytique alors que Haydn peut aussi être charmant, gracieux etc
(Le London Haydn quartet est mieux pour ça).

Ce que je trouve intéressant c’est que la rapidité des Arod ne les fait pas tomber dans la vivacité sautillante systematique de certains baroqueux. J’y vois plutôt une influence de Glenn Gould (que j’apprécie plus que toi): clarté, structure, énergie.
Je me fais peut-être des idées mais je sens l’ombre tutélaire de Gould planer sur pas mal d’interprètes actuels.
Par exemple le dépouillement et le refus du sentimentalisme de ce superbe enregistrement de Scarlatti, quelle différence avec Horowitz ou même Pogorelich !


https://www.qobuz.com/fr-fr/album/scarla...e2f8zaau9a

À écouter aussi quand les voisins sont au travail… même si c’est sans doute plus une version pour l’Aredien que pour toi !