Article sur Hi-Res, PCM, DSD, DXD....

[Phoebus]

Bonjour,

Un article qui date de 2018, mais retrace de manière résumée, mais claire, l historique des formats, et qui en explique les différences.


https://www.on-mag.fr/index.php/topaudio...-l-ecouter

[mishelinka]

Excellente piqûre de rappel que ne saurait faire de mal, merci… 

[mélaudiophile]

Il y a une erreur: dop n'est pas une conversion en pcm mais un encapsulage pcm pour passer du dsd par des interfaces qui ne le passent pas, comme spdif- mais ça reste du dsd.
Jean

[Steph44200]

Coucou Jean   

Toutafé : DoP = DSD over PCM

[floyer]

Oui... Faire du DoP, c'est un peu comme prendre un SACD, et lui coller un post-it "ceci est du PCM".

Cela peut surprendre, mais S/PDIF marque le format sur 1 bit. Donc normalement, c'est soit (1) du PCM, soit (0) du compressé IEC 61937... il n'y a plus de codes disponibles pour dire ceci est du DSD.

Le DoP met le bit à 1 (PCM)... et utilise d'autres conventions pour qu'à la lecture ce soit interprété comme du DSD.

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Il y a des passages curieux :

Citation :La conclusion de nos écoutes était étonnamment toujours la même : l’enregistrement masterisé en DSD sonnait mieux, et était toujours plus fluide [...]. Aussi bien un SACD avec un enregistrement masterisé en DSD que le DVD-A avec l’enregistrement en DSD transcodé (DoP) en 24 bits/96 kHz étaient meilleurs que le SACD et le DVD-A issus du master PCM 24 bits/96 kHz !!! La différence de musicalité pourrait donc venir de l’étape de mastering, et le résultat positif à l’écoute est d’autant plus étonnant que le DSD prend pour encoder la même musique beaucoup plus de bits au total (et donc d’espace-disque) que le PCM.

Si je résume, le format qui prend plus de place sonne étonnamment mieux. (Je serais surpris par l'opposé !). Et le DVD-A avec l'enregistrement en DSD trancodé (DoP) me laisse perplexe.

Ou encore :

Citation :De son côté, le PCM ajoute une étape de sommation, pour générer une suite de 16 ou 32 "0" et/ou "1" pour fabriquer chaque échantillon. Cela demanderait davantage de précision, et compliquerait la tâche ce qui donnerait un résultat moins fluide une fois retransmis à l'écoute.

Pour être précis, il faudrait énumérer les diverses technologies de DAC (R-2R, delta-sigma, autre ?...). En R-2R... la sommation est réalisée par les résistances nativement (mais oui, il faut des résistances bien calibrées).. EN delta-sigma, en gros on converti en DSD, donc oui, là autant être en DSD de bout en bout. Mais il semble que les bons R-2R ont plus la cote que les delta-sigma (https://sw1xad.co.uk/technology_post/del...c-designs/).

Il me semble que le concept de DSD vient de l'analyse d'une chaine complète : ADC/delta-sigma - conversion PCM --------- suréchantillonage/delta-sigma/DAC... qui peut être simplifié en ADC (sigma-delta) ------------------ DAC (sigma-delta) : bien plus simple, mais difficilement comparable sur le plan théorique avec une approche avec DAC R-2R.

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Sur les filtres liés à la production de CD, il y a plus à dire. Enlever des fréquences inaudibles ne semble pas gênant a priori. Je pense que ce qui gêne le plus est que l'on utilise des filtres avec des ordres (pentes) très élevés ce qui peut générer des artefacts. Et on n'a pas le choix : l’échantillonnage effectue un repliement de spectre - aliasing en anglais - (les ultrasons sont enregistrés dans les fréquences audibles), donc il faut enlever énergiquement les ultrasons avant échantillonnage 44,1kHz.

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Enfin le pré-mastering... en général, c'est fait désormais sur PC/Mac avec des logiciels dont les plus connus/réputés sont Cubase et Protools. Aucun des deux ne supporte nativement le DSD. Mention spéciale pour Pyramix qui semble être le DAW qui supporte DSD (Ceci-dit un PCM 24bits/384kHz (DXD) devrait se convertir sans trop de perte de qualité).