Mes mono blocks SET - 6P45S et EL802 - 12W

[aknaydenov]

Bonjour á tous!
Enchanté de vous présenter un projet qui, malgré m’avoir coûté des années d’essais et des finances, me rapporte encore de l’émotion magnifique, pour laquelle j’ai toujours rêvé.
Le premier coupable qui ma contaminé avec la magie de amplis á tubes, en particulier les amplis en classe A SET, était un audiophile local en 2012. J’étais tout débutant, tout nu dans le domaine de l’audio hi-fi et le DIY. Je n’avais pas la moindre idée de la fonction d’un tube e d’un ampli. Le niveau de la mer m’était aux pieds, c’est á dire.
C’était un SET de 3,5W de puissance de sortie, construit á la base des tubes russes 6N6P, 6B4G et EZ81. En termes de qualité des composants jugés par mon point de vue présent, ce n’était pas terrible du tout. Mais... le son qui a sortit de mes hornes pas cher construit avec un Fostex Fe103 était... magique ! Je me suis convaincu, que le SET était mon choix !
 
Avoir commencé un boulot bien payé dans le domaine des effets spéciaux en cinéma, peux á peux j’ai commencé de me procurer des pièces de construction. J’ai choisi un schéma avec le même tube 6B4G, pilote par 6N8S. En même temps, je me suis socialisé avec la plupart des audiophiles locaux, qui m’aidaient pendant ma quête high-end avec des pièces et des conseils utiles.
Mon premier essai construit... bien, pathétique de mon point de vue présent. Les élément collés á la superglue sur une construction de panneaux plaquées á deux étages. Des fils chaotiques partout. Les définitions comme points opératifs des tubes, amplification de l’étage, inductance, réactance, résistance d’entrée et de sortie m’étaient étrangères. Mais je lisais et j’expérimentais pendant mon temps libre, sans arrêter.
Petit à petit, j’accumulais de l’expérience unique. Je me convainquais dans la différence sonore des différents éléments comme les tubes, puis les condensateurs. D’abord ceux de couplage, puis ceux dans l’alimentation. Puis le son du câble est apparu. Les differents fils. Les points opératifs. Les câbles d’alimentation. Les ferrites sur les fils. Les résistances. Mon ampli et mes autres créations n’avaient jamais une bonne apparence externe, car mes priorités étaient d’améliorer toujours le son et logiquement de ne pas arrêter les essais. Ces derniers étaient la clef qui me guidait vers l’expérience unique.


Quelques photos de mes premiers essais en 2012-14 :D                                   


        
 
Si je dois me rappeler de mes expériences pendant ces années, j’ai essayé plein de choses, mais je suis conscient que la fin n’est jamais. Je suis obligé d’essayer encore et encore. ...tubes pilotes, tube de sortie, tubes diodes, tubes a chauffage direct et indirect, tubes a l’anode solide ou grille, tube diodes a vapeur de mercure ; condensateurs russes, chers, pas chers, teflons, papier en huile, polycarbonate, condensateurs dans l’alimentations, des bobines dans l’alimentations en noyau EI, noyau C, des résistances, les fils, la direction des fils, l’importance des prises RCA et HP, l’importance du diélectrique et de la géométrie des câbles, les câbles numériques, les prises secteurs, le éléments dessous les appareils, les pièces en bois dans la chambre d’écoute et plein d’autres...
Bref, pendant ces années, mon ampli a enduré quelques versions de constructions. Maintenant il est dans un état que je vais vous présenter ici. D’abord je voudrais faire des petites introductions sur chaque détail de sa construction.
 
Choix du châssis.
L’expérience acquise pendant tout ce temps m’a appris, que le matériel du châssis est un élément très important (comme tous les autres) et ne dois pas être sous-estimé. En ayant quelques mentors d’ou leurs résultats excellents en audio parlaient deux mêmes, j’ai décidé de poursuivre leur style, ça veut dire bois massif, épais et solide. Le pin était mon choix, car il n’était par cher et était équitablement neutre comme signature sonore. J’ai aussi considéré de le fabriquer énorme, car je savais déjà très bien, que le high-end nécessite du poids et du volume. Bien sur, je savais bien que les tubes chaudes, dissipant 45W en classe A, ne pouvaient pas contacter du bois tout nu. Alors j’ai commandé des planchettes en 4 mm aluminium au laser, puis suivies dune anodisation en noir.

              

Choix de l’alimentation.
Aucun ampli n’est pas meilleur que son alimentation, je dirais. C’est un domaine vachement sous-estimé par beaucoup de débutants, alors que c’est lui qui commande une grosse partie de la qualité du son final de l’ampli et tout autre produit audio. Les topologies aux lesquels je me suis arrêté, sont :
-Redressement aux tubes.
-Filtrage après le redresseur á première bobine (LC).
-Le moindre de filtres LC si possible.
-Bobines sur des noyaux irréprochables, tournées par moi même et sectionnées.
-Transformateur d’alimentation sur un bon noyau, a basse induction et une capacité parasitaire très faible
-Transformateur d’alimentation sépare pour le chauffage des tubes.
-Condensateurs de filtrage irréprochables.
-Q des filtres LC assez affaibli et fréquence de résonance dessous 7 Hz.
-Un bon fil pour câblage avec sa direction déterminée a l’oreille et une connection des masses prudente.
-Des bonnes embases IEC et des bons cordons d’alimentation.

          


Choix des tubes et de la topologie d’amplification.
Ironiquement, les tubes d’amplification sur mon ampli sons unes des pièces les moins chers. Mon choix était le EL802 branché en triode comme étage de pilotage, et le tube 6P45S de sortie, branché aussi en triode. La connection intermédiaire favorite était  par transformateur intermédiaire 1 : 1. Ce transformateur, ainsi que le même de sortie, sont tournées par notre maître local de transformateurs sonore et atteint une bande de 15Hz a 120kHz a -3dB. Les noyaux sont en forme C, lamelle mince. La EL802 en triode donne une résistance de sortie d’environ 1,6k parfait pour piloter mon transfo intermédiaire qui à une réactance de 6k a 30Hz. Je laisse ma bobine secondaire non chargée par résistance. Le gain total est d’environ 59.
La 6P45S en triode a une Ra d’environ 450R, parfaite pour piloter le transfo de sortie avec une impédance primaire de 2,4k. Pour l’instant, la polarisation de la grille sur la 6P45S est automatique, alors que celle de la EL802 est faite grâce a une pile Varta a l’oxyde d’argent 1,55V. Ayant fait des tests avec plusieurs piles, c’est la seule qui était digne de se battre contre un Blackgate FX dans la cathode. Elle a aussi une résistance de série dans la grille obligatoire contre des oscillations potentielles.

    


Autres
Le câblage interne est réalisé à la base de Neotech UP-OCC avec sa direction écoutée a l’oreille. Les prises des hauts parleurs sont du cuivre massif dorée de BP-252G de Kacsa. Ils étaient battues par les Cardas en cuivre massif, qui étaient super adictifs, mais malheureusement ils n’étaient pas de ma propriété et je devais les rendre a leur maître. Les prises RCA sont les Kacsa RJ-133RT au rhodium. J’avoue que je n’ai pas encore fait des essais avec d’autres RCA de haut niveau. Les tubes de redressement sont la AZ11 Telefunken pour l’alimentation du pilote et EY83 Telefunken pour celle du tube de sortie. J’ai été empoisonne après avoir essaye une AZ11 a l’anode en grille, mais malheureusement je devais les rendre a leur maître. Les Telefunken ont une signature superbe est magnifique.

   
 
 
Sécurité et précautions de dangers
Je sais que c’est mon point faible. La plupart de vous ont probablement déjà noté ma négligence de la sécurité électrique. Je tiens à dire, que je suis seul à utiliser mon installation et je confirme l’absence d’enfants et d’animaux dans ma chambre d’écoute.
Pourquoi ce style ? Bien, c’est relié avec l’apparence de mes œuvres jamais mise à la fin. Cela, car j’aime toujours expérimenter et mon installation audio est mon endroit d’expérimentation numéro 1.
A part de cela, je suis extrêmement attentif en travaillant avec des tensions hautes, pendant la réalisation de mes œuvres.
 


Schéma
Et bien sur, sa majesté, le schéma. Les noms des composants actuels sont marqués dedans :
      



Et à la fin, des que je peux, je ne m’arrête pas de le modifier.  Qui sait, il pourra avoir une autre version l’année prochaine ou l'autre? :D

Merci pour votre attention. Je suis très amical vers chaque question de votre part.

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Mes excuses pour la deuxième réponse directement après la précédente, j'ai oublie la limite des photos, alors je voudrais les rajouter ici.

Et quelques photos finales:


                    

[Olivier]

Et ben !! Chapeau bas ! monsieur !

[Jacques92]

Grandiose ! Ils sont trop beau les transfo interstage !

[Fredo]

Félicitation. très beau projet.

[Vincent.]

Superbe projet, bravo !

[aknaydenov]

Merci à vous !
A cause de mon déménagement actuel, je n’ai pas du temps libre pour faire des modifications sérieuses. Mes transfos de chauffage sont à changer, car ils ont des lamelles détachées quelque part et cliquettent à 50Hz et ses harmoniques.
J’en ai tourné des nouveaux, sur un noyau double C qui a une surface et perméabilité plus importantes.  J’ai aussi ajouté un écran électrostatique. Ils ont deux bobines secondaires de 6.3V à 5A à une densité de courant de 2.5A/mm2

                                     

                             

Comme autres plans, je voudrais aussi :
-Car recement j’ai changé les tubes diode ITT500 avec EY83 Telefunken, leur attacher les prises aux châssis correctement, car pour l’instant, ils sont attachés grâce aux fils à l’air pour l’essai.
-Fabriquer une alimentation pour polarisation fixe du tube de sortie. Car je suis conscient que chaque élément doit être absolument parfaits,  je suis encore avec une polarisation automatique. La topologie sera avec un bon transformateur au noyau C, un tube de redressement, et un filtre LCRC avec une bonne bobine, condos et résistances.

[aknaydenov]

Salut à tous,

Maintenant, en écrivant ce message, j'ai le monoblock gauche sur mon bureau à-côté de moi qui se repose. Le monoblock droit par contre travaille en mettant de la belle musique, maintenant avec une polarisation fixe au tube de sortie. Cette dernière j'ai réalisé avec un transformateur 7,5V-2x110V branché vers le chauffage. Les diodes de redressement sont BYV26C et le filtre est un simple RCRC, fait avec des résistances Philips, condensateur premier RIFA PEG123 et Mundorf Audiophiler comme deuxième.

Les nouveaux transformateurs de chauffage sont aussi montés. Je suis super-content d’écouter le manque de bruit, ce dernier qui m’énervait auparavant avec les anciens russes.
Et aussi! Les "binding posts" ont reçu un peu de changement cosmétique, les fils du transfo de sortie ont été couvert avec du coton peint en jaune et le tube de sortie à finalement eu son chapeau d'anode. Les simples raisons sont de nature esthétique et de sûreté.
Espérant que le travail continuera bien, le deuxième monoblock sera prêt vers ce week-end.

Et voici quelques photos:


                                                           

La dernière photo représente mon porteur à pile de polarisation fixe pour le tube d’entrée.