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04-09-2019, 01:05 AM
(Modification du message : 04-09-2019, 01:10 AM par a supprimer merci.)
Dans l'immense chaos qu'est la gestion des méta-données musicales aujourd'hui, une source d'espoir avec le développement d'un nouveau standard pour la capture et le partage d'information sur les enregistrements musicaux, du studio jusqu'à la distribution:
https://www.irma.asso.fr/La-gestion-des-droits-de-la
https://kb.ddex.net/plugins/servlet/mobi...w/11600104
https://kb.ddex.net/plugins/servlet/mobi...w/13468546
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Merci. Lecture très instructive ! Cela rejoint quelques débats sur le forum de Roon concernant la qualité des metadata
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04-09-2019, 07:32 AM
(Modification du message : 12-26-2019, 01:20 AM par a supprimer merci.)
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05-29-2019, 10:21 PM
(Modification du message : 12-26-2019, 01:20 AM par a supprimer merci.)
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05-30-2019, 11:23 AM
(Modification du message : 05-30-2019, 11:26 AM par mélaudiophile.)
Salut,
je ne saisis pas en quoi l'absence ou l'inadéquation de metadatas pourrait faire perdre des millions aux ayant droits...
On a toujours le titre et l'interprête, cela suffit - royalties par la maison de disques, droits d'auteur par la SACEM ou autres...
Si l'on considère l'époque précédente avant internet, comment faisait-on? Les radios faisaient la liste des morceaux, les films ou émissions de TV ou pubs demandaient les droits, les supports physiques étaient comptabilisés, les listes des morceaux des concerts étaient envoyées... Ensuite la SACEM et les organismes équivalents distribuaient l'argent...
Actuellement où est la différence ? C'est idem, il faut juste ajouter les sites de téléchargement ou de streaming qui communiquent à qui de droit sur la vente des morceaux par téléchargement, sur les morceaux en streaming; c'est encore plus facile à faire avec l'informatique . Quant on demande un morceau c'est simple: titre et interprète suffisent à la maison de disques et à la SACEM(en france) qui ont toutes les infos pour distribuer l'argent.
je crois plutôt que le problème gît plutôt dans la très faible rémunération associée aux nouvelles formes de distribution qui paient des cacahuettes, et au piratage ou à la triche.
Jean
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(05-30-2019, 11:23 AM)mélaudiophile a écrit : Salut,
je ne saisis pas en quoi l'absence ou l'inadéquation de metadatas pourrait faire perdre des millions aux ayant droits...
On a toujours le titre et l'interprête, cela suffit - royalties par la maison de disques, droits d'auteur par la SACEM ou autres...
Si l'on considère l'époque précédente avant internet, comment faisait-on? Les radios faisaient la liste des morceaux, les films ou émissions de TV ou pubs demandaient les droits, les supports physiques étaient comptabilisés, les listes des morceaux des concerts étaient envoyées... Ensuite la SACEM et les organismes équivalents distribuaient l'argent...
Actuellement où est la différence ? C'est idem, il faut juste ajouter les sites de téléchargement ou de streaming qui communiquent à qui de droit sur la vente des morceaux par téléchargement, sur les morceaux en streaming; c'est encore plus facile à faire avec l'informatique . Quant on demande un morceau c'est simple: titre et interprète suffisent à la maison de disques et à la SACEM(en france) qui ont toutes les infos pour distribuer l'argent.
je crois plutôt que le problème gît plutôt dans la très faible rémunération associée aux nouvelles formes de distribution qui paient des cacahuettes, et au piratage ou à la triche.
Jean
N'y a-t-il pas quand même un jeu pervers entre les différents intéressés autour de détails d'écriture, d'orthographe, etc...?
Par ailleurs, pour les royalties, il n'y a pas qu'un artiste, mais aussi le compositeur, l'auteur, qui sont parfois différents de l'interprète. Et là je pense que cela coince du fait de l'absence de métadonnées à ce niveau la plupart du temps. Du coup le référencement, qui fait loi, est parfois dilué dans une simplification des données disponibles. Je pense qu'un premier problème est celui du travail à faire pour indexer correctement les auteurs compositeurs si ils diffèrent de l'interprète, mais ce travail n'est pas bien fait par les plateformes de streaming.
Sans compter que l'honnêteté sans faille des entreprise type iTunes et Cie... J'en doute fortement. Et si ils peuvent gratter 30k€ par ci et 40k€ par là, ils ne s'en priveront pas.
Et les organismes de contrôle publics doivent aussi subir la même chose que les autres secteurs: l'amputation des moyens financiers et humains, ce qui n'arrangent pas les choses. Je pense donc qu'entre le manque de moyen de contrôle et la multiplication des supports et possibilité d'écoute, les choses ont changé, et qu'effectivement il devient de plus en plus difficile d'y voir clair. Déjà rien qu'en s'intéressant aux métadonnées chez soi, on s'aperçoit que, dès qu'on s'éloigne des musiques les plus connues, les compositeurs manquent souvent, et qui plus est, qu'il est parfois difficile de trouver des infos fiables à ce niveau.
Dans un monde idéal, par contre, des métadonnées complètes contrôlées systématiquement par des organismes compétents et aux moyens adaptés ne seraient pas un frein à la redistribution des droits en bonne et due forme.
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05-30-2019, 12:08 PM
(Modification du message : 05-30-2019, 12:22 PM par mélaudiophile.)
Oui, pour toi ou moi les métadonnées manquent ou sont incomplètes, mais la plate forme qui a acheté le morceau sait à quelle boîte elle l'a acheté, qui sait qui est le compositeur (droits déposés), qui connait le contrat pour les royalties, etc....
Je ne vois pas en quoi les métadonnées serviraient en plus - sauf l'utilité pour les playlists pour les logiciels qui indexent les morceaux, chose dont je ne me sers pas pour le problème indiqué: pas de métadonnées ou mauvaises ou incomplètes au fil des années ou des rips, et je m'en passe très bien car je pense connaître ma discothèque suffisamment.
Ce que tu dis "pour les royalties, il n'y a pas qu'un artiste, mais aussi le compositeur, l'auteur, qui sont parfois différents de l'interprète" est un fait depuis toujours, la SACEM et autres s'en occupent, rien de nouveau, et ça a toujours été traité - par ex McCartney pourrait vivre seulement avec les droits de "yesterday" qui rapportent des millions par an depuis 1965.
Mais je le répète, pour moi le problème est dans la malhonnêteté, et le piratage, et surtout la faible rémunération pour le streaming:
jean
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05-30-2019, 12:18 PM
(Modification du message : 12-26-2019, 01:20 AM par a supprimer merci.)
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(05-30-2019, 12:08 PM)mélaudiophile a écrit : Oui, pour toi ou moi les métadonnées manquent ou sont incomplètes, mais la plate forme qui a acheté le morceau sait à quelle boîte elle l'a acheté, qui sait qui est le compositeur (droits déposés), qui connait le contrat pour les royalties, etc....
Je ne vois pas en quoi les métadonnées serviraient en plus - sauf l'utilité pour les playlists pour les logiciels qui indexent les morceaux, chose dont je ne me sers pas pour le problème indiqué: pas de métadonnées ou mauvaises ou incomplètes au fil des années ou des rips, et je m'en passe très bien car je pense connaître ma discothèque suffisamment.
Ce que tu dis "pour les royalties, il n'y a pas qu'un artiste, mais aussi le compositeur, l'auteur, qui sont parfois différents de l'interprète" est un fait depuis toujours, la SACEM et autres s'en occupent, rien de nouveau, et ça a toujours été traité - par ex McCartney pourrait vivre seulement avec les droits de "yesterday" qui rapportent des millions par an depuis 1965.
Mais je le répète, pour moi le problème est dans la malhonnêteté, et le piratage, et surtout la faible rémunération pour le streaming:
jean
Comme le dit Paulw, je crois que la perte de données n’est pas négligeable.
Pour les stars ou même le classique, les choses sont moins complexes, c’est sur, mais en revanche, pour ne citer qu’un exemple: sur l’anthologie de Duane Allman, j’ai peiné à trouver des informations sur les compositeurs de certains morceaux, les prénoms n’etant pas mentionné été parfois il y a des homonymes. Ces infos tronquées peuvent conduire à des erreurs, ou des omissions de référencement de la part des plateformes de streaming.
Je ne parle même pas de la musique folklorique où de nombreuses infos se sont perdues dans les meandres de l’approximation présente et aussi passée (Le referencement de certaines informations est parfois douteux, et cela n’est pas nouveau, que ce soit en demat ou sur une pochette papier). Alors ce n’est pas, contrairement à Yesterday, des montants aussi délirants, mais tout mis bout à bout ça fait des sous quand même.
Si la structure publique qui est censée faire respecter ces lois ne peut plus être aussi vigilante qu’auparavant faute de moyens, vu la multiplication des plateformes musicales ou autres, il ne faut compter que sur l’honnêteté des intervenants, dont certains ne paient déjà même pas leurs impôts...
Après, je suis d’accord avec toi que le manque à gagner du piratage est aussi non négligeable, ainsi que la gourmandise toujours plus grande des distributeurs.
Ce qui m’ennuie, c’est qu’à cause de gueguerres économiques et de manque de respect de ce qui fait la musique aujourd’hui (Interprête, accompagnants pour la couleur sonore, compositeur et auteur évidemment, et prise de son selon le lieu et l’ingenieur du son), on a pas accès à une base de données publiques répertoriant toutes ces données, ce qui, au passage nous permettrait à nous autres auditeurs de référencer nos fichiers demat de manière bien plus rapide et simple.
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