(07-28-2016, 05:53 PM)Chet a écrit : Si je comprends un ch'tit peu, le DSD est au CD ce que la FM est à l'AM...
Si on module sur 1 bit, en fréquence, dans ce cas, le théoréme de Shannon est un autre sujet.
Vu de (très) loin, je m'approche d'une analogie correcte ou pas ?
PS : Ceci n'est pas un Troll !
C’est pas ça du tout. En fait, la puissance du bit transcende la latitude et la longitude du message musical et le téléporte dans la source originale du bois dont on fait les caisses d’instruments, donnant une information perdue habituellement sur les raisons de telle résonance de matière, et ceci au moins 128 fois par seconde, ce qui demande quand même un minimum d’attention, voire un entrainement militaire des esgourdes, peut-être même une extension chirurgicale des pavillons pour arriver à profiter des 100khz dans l’aigu, que même les chiens peinent à capter, mais tant pis pour eux, d’ailleurs, puis mon chien n’aime pas le clavecin, mais faut dire qu’il est un peu vieux, et même un peu empaillé, ce qui fait que son ouïe un peu basse n’étonnera personne, contrairement à ces professionnels qui avec des zéros et des uns, et rien d’autre, entendent un son analogique et pas crénelé, mais là, cela doit être de l’auto-suggestion intensive, parce que moi, je n’ai aucun mal à entendre les créneaux (surtout ceux de ma femme) d’autant plus qu’en DSD 64, il n’y en a que environ deux millions huit cent vingt deux mille quatre cent par seconde, et il faudrait vraiment être débutant pour ne pas entendre la signature acoustique saccadée de ce genre de format, mais je dois reconnaître qu’avec le DSD 256, je commence à avoir du mal à identifier chaque bit et savoir s’il est bien propre ou complètement coloré, voire pas beau et distordu ou si sa bande passante personnelle serait bêtement limité à 22 kHz, ce qui en puissance d’information serait une chute libre, honteuse vu les capacités du matériel de studio actuelles, mais bon, si la micro-information la plus micro peut raser les -120 db, les doigts dans le nez, c’est effectivement la solution pour éviter que l’air passant dans nos naseaux remonte les trompes d’Eustache et vienne saccager notre perception des détails, que pourtant je n’avais pas si mal avec les vinyls sans les doigts dans le nez, ce qui aurait pourtant été utile, vu la poussière que ces saloperies ramassent, mais malgré tout, avec leur DR de limace arthrosique et leur bruit de fond d’auditeur de concert parisien bronchiteux chronique, et là je fais gaffe parce que on peut croire que c’est le concert qui est parisien et pas l’auditeur, eh bien ces vinyls nous ont donné il y a longtemps pas mal de plaisir, de dynamique et même de microdynamique, mais ils sont quand même très exigeant en matériel si on veut en tirer quelque chose de vraiment potable, et ce n’est plus de saison, tant pis, puisque maintenant on a des puissances d’information avec une bande passante de restitution des milliards de fois plus mieux.
Vous avez les vacances pour ne pas comprendre