Eh oui, une après midi et une soirée (chez pda0), de musique belle et partagée, c'est bien sympa.
Les monolithes rouges dans le décor clair de Patricia imposent fièrement leurs présences, comme aucun mec n'aurait osé le faire ! Comme quoi, on se rend compte parfois que l'on baigne dans les a-priori.
J'étais curieux de voir la fabrication "Patricia" parce qu'elle a apporté au plan initial un certain nombre d'astuces de montage et d'optimisation, comme les doubles parois sablées, la tête sablée, les tubes collés aux HPs, en particulier, qui méritait une visite urgente. Des plus que je n'avais pas pu faire sur mes prototypes.
La première écoute met en évidence l'augmentation du rendement de l'AMT. L'aigu brille et scintille sans dureté mais tire les voix et l'ensemble des timbres vers le haut. Une résistance de 5,6 ohms entre les 22,8 microF et l'AMT réduisent son exubérance. Vu la diminution de l'impédance de l'AMT, ce positionnement qui joue sur la fréquence de coupure n'est pas un réel problème. De plus pour régler j'ai tendance à aller "trop loin" dans le sens voulu, puis revenir à d'autres valeurs moins extrêmes selon le résultat ressenti. Là, tout de suite, c'était trop et la reproduction est devenue trop mate. Mais la constatation suivante était que le grave dominait le médium. La self "provisoire" sur le 2440 en fil de 1mm montrait ses limites. Je réponds ainsi à Olivier. J'avais bobiné une self de 1mH en fil de 3mm l'avant veille. Le remplacement de celle en 1mm a rétabli l'équilibre entre médium et grave. La différence à l'écoute entre self d'inductance équivalente mais de résistances différentes est flagrante. Moins il y a de résistance, plus on gagne en niveau, malgré qu'il soit difficile de le montrer à la mesure, mais aussi en dynamique, en définition ou nuances. Si on va jusqu'aux selfs à ferrite, il faut des enceintes à haut rendement pour ne pas risquer de saturer ces selfs, mais là, on a de la marge.
Restait à optimiser au dessus de 2000hz. Les mesures de pda0 montraient la bosse de l'AMT entre environ 4000 et 15000, donc il est difficile de se passer d'une résistance, mais pour "ré-ouvrir" la haut du spectre, un condensateur mis en parallèle du condensateur de 22,8 + la résistance de 5,6 va faire le travail. Le Mundorf argent/oil de 6,8 déjà utilisé par certains 24istes peut faire l'affaire. L'augmentation de la résistance de charge devant le paquet de condensateurs principaux (les 4 par 4) doit permettre de rester là à 16 microF.
Voilà les adaptations. L'équilibre ainsi est très bon. La définition de l'extrême-grave à l'extrême aigu est au top, ainsi que la dynamique. Les timbres sont magnifiques avec une facilité étonnante à percevoir les matières, le bois des violons, etc. Les voix sont très homogènes, cohérentes et présentes. J'avais apporté mon D220 pour avoir une base connue d'évaluation. On peut dire que Patricia a réalisé une 24 au mieux du possible et qu'elle devrait se régaler. L'image avec le Devialet était très bien.
Les monolithes rouges dans le décor clair de Patricia imposent fièrement leurs présences, comme aucun mec n'aurait osé le faire ! Comme quoi, on se rend compte parfois que l'on baigne dans les a-priori.
J'étais curieux de voir la fabrication "Patricia" parce qu'elle a apporté au plan initial un certain nombre d'astuces de montage et d'optimisation, comme les doubles parois sablées, la tête sablée, les tubes collés aux HPs, en particulier, qui méritait une visite urgente. Des plus que je n'avais pas pu faire sur mes prototypes.
La première écoute met en évidence l'augmentation du rendement de l'AMT. L'aigu brille et scintille sans dureté mais tire les voix et l'ensemble des timbres vers le haut. Une résistance de 5,6 ohms entre les 22,8 microF et l'AMT réduisent son exubérance. Vu la diminution de l'impédance de l'AMT, ce positionnement qui joue sur la fréquence de coupure n'est pas un réel problème. De plus pour régler j'ai tendance à aller "trop loin" dans le sens voulu, puis revenir à d'autres valeurs moins extrêmes selon le résultat ressenti. Là, tout de suite, c'était trop et la reproduction est devenue trop mate. Mais la constatation suivante était que le grave dominait le médium. La self "provisoire" sur le 2440 en fil de 1mm montrait ses limites. Je réponds ainsi à Olivier. J'avais bobiné une self de 1mH en fil de 3mm l'avant veille. Le remplacement de celle en 1mm a rétabli l'équilibre entre médium et grave. La différence à l'écoute entre self d'inductance équivalente mais de résistances différentes est flagrante. Moins il y a de résistance, plus on gagne en niveau, malgré qu'il soit difficile de le montrer à la mesure, mais aussi en dynamique, en définition ou nuances. Si on va jusqu'aux selfs à ferrite, il faut des enceintes à haut rendement pour ne pas risquer de saturer ces selfs, mais là, on a de la marge.
Restait à optimiser au dessus de 2000hz. Les mesures de pda0 montraient la bosse de l'AMT entre environ 4000 et 15000, donc il est difficile de se passer d'une résistance, mais pour "ré-ouvrir" la haut du spectre, un condensateur mis en parallèle du condensateur de 22,8 + la résistance de 5,6 va faire le travail. Le Mundorf argent/oil de 6,8 déjà utilisé par certains 24istes peut faire l'affaire. L'augmentation de la résistance de charge devant le paquet de condensateurs principaux (les 4 par 4) doit permettre de rester là à 16 microF.
Voilà les adaptations. L'équilibre ainsi est très bon. La définition de l'extrême-grave à l'extrême aigu est au top, ainsi que la dynamique. Les timbres sont magnifiques avec une facilité étonnante à percevoir les matières, le bois des violons, etc. Les voix sont très homogènes, cohérentes et présentes. J'avais apporté mon D220 pour avoir une base connue d'évaluation. On peut dire que Patricia a réalisé une 24 au mieux du possible et qu'elle devrait se régaler. L'image avec le Devialet était très bien.