11-01-2016, 06:53 PM
Trois 20cm, ça fait à peu près la même surface qu'un 36, avec beaucoup moins de problèmes d'inertie de l'équipage mobile, de déformation de membrane et de liaison avec le médium. De plus on gère beaucoup plus facilement l'interface avec la pièce. Que celui qui a une très bonne cohérence avec un boomer de 38 m'appelle, j'arrive tout de suite.
Cher Thierry
C'est vrai que je n'arrive pas à suivre ta démonstration ni son intérêt, et c'est réciproque, mais cela n'a aucune espèce de gravité. Par exemple, je n'ai jamais parlé d'écouter à 102 db. J'utilise cette référence de pression acoustique qu'il conviendrait idéalement de pouvoir obtenir avec son système parce que c'est l'évaluation du niveau maximal que l'on est susceptible de recevoir à l'écoute de l'ensemble musical le plus puissant, un orchestre symphonique, lorsque l'on est à une quinzaine de mètres dans la salle de concert. Et à ce niveau là, on voudrait que nos systèmes reproduisent le signal sans distorsion, sans limitation, sans talonnement des HPs.
Ce qu'il faut aussi considérer, c'est que la plupart des boomers, ou médiums, sont donnés pour une puissance maximale d'environ 60 w avant écrétage, même certains 38 reconnus et appréciés, et s'ils peuvent encaisser des puissances électriques bien plus fortes, c'est parce que les bobines chauffent mais ne rompent pas et ne se déforment pas trop, et que les suspensions absorbent l'énergie excédentaire, mais ça, ce n'est plus de la musique.
Tu nous ramènes des calculs valables pour un signal électrique, et plutôt sinusoïdal, avec la considération que la puissance moyenne est liée à la valeur efficace du signal ! Mais cela, c'est à un instant "t", qui ne reflète pas la modulation du signal sur plusieurs minutes par exemple, ou bien je n'ai toujours rien compris. Sur une oeuvre musicale dont l'enregistrement est sur une dynamique globale de 0 à -70 db par exemple, il peut y avoir deux crêtes à 0db totalisant 3 ms, 15 à -10 db, 300 notes tournant autour de -20-30 db, le niveau des résonances et réverbérations autour de -50db, représentant 80 % du temps. Je ne vois vraiment pas à quoi peut servir le DR de ce point de vue, et en particulier le mode d'évaluation de la "puissance moyenne".
Quant à nos oreilles, je ne connais pas de système d'analyse qui permette de dire qu'elles n'évaluent que le niveau moyen, et pas les crêtes. C'est purement subjectif. Que ce soit en concert ou sur un bon système en phase, les transitoires s'entendent.
Pour conclure, je préfère ma méthode pour calculer la puissance électrique nécessaire pour reproduire une crête sonore à une distance donnée de deux enceintes d'un rendement donné dans une salle donnée. Mais je ne vais certainement pas m'énerver sur ces DR et CF qui me semblent manquer de logique et aboutissent à des résultats de calcul qui me paraissent pas crédibles.
Amitiés.
(11-01-2016, 12:32 PM)ThierryNK a écrit : DR et Crest Factor ne sont pas liés à un niveau sonore, ils ne changent pas en montant le volume, le silence n'existe pas, que cela soit à la prise de son, ou à la restitution, il y a un bruit de fond.
DR n'est pas la dynamique "classique", c'est lié, mais ce n'est pas exactement ça.
La dynamique c'est la différence entre le niveau le plus élevé et le plus faible d'un morceau. La dynamique est exprimée en dB.
Le niveau le plus élevé d'un morceau est le niveau crête maximum, en digital souvent 0dBFS.
Le niveau plus faible est le silence, cad le niveau de bruit.
Avec un ampli moderne, on atteint un rapport S/B proche ou supérieur à 95 dB, cad la dynamique max d'un CD.
On voit bien que respecter une dynamique impose un niveau de rapport signal bruit de l'ampli, pas sa puissance.
Si ce n'est pas la dynamique de la musique, c'est quoi ?
Le Crest Factor (CF). En français Facteur de Crête de la musique.
Le Crest Factor est le ratio entre la valeur crête (en anglais peak) et la valeur efficace (en anglais rms) d'un signal.
Le CF s'exprime en dB. CF = 20*log(Vp/Vrms).
La Valeur Efficace d'un signal donne sa Puissance Moyenne dans une impédance donnée. (penser à l'analogie avec les courants et tensions périodiques)
La Puissance Moyenne du signal est une notion importante. Toutes choses égales par ailleurs (même HP, même environnement, même point d'écoute), la perception par l'oreille du niveau sonore est liée à la puissance moyenne du signal. Pas des crêtes.
Les sonomètres (en mesure pondérée C, intégration lente) mesurent le niveau sonore comme l'oreille. Niveau sonore exprimé en dB SPL (Sound Pressure Level).
...
Résumons :
- L'oreille perçoit le niveau sonore sur une "moyenne". Un sonomètre peut le mesurer.
- Le niveau sonore perçu est déterminé par la puissance moyenne du signal, pas par les crêtes.
- La puissance moyenne est liée à la valeur efficace du signal.
- Le Crest-Factor est le ratio entre amplitude max (crête) et valeur efficace. Ratio exprimé en dB.
....
Exemple :
HP de 8ohms de sensibilité 90dB/1m.
Niveau sonore moyen souhaité à 1m : 94,5 dB SPL (correspond à un niveau d'écoute à 3m de 85dB SPL environ.)
On calcule la puissance moyenne nécessaire Pm = 10^((94,5-90)/10) = 2,8Wrms. (on écrit Wrms par abus de langage)
On sait que Pm = Ueff^2/R. Dans 8 ohms, cela correspond à une Valeur Efficace de 4,8Vrms.
C'est là que le CF intervient.
Pour une même valeur efficace de 4.8Vrms, cad puissance moyenne 2.8W dans 8 ohms, on a les valeurs suivantes pour la tension crête du signal:
CF 3 => Vpeak = 4,8 * 1,41 = 6,8 Vp
CF 6 => Vpeak = 4,8 * 2 = 9,6 Vp
CF 9 => Vpeak = 4,8 * 2,83 = 13,6 Vp
CF 12 => Vpeak = 4,8 * 4 = 19,2 Vp
CF 15 => Vpeak = 4,8 * 5,64 = 27 Vp
CF 20 => Vpeak = 4,8 * 10 = 48 Vp
Le lien entre le Crest Factor est le DR, est donné par:
CF= DR+3
(11-01-2016, 02:23 AM)jalucine a écrit : Comme tout ceci va varier d'un concert à l'autre, d'un genre à l'autre, grand orchestre, choeur, quatuor à cordes, percussions, orgue, pop, etc, le seul moyen de savoir ce qu'un système peut reproduire "normalement" est de le comparer aux niveaux acoustiques maximaux perçus dans une salle de concert, dans la salle et non dans l'orchestre ou à un mètre des enceintes de sono.
Non.
L'oreille, comme les sonomètres, "mesurent" un niveau moyen, pas les crêtes.
(11-01-2016, 02:23 AM)jalucine a écrit : Si on considère ce niveau maximum à 102 db, ce qui est déjà considérable (c'est plus qu'un marteau-piqueur à un mètre pour donner une idée), il sera raisonnable de considérer aussi que le DR se développe vers le bas à partir d'un niveau maximal, et non pas vers le haut à partir d'un niveau moyen incalculable et qui n'a jamais été autour de 85-90 db, sauf concert rock (mais à DR minable).
C'est pour cela que je te dis d'acheter un sonomètre. Tu verras à quel niveau tu écoutes, quand tu pousses le potard, on est bien au delà de 85 dB...
Mais qui a parlé d'écouter à 102 dB?????? Le premier calcul que j'ai donné est à 85 dB. Et j'ai ensuite indiqué pour 90 dB: "Et si on veut écouter vraiment fort"
Et j'ai mis un smiley qui tire la gueule pour le 96 dB!!!
(11-01-2016, 02:23 AM)jalucine a écrit : Une 24 donne 96db pour un watt à un mètre, soit en stéréo, 99db pour 2x1w, 96 à 2 mètres, 93 à 4 mètres, sans compter les réflexions de la salle, et cela nous donne les 102 db pour 2 fois 8 watts. Avec un DR de 45 db , le signal le plus faible demandera 0,00024 watt. Et je crois avoir pris de la marge pour tous les calculs. Pour une enceinte donnée pour 87 db/w/m de rendement, c'est 2 x 64 w qui donnerait un niveau de 102 db au point d'écoute. Et il faudrait encore pondérer cela en fonction des HPs utilisés qui à rendement égal peuvent encore être "rapides" ou "paresseux".
La définition du rendement demande 1 mètre et un Watt. Cela n'a rien à voir avec le niveau auquel on écoute réellement. C'est vraiment nécessaire de rappeler ça???
C'est là qu'on voit que tu parles de DR sans en avoir lu ni connaitre la définition, et non DR ce n'est pas la dynamique exprimée en dB, et c'est fatiguant, quand même ceux qui ont une énorme expérience attrapent une Maxitonite aigüe en refusant d'apprendre des notions qui leur sont étrangères, en ne lisant pas les liens fournis, en continuant à parler uniquement de ce qu'ils connaissent ou croient connaitre.
La réaction avait été la même sur la distance critique.
Bonne journée
Cher Thierry
C'est vrai que je n'arrive pas à suivre ta démonstration ni son intérêt, et c'est réciproque, mais cela n'a aucune espèce de gravité. Par exemple, je n'ai jamais parlé d'écouter à 102 db. J'utilise cette référence de pression acoustique qu'il conviendrait idéalement de pouvoir obtenir avec son système parce que c'est l'évaluation du niveau maximal que l'on est susceptible de recevoir à l'écoute de l'ensemble musical le plus puissant, un orchestre symphonique, lorsque l'on est à une quinzaine de mètres dans la salle de concert. Et à ce niveau là, on voudrait que nos systèmes reproduisent le signal sans distorsion, sans limitation, sans talonnement des HPs.
Ce qu'il faut aussi considérer, c'est que la plupart des boomers, ou médiums, sont donnés pour une puissance maximale d'environ 60 w avant écrétage, même certains 38 reconnus et appréciés, et s'ils peuvent encaisser des puissances électriques bien plus fortes, c'est parce que les bobines chauffent mais ne rompent pas et ne se déforment pas trop, et que les suspensions absorbent l'énergie excédentaire, mais ça, ce n'est plus de la musique.
Tu nous ramènes des calculs valables pour un signal électrique, et plutôt sinusoïdal, avec la considération que la puissance moyenne est liée à la valeur efficace du signal ! Mais cela, c'est à un instant "t", qui ne reflète pas la modulation du signal sur plusieurs minutes par exemple, ou bien je n'ai toujours rien compris. Sur une oeuvre musicale dont l'enregistrement est sur une dynamique globale de 0 à -70 db par exemple, il peut y avoir deux crêtes à 0db totalisant 3 ms, 15 à -10 db, 300 notes tournant autour de -20-30 db, le niveau des résonances et réverbérations autour de -50db, représentant 80 % du temps. Je ne vois vraiment pas à quoi peut servir le DR de ce point de vue, et en particulier le mode d'évaluation de la "puissance moyenne".
Quant à nos oreilles, je ne connais pas de système d'analyse qui permette de dire qu'elles n'évaluent que le niveau moyen, et pas les crêtes. C'est purement subjectif. Que ce soit en concert ou sur un bon système en phase, les transitoires s'entendent.
Pour conclure, je préfère ma méthode pour calculer la puissance électrique nécessaire pour reproduire une crête sonore à une distance donnée de deux enceintes d'un rendement donné dans une salle donnée. Mais je ne vais certainement pas m'énerver sur ces DR et CF qui me semblent manquer de logique et aboutissent à des résultats de calcul qui me paraissent pas crédibles.
Amitiés.