Michel Jonasz "La fabuleuse Histoire De Mister Swing"
Année de sortie : 1988
Vocals - Michel Jonasz
Drums – André FIscher
Keyboards – Larry Cohn
Stephan Montanaro
Percussion – Arno Lucas
Bass – Reggie McBride
Parmi les artistes français, peu ont eu une carrière internationale, Montand, Aznavour (dans une moindre mesure), le mime Marceau pour ne citer que les plus connus, mais la liste est retreinte.
S’imposer à l’étranger, notamment sur le marché anglo-saxon, demande bien sûr du talent, mais également une approche, attitude dont la culture européenne n’a pas forcément les codes.
De mon point de vue, d’autres auraient pu prétendre à une carrière internationale, parmi ceux-ci, Jonasz, est sans aucun doute, celui qui avait toutes les qualités requises…toutes ? peut-être pas, nous le verrons plus tard.
Sans trop rentrer dans les détails, la jeunesse de Michel, commence sous des hospices bien ombrageux, en effet ses parents échappent de peu à la Shoah. L’école, n’est pas, loin s’en faut, son lieu de prédilection, très jeune (vers 15 ans) il ne s’y rend pratiquement plus.
En effet, depuis son plus jeune âge, le jeune Jonasz, cherche sa voie dans l’art, sans trop savoir encore dans lequel il s’engagera, peinture, théâtre, mais le hasard choisira pour lui, ce sera la musique.
Car en 1965, il a la possibilité de tenir les claviers d’un rocker marocain Abdelghafour Mouhsine, plus connu sous le pseudo de Vigon.
L’année suivante, il fonde son propre groupe (King Set). Bien que 2 titres rencontrent un succès relatif sur les ondes radiophoniques, sa carrière ne décolle pas. Ce n’est qu’en 1974 que celle-ci prendra enfin son envol. Entre-temps il écrit pour d’autres, notamment Françoise Hardy.
‘’Dites Moi'' " et ‘’Super Nana'' " le font connaitre du grand public, et seront les premiers d’une longue liste, qu’il est inutile je pense, de répertorier.
Mais déjà à cette époque (années 70) Michel Josnaz, dénote parmi les autres artistes incontournables de la chanson française qui squattent les ondes et autres plateaux de télévision, Sardou, Johnny, Eddie, Souchon etc…
Sa voix, son phrasé (souvent moqué), et surtout sa musique, lui confère un statut assez particulier.
Ce que je retiens et respecte chez lui, est sa constance. Même ses plus grands tubes, durant cette période et celle des années 80’, n’ont jamais étaient écris dans cette optique. Point de compromission chez lui, il fait ce qu’il a envie de faire…point barre.
Serait-ce la raison comme évoquée plus haut, de son absence sur la scène internationale ?
Depuis 1974, le chanteur enchaine les albums avec une constance de métronome, et sans que la qualité ne soit prise en défaut.
Les années 1980 s’ouvrent pour lui sous les meilleurs auspices, notamment le succès de son album sorti en 1985 ‘’Unis Vers L’Uni'' ", avec le tubesque ‘’La boîte De Jazz'' ", met au jour du plus grand nombre, les qualités de composition de l’artiste.
Du reste, la tournée qui suivra, sera un triomphe, et reste encore une référence en matière d’enregistrement live, jetez une oreille sur l’album de cette tournée ‘’En concert Au Palais des Sports " sortie en 1985, accompagné des plus grands, Dominique Bertram, Kamil Rustam, Manu Katché, Michel Gaucher, et les frères Simms pour soutenir la voix du chanteur.
Il réitérera avec un live du même niveau quelques années plus tard, mais là, accompagné du gratin des musiciens américains, Steve Gadd, Brad Cole, Abraham Laboriel, Luis Conte, c’est dire l’aura du français pour que de telles pointures se joignent à lui.
Suite au succès de son précédent album studio, et à la fin de la tournée triomphale de promotion de celui-ci, Michel, est à la recherche d’un nouveau projet.
Mais il veut innover, et évitez la redite, après discussions avec son producteur (Patrice Cramer), ils décident de monter un spectacle inédit, composé uniquement de morceaux nouveaux, jamais sorti sur album. Exercice périlleux et ils le savent, mais décident malgré tout, de mener le projet à son terme.
Ce spectacle s’intitulera ‘’La Fabuleuse Histoire De Mister Swing’’ et narrera l’histoire d’un laveur de voitures amoureux, et désirant devenir chanteur.
La tournée démarre dans une petite salle d’à peine 1400 spectateurs ‘’La Cigale’’, puis migre au ‘’Casino De Paris’’ à peine plus grande (2000 personnes).
S’ensuit une tournée, dans plusieurs villes de France, mais uniquement dans des petites salles.
La formation est somme toute réduite, point de guitare ici, batterie (épaulé par un percussionniste), basse, et non pas un mais deux claviers.
Le spectacle et la tournée, bien que joués dans des petites salles est un triomphe.
Bien que je n’accorde que peu de crédit aux récompenses décernées par le milieu professionnel, il remporte le prix (aujourd’hui disparu) Victoire de la musique du spectacle musical de l’année.
Les plus anciens savent à quel point les années 80’ ont marqué de leur empreinte les claviers et synthés, rarement du plus bel effet, et ayant bien mal vieilli.
Alors quand on voit qu’ici, outre l’absence de guitare, 2 claviers sont présents sur scène, on imagine le pire.
Sauf que la qualité des interprétations, des compositions, et de la production sont de haut vol.
Plus de 30 ans après, et malgré ce qui devrait être un écueil plus de 3 décennies après, cet enregistrement n’a pas pris une ride.
Les compositions sont très travaillées, les musiciens d’une précision chirurgicale, quant à la production…hors norme.
Écoutez cet enregistrement, vous allez vous régaler, si possible en vinyle, et sa pochette à la hauteur du contenu.
Possédant un pressage d’origine, je ne sais que valent les rééditions vinyle et CD.
Jonasz porte toujours un très grand soin à la production, ici, lui et son équipe se sont surpassés.
À ce propos, écouté ‘’Ou Vont Les Rêves " album de 2002, entièrement enregistré en analogique.
Sans être un inconditionnel de Jonasz, et si celui-ci ne vous laisse pas indifférents, je vous invite vivement à vous y intéresser.
Bonne écoute...
Année de sortie : 1988
Vocals - Michel Jonasz
Drums – André FIscher
Keyboards – Larry Cohn
Stephan Montanaro
Percussion – Arno Lucas
Bass – Reggie McBride
Parmi les artistes français, peu ont eu une carrière internationale, Montand, Aznavour (dans une moindre mesure), le mime Marceau pour ne citer que les plus connus, mais la liste est retreinte.
S’imposer à l’étranger, notamment sur le marché anglo-saxon, demande bien sûr du talent, mais également une approche, attitude dont la culture européenne n’a pas forcément les codes.
De mon point de vue, d’autres auraient pu prétendre à une carrière internationale, parmi ceux-ci, Jonasz, est sans aucun doute, celui qui avait toutes les qualités requises…toutes ? peut-être pas, nous le verrons plus tard.
Sans trop rentrer dans les détails, la jeunesse de Michel, commence sous des hospices bien ombrageux, en effet ses parents échappent de peu à la Shoah. L’école, n’est pas, loin s’en faut, son lieu de prédilection, très jeune (vers 15 ans) il ne s’y rend pratiquement plus.
En effet, depuis son plus jeune âge, le jeune Jonasz, cherche sa voie dans l’art, sans trop savoir encore dans lequel il s’engagera, peinture, théâtre, mais le hasard choisira pour lui, ce sera la musique.
Car en 1965, il a la possibilité de tenir les claviers d’un rocker marocain Abdelghafour Mouhsine, plus connu sous le pseudo de Vigon.
L’année suivante, il fonde son propre groupe (King Set). Bien que 2 titres rencontrent un succès relatif sur les ondes radiophoniques, sa carrière ne décolle pas. Ce n’est qu’en 1974 que celle-ci prendra enfin son envol. Entre-temps il écrit pour d’autres, notamment Françoise Hardy.
‘’Dites Moi'' " et ‘’Super Nana'' " le font connaitre du grand public, et seront les premiers d’une longue liste, qu’il est inutile je pense, de répertorier.
Mais déjà à cette époque (années 70) Michel Josnaz, dénote parmi les autres artistes incontournables de la chanson française qui squattent les ondes et autres plateaux de télévision, Sardou, Johnny, Eddie, Souchon etc…
Sa voix, son phrasé (souvent moqué), et surtout sa musique, lui confère un statut assez particulier.
Ce que je retiens et respecte chez lui, est sa constance. Même ses plus grands tubes, durant cette période et celle des années 80’, n’ont jamais étaient écris dans cette optique. Point de compromission chez lui, il fait ce qu’il a envie de faire…point barre.
Serait-ce la raison comme évoquée plus haut, de son absence sur la scène internationale ?
Depuis 1974, le chanteur enchaine les albums avec une constance de métronome, et sans que la qualité ne soit prise en défaut.
Les années 1980 s’ouvrent pour lui sous les meilleurs auspices, notamment le succès de son album sorti en 1985 ‘’Unis Vers L’Uni'' ", avec le tubesque ‘’La boîte De Jazz'' ", met au jour du plus grand nombre, les qualités de composition de l’artiste.
Du reste, la tournée qui suivra, sera un triomphe, et reste encore une référence en matière d’enregistrement live, jetez une oreille sur l’album de cette tournée ‘’En concert Au Palais des Sports " sortie en 1985, accompagné des plus grands, Dominique Bertram, Kamil Rustam, Manu Katché, Michel Gaucher, et les frères Simms pour soutenir la voix du chanteur.
Il réitérera avec un live du même niveau quelques années plus tard, mais là, accompagné du gratin des musiciens américains, Steve Gadd, Brad Cole, Abraham Laboriel, Luis Conte, c’est dire l’aura du français pour que de telles pointures se joignent à lui.
Suite au succès de son précédent album studio, et à la fin de la tournée triomphale de promotion de celui-ci, Michel, est à la recherche d’un nouveau projet.
Mais il veut innover, et évitez la redite, après discussions avec son producteur (Patrice Cramer), ils décident de monter un spectacle inédit, composé uniquement de morceaux nouveaux, jamais sorti sur album. Exercice périlleux et ils le savent, mais décident malgré tout, de mener le projet à son terme.
Ce spectacle s’intitulera ‘’La Fabuleuse Histoire De Mister Swing’’ et narrera l’histoire d’un laveur de voitures amoureux, et désirant devenir chanteur.
La tournée démarre dans une petite salle d’à peine 1400 spectateurs ‘’La Cigale’’, puis migre au ‘’Casino De Paris’’ à peine plus grande (2000 personnes).
S’ensuit une tournée, dans plusieurs villes de France, mais uniquement dans des petites salles.
La formation est somme toute réduite, point de guitare ici, batterie (épaulé par un percussionniste), basse, et non pas un mais deux claviers.
Le spectacle et la tournée, bien que joués dans des petites salles est un triomphe.
Bien que je n’accorde que peu de crédit aux récompenses décernées par le milieu professionnel, il remporte le prix (aujourd’hui disparu) Victoire de la musique du spectacle musical de l’année.
Les plus anciens savent à quel point les années 80’ ont marqué de leur empreinte les claviers et synthés, rarement du plus bel effet, et ayant bien mal vieilli.
Alors quand on voit qu’ici, outre l’absence de guitare, 2 claviers sont présents sur scène, on imagine le pire.
Sauf que la qualité des interprétations, des compositions, et de la production sont de haut vol.
Plus de 30 ans après, et malgré ce qui devrait être un écueil plus de 3 décennies après, cet enregistrement n’a pas pris une ride.
Les compositions sont très travaillées, les musiciens d’une précision chirurgicale, quant à la production…hors norme.
Écoutez cet enregistrement, vous allez vous régaler, si possible en vinyle, et sa pochette à la hauteur du contenu.
Possédant un pressage d’origine, je ne sais que valent les rééditions vinyle et CD.
Jonasz porte toujours un très grand soin à la production, ici, lui et son équipe se sont surpassés.
À ce propos, écouté ‘’Ou Vont Les Rêves " album de 2002, entièrement enregistré en analogique.
Sans être un inconditionnel de Jonasz, et si celui-ci ne vous laisse pas indifférents, je vous invite vivement à vous y intéresser.
Bonne écoute...
Système Principal
AMPLI : SUGDEN IA-4
CD : PIER AUDIO CD-880 SE
BLU-RAY : PIONEER BDP LX-91
PLATINE VINYLE : VPI Scout 2
PRE-PHONO : AQVOX 2CI
TUNER : Creek T43
PLATINE K7 : TEAC V 8030 S
ENCEINTE : TRIANGLE MAGELLAN CELLO & CERWIN VEGA AT-40
AMPLI : SUGDEN IA-4
CD : PIER AUDIO CD-880 SE
BLU-RAY : PIONEER BDP LX-91
PLATINE VINYLE : VPI Scout 2
PRE-PHONO : AQVOX 2CI
TUNER : Creek T43
PLATINE K7 : TEAC V 8030 S
ENCEINTE : TRIANGLE MAGELLAN CELLO & CERWIN VEGA AT-40