Une petite légende, l'enceinte LS 3/5 et sa soeur...

[Nicoben]

Et oui ces petites ne donnent pas la première octave, mais le reste elles le font plutot très bien avec leur charge close, donnant une presence, relief digne d’un instrument acoustique accordé. Et en effet sur des blocs classe A avec un pré assez liquide et transparent... ça fait de la musique.

Pour avoir eu en même temps les LS3/5 (anceinne version Spendor qui n’est pas, il est vrai, la plus prisée), les p3esr, les Magnat Quantum Edelstein et les Kef LS50, mon choix reste en faveur des p3esr qui vont plus loin en terme d’ampleur, d’incarnation dans l’espace des nuances de voix et instruments, mais sont aussi un peu moins faciles à bien marier que les LS3/5 car au trait sonore plus charnu.

Les LS50, rapides et fines en medium aigu, mais même avec du classe A surdimensionné elles ont du mal à remplir l’espace si il est assez grand, et le grave est moins cohérent, soit étouffé par une mousse dans l’évent, soit gonflé et trop rond par rapport à l’aspect dégraissé du medium aigu... bref des encentes qui peuvent être attachantes et vivantes avec un timbre équilibré un peu dans l’esprit d’une TAD Evolution One, mais difficile à équilibrer entre medium aigu et grave, ainsi qu’à faire s’exprimer avec présence et ampleur dès qu’on ouvre un peu le volume de la pièce, ce qui n’est pas le cas des LS3/5 ou Harbeth...

Les Magnat à coté... rigueur allemande, droite, timbre correct mais un peu froid, bonne extension aux extrémités du spectre qui sont bien intégrés et cohérence, mais trop « premier plan sonore » au niveau énergie libérée, manque d’air, de profondeur, de vie dans le sens où Magnat ça tape bien, mais ça ne module pas comme les petites anglaises, plus ennuyeux, monotone sur le moyen terme.

Cordialement, Nico.