Vérification de tout les circuits en cours. Faut tout vérifier : le fonctionnement des circuits, les PCB (brochage, taille de chaque trou). Et au delà de ce travail très fastidieux, parfois on lève de gros problèmes qui vous auraient péter à la figure si on avait pas regardé de près avant. Là, le problème du jour c'est "les boutons poussoirs" et l'électronique pour les gérer. Ça n'a pas l'air comme ça mais la gestion d'un poussoir est tout sauf un problème simple... à cause des rebonds.
Deboucing, Deboucing !!
Toutes les commandes du préamp se font par boutons poussoirs qui actionnent des compteurs pour le volumes et la commande de marche/arrêt ou des registres à décalage pour la sélections des entrées. A chaque fois qu'on appuie, il faut faire +1 ou décaler d'un pas. Mais ce que tout le monde ne sait pas c'est que tout contact rebondit lorsqu'on l'actionne... Là, si on y fait pas gaffe, les rebonds des boutons vont vous générer non pas une impulsions mais un train d'impulsions... Tu appuies une fois sur le bouton et ton volume passe de 3 à 15 en un coup. Ouais, ça fait tâche et surtout tu as bien les boules quand tu te rends compte de ça une fois le préampli fini
Bon alors, pour gérer ces boutons poussoirs, il faut "débouncer" comme on dit. Et là c'est bien plus compliqué qu'il n'y parait. Quel est le temps entre deux rebonds avant que cela se stabilise, idem quand on relève le contact ? Quelle est la durée de la période de rebonds avant la stabilisation du contact ? J'ai beau connaitre ce phénomène depuis des lustres j'ai toujours eu des problèmes avec cet aspect de mes montages : ca marche 9 fois sur 10... Quelques bonnes heures de lectures diverses pour refaire le tour de la question (j'ai la grippe et j'avais rien à faire d'autre) et le résultat est là : j'ai appris pleins de trucs et le sujet est vaste. Le résultat : chaque switch fait à peu près ce qu'il veut et cela disperse grave dans les données. Bon alors finalement, comme je n'ai pas embarqué de microcontroleur qui fait tout sans se soucier de rien (avec la belle routine de déboucing déjà fournie), il faut gérer en analogique, avec des filtres RC et ajuster au poil les constantes de temps. Car si c'est trop long, tu appuies deux fois sur le boutons mais le preampli ne réagit qu'une fois et si c'est trop court, tu appuies une fois mais c'est comme si t'avais appuyé 10 fois.
En plus, qui dit RC dit vidange du RC lorsqu'on appuie, il faut regarder les courant qui passe dans le bouton : ouahh ! plus de 500mA si on y fait pas gaffe. Faut ralentir le condensateur avec une résistance, mais pas trop pour auto-nettoyer les contacts...
Finalement, une bonne simulation des phénomènes est vite requise et permet de s'en sortir avec quelques certitudes quant au fonctionnement de l'électronique gérant les boutons en face avant... Et oui, en électronique, rien n'ai vraiment simple. Même pour un petit poussoir, il faut faire des heures d'ingénierie. LOL
A+
Deboucing, Deboucing !!
Toutes les commandes du préamp se font par boutons poussoirs qui actionnent des compteurs pour le volumes et la commande de marche/arrêt ou des registres à décalage pour la sélections des entrées. A chaque fois qu'on appuie, il faut faire +1 ou décaler d'un pas. Mais ce que tout le monde ne sait pas c'est que tout contact rebondit lorsqu'on l'actionne... Là, si on y fait pas gaffe, les rebonds des boutons vont vous générer non pas une impulsions mais un train d'impulsions... Tu appuies une fois sur le bouton et ton volume passe de 3 à 15 en un coup. Ouais, ça fait tâche et surtout tu as bien les boules quand tu te rends compte de ça une fois le préampli fini
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Bon alors, pour gérer ces boutons poussoirs, il faut "débouncer" comme on dit. Et là c'est bien plus compliqué qu'il n'y parait. Quel est le temps entre deux rebonds avant que cela se stabilise, idem quand on relève le contact ? Quelle est la durée de la période de rebonds avant la stabilisation du contact ? J'ai beau connaitre ce phénomène depuis des lustres j'ai toujours eu des problèmes avec cet aspect de mes montages : ca marche 9 fois sur 10... Quelques bonnes heures de lectures diverses pour refaire le tour de la question (j'ai la grippe et j'avais rien à faire d'autre) et le résultat est là : j'ai appris pleins de trucs et le sujet est vaste. Le résultat : chaque switch fait à peu près ce qu'il veut et cela disperse grave dans les données. Bon alors finalement, comme je n'ai pas embarqué de microcontroleur qui fait tout sans se soucier de rien (avec la belle routine de déboucing déjà fournie), il faut gérer en analogique, avec des filtres RC et ajuster au poil les constantes de temps. Car si c'est trop long, tu appuies deux fois sur le boutons mais le preampli ne réagit qu'une fois et si c'est trop court, tu appuies une fois mais c'est comme si t'avais appuyé 10 fois.
En plus, qui dit RC dit vidange du RC lorsqu'on appuie, il faut regarder les courant qui passe dans le bouton : ouahh ! plus de 500mA si on y fait pas gaffe. Faut ralentir le condensateur avec une résistance, mais pas trop pour auto-nettoyer les contacts...
Finalement, une bonne simulation des phénomènes est vite requise et permet de s'en sortir avec quelques certitudes quant au fonctionnement de l'électronique gérant les boutons en face avant... Et oui, en électronique, rien n'ai vraiment simple. Même pour un petit poussoir, il faut faire des heures d'ingénierie. LOL
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