Il y a 3 heures
Bonjour,
22 W qu'ils soient produits par des tubes ou des transistors restent 22 W puisque l'on mesure toujours la puissance pour un taux de distorsion donné. La courbe de distorsion d'un amplificateur à tube en fonction de la puissance augmente avec progressivité alors que celle d'un amplificateur à transistors baisse quand la puissance augmente avant d'exploser au delà d'un seuil ce qui fait que l'on détecte plus facilement l'écrêtage des transistors comparé à celui des tubes. Mais avant d'arriver à ce seuil, la distorsion des amplificateurs à tubes est en général plus élevée que celle des appareils à transistors. C'est la conséquence de l'usage d'un transformateur de sortie dont les limitations empêchent l'application d'un taux de contre-réaction plus élevé sous peine d'oscillations pouvant être destructrices. Ce faible taux de contre-réaction a aussi pour conséquence de rendre l'impédance de sortie de l'amplificateur du même ordre de grandeur que l'impédance de l'enceinte ce qui ne facilite pas le contrôle de l'amortissement du haut-parleur de grave. Les performances des amplificateurs utilisant des transformateurs de sortie se dégradent si l'impédance de l'enceinte varie dans de grandes proportions.
L'article de Rinaldo Bassi déjà évoqué est sans équivoque au sujet de la puissance nécessaire à une reproduction sans écrêtage et ce d'autant plus que la confirmation auditive de ses mesures a été effectuée avec une enceinte ALTEC voix du théâtre dont la sensibilité est de 100dB/W/m au dessus de 150 Hz. Il conseillait de réserver l'usage des amplificateurs à tube de faible puissance ( mono-triode ou push-pull ) à une chambre de compression avec son pavillon associé, domaine dans lequel ces appareils sont susceptibles de faire ce que l'on attend d'eux.
Rinaldo Bassi ne détestait pas les tubes bien au contraire, mais ils les utilisait à bon escient. Il connaissait sur le bout des doigts les amplificateurs Audio Research conçus par Bill Johnson et en assurait l'entretien et la maintenance si nécessaire.
Je n'ai rien contre les tubes, j'utilise épisodiquement un ensemble SP3/Dual75 Audio Research que je possède depuis presque 50 ans. Lorsque qu'il est bien conçu et bien réalisé, un matériel à tubes est fiable s'il est utilisé correctement.
Je pense pourtant que la baisse du rendement des enceintes contemporaines devrait inciter à se tourner vers des amplifications à transistors puissantes. Le prix du watt à semi-conducteur n'est plus un frein aujourd'hui comme il a pu l'être par le passé.
22 W qu'ils soient produits par des tubes ou des transistors restent 22 W puisque l'on mesure toujours la puissance pour un taux de distorsion donné. La courbe de distorsion d'un amplificateur à tube en fonction de la puissance augmente avec progressivité alors que celle d'un amplificateur à transistors baisse quand la puissance augmente avant d'exploser au delà d'un seuil ce qui fait que l'on détecte plus facilement l'écrêtage des transistors comparé à celui des tubes. Mais avant d'arriver à ce seuil, la distorsion des amplificateurs à tubes est en général plus élevée que celle des appareils à transistors. C'est la conséquence de l'usage d'un transformateur de sortie dont les limitations empêchent l'application d'un taux de contre-réaction plus élevé sous peine d'oscillations pouvant être destructrices. Ce faible taux de contre-réaction a aussi pour conséquence de rendre l'impédance de sortie de l'amplificateur du même ordre de grandeur que l'impédance de l'enceinte ce qui ne facilite pas le contrôle de l'amortissement du haut-parleur de grave. Les performances des amplificateurs utilisant des transformateurs de sortie se dégradent si l'impédance de l'enceinte varie dans de grandes proportions.
L'article de Rinaldo Bassi déjà évoqué est sans équivoque au sujet de la puissance nécessaire à une reproduction sans écrêtage et ce d'autant plus que la confirmation auditive de ses mesures a été effectuée avec une enceinte ALTEC voix du théâtre dont la sensibilité est de 100dB/W/m au dessus de 150 Hz. Il conseillait de réserver l'usage des amplificateurs à tube de faible puissance ( mono-triode ou push-pull ) à une chambre de compression avec son pavillon associé, domaine dans lequel ces appareils sont susceptibles de faire ce que l'on attend d'eux.
Rinaldo Bassi ne détestait pas les tubes bien au contraire, mais ils les utilisait à bon escient. Il connaissait sur le bout des doigts les amplificateurs Audio Research conçus par Bill Johnson et en assurait l'entretien et la maintenance si nécessaire.
Je n'ai rien contre les tubes, j'utilise épisodiquement un ensemble SP3/Dual75 Audio Research que je possède depuis presque 50 ans. Lorsque qu'il est bien conçu et bien réalisé, un matériel à tubes est fiable s'il est utilisé correctement.
Je pense pourtant que la baisse du rendement des enceintes contemporaines devrait inciter à se tourner vers des amplifications à transistors puissantes. Le prix du watt à semi-conducteur n'est plus un frein aujourd'hui comme il a pu l'être par le passé.

