Voilà la source sur laquelle je me suis basé pour mes explications et qui doit décrire une ancienne enceinte JMR:
Seuls les deux haut-parleurs en façade sont visibles, en position inversée, avec le grave-médium au-dessus du tweeter pour une arrivée des informations dans le bon ordre à l'oreille de l'auditeur grâce à une mise en phase qui est moins hasardeuse, mais c'est sans compter sur un troisième haut-parleur logé à l'intérieur de l'enceinte qui assiste le système dans le grave et l'extrême-grave avec vigueur et rapidité.
Quand on observe la charge interne de ce haut-parleur grave de 13 cm, on constate la présence d'une ligne acoustique repliée débouchant à l'avant vers un évent rectangulaire. Cette ligne de transmission acoustique repliée a été, par rapport à la première version de la Studio 3, encore mieux optimisée pour réduire les bruits d'air et avoir un meilleur amortissement pour éliminer tout effet de rebond après un puissant transitoire. Cette ligne acoustique possède une section interne croissante afin que la masse d'air en compression juste à l'arrière du haut-parleur puisse circuler à bonne vitesse pour déboucher à l'avant en jouant un rôle de transformateur d'impédance acoustique, entre celle élevée régnant du côté de ce que l'on peut apparenter à une chambre de compression, et l'impédance très basse à la sortie de l'évent freiné. Mais ce n'est pas tout, ce haut-parleur de grave interne regarde vers l'avant une double cavité. La première est accordée sur la résonance de l'ensemble : premier volume face au haut-parleur débouchant sur un évent cylindrique dont la sortie est placée à l'arrière de l'enceinte (agissant comme un filtre passe-haut). La deuxième cavité est couplée à un autre volume en relation avec le haut-parleur extérieur qui regardent ainsi une charge pseudo infinie mais avec une impédance motionnelle pratiquement parfaite.
Jusqu'à 150 Hz, les deux haut-parleurs travaillent en phase, l'accord des deux cavités est calculé de telle manière qu'il n'y ait pas de phénomène de désamortissement comme le cas peut se produire avec deux haut-parleurs placés l'un derrière l'autre. Ce type de charge se distingue par une courbe d'impédance beaucoup plus régulière, sans les risques de surtension, une réponse transitoire rapide, nette, sans traînage et surtout une puissance acoustique nettement supérieure à partir de deux haut-parleurs de 13 cm seulement.
Toujours par rapport à la première version, le haut-parleur interne de grave de 13 cm possède un nouveau profil pour son cône, en fibres de verre, entraîné par une nouvelle bobine sur support Kapton avec fil d'aluminium. Le circuit magnétique de 14 cm est ultra puissant tout à fait nécessaire avec ce type de charge.
Le grave-médium extérieur bénéficie d'un cône polypropylène plus léger et au centre en lieu et place du cache noyau, un nouveau profil d'ogive pour une dispersion plus régulière (absence de lobes de directivité en pétales (le pâquerette à partir de 3 kHz)). Jean-Marie Reynaud s'est aussi penché sur les transferts des mouvements de la bobine vers le cône en utilisant un nouveau principe de collage beaucoup plus dur et ne faisant pas office d'amortisseur entre les deux.
Le tweeter est totalement nouveau avec son dôme hémisphérique de 25 mm ! Sa suspension périphérique Supronil pour une plus grande fiabilité (absence de rupture mécanique) et surtout un meilleur amortissement. On remarque tout autour du tweeter une plaque de feutre circulaire qui limite les phénomènes de diffraction pour une plus grande précision de localisation des sources et éviter certaines instabilités sur les transitoires. Toujours au sujet de l’amortissement, on remarque que les parois de la cavité interne du hautparleur grave-médium extérieur reçoivent des plaques de feutre qui atténuent sensiblement les réflexion, directes et rapides, ayant la fâcheuse tendance à transformer les voix en sonorités de fond de tonneau.
Le filtre, lui aussi, a été revu avec un filtrage séparé du haut-parleur grave interne et un filtre série de 12 dB/octave contre les deux haut-parleurs en façade avec fréquence de transition à 2 900 Hz. Le filtre placé à l'arrière du bornier sur une grande plaque très rigide supportant aussi l'évent circulaire amorti par de la mousse, est composé de selfs bobinées sur air dont l'orientation les unes par rapport aux autres a été calculée pour un minimum d'interférences. Les masses sont séparées pour les cellules grave et grave-médium-aigu. Aussi a-t-on la possibilité de bicâblage à partir d'une triple paire de bornes d'entrées avec strarps en fonction de la configuration choisie. Le bicâblage ne fonctionne pas forcément correctement avec tous les systèmes même prévus à cet effet, mais dans le cas de la Studio 3 série II, il apporte incontestablement un plus dans la netteté du grave, l'ouverture du bas-médium à condition d'utiliser le même type de câble pour les deux sections et non pas de faire un panachage hasardeux de câbles de diamètres et de matériaux différents qui parfois font entrer en oscillation l'amplificateur.
Il s’agit de Banc d'essai de la série MK2 paru dans le magazine LA NOUVELLE REVUE DU SON enceinte studio 3 de 1990.
J’ai compris que la LT triangulaire est souvent la signature des JMR
Origine de ce texte: http://audioonline.free.fr/JMR/JMR_Hist_Studio3.htm
Seuls les deux haut-parleurs en façade sont visibles, en position inversée, avec le grave-médium au-dessus du tweeter pour une arrivée des informations dans le bon ordre à l'oreille de l'auditeur grâce à une mise en phase qui est moins hasardeuse, mais c'est sans compter sur un troisième haut-parleur logé à l'intérieur de l'enceinte qui assiste le système dans le grave et l'extrême-grave avec vigueur et rapidité.
Quand on observe la charge interne de ce haut-parleur grave de 13 cm, on constate la présence d'une ligne acoustique repliée débouchant à l'avant vers un évent rectangulaire. Cette ligne de transmission acoustique repliée a été, par rapport à la première version de la Studio 3, encore mieux optimisée pour réduire les bruits d'air et avoir un meilleur amortissement pour éliminer tout effet de rebond après un puissant transitoire. Cette ligne acoustique possède une section interne croissante afin que la masse d'air en compression juste à l'arrière du haut-parleur puisse circuler à bonne vitesse pour déboucher à l'avant en jouant un rôle de transformateur d'impédance acoustique, entre celle élevée régnant du côté de ce que l'on peut apparenter à une chambre de compression, et l'impédance très basse à la sortie de l'évent freiné. Mais ce n'est pas tout, ce haut-parleur de grave interne regarde vers l'avant une double cavité. La première est accordée sur la résonance de l'ensemble : premier volume face au haut-parleur débouchant sur un évent cylindrique dont la sortie est placée à l'arrière de l'enceinte (agissant comme un filtre passe-haut). La deuxième cavité est couplée à un autre volume en relation avec le haut-parleur extérieur qui regardent ainsi une charge pseudo infinie mais avec une impédance motionnelle pratiquement parfaite.
Jusqu'à 150 Hz, les deux haut-parleurs travaillent en phase, l'accord des deux cavités est calculé de telle manière qu'il n'y ait pas de phénomène de désamortissement comme le cas peut se produire avec deux haut-parleurs placés l'un derrière l'autre. Ce type de charge se distingue par une courbe d'impédance beaucoup plus régulière, sans les risques de surtension, une réponse transitoire rapide, nette, sans traînage et surtout une puissance acoustique nettement supérieure à partir de deux haut-parleurs de 13 cm seulement.
Toujours par rapport à la première version, le haut-parleur interne de grave de 13 cm possède un nouveau profil pour son cône, en fibres de verre, entraîné par une nouvelle bobine sur support Kapton avec fil d'aluminium. Le circuit magnétique de 14 cm est ultra puissant tout à fait nécessaire avec ce type de charge.
Le grave-médium extérieur bénéficie d'un cône polypropylène plus léger et au centre en lieu et place du cache noyau, un nouveau profil d'ogive pour une dispersion plus régulière (absence de lobes de directivité en pétales (le pâquerette à partir de 3 kHz)). Jean-Marie Reynaud s'est aussi penché sur les transferts des mouvements de la bobine vers le cône en utilisant un nouveau principe de collage beaucoup plus dur et ne faisant pas office d'amortisseur entre les deux.
Le tweeter est totalement nouveau avec son dôme hémisphérique de 25 mm ! Sa suspension périphérique Supronil pour une plus grande fiabilité (absence de rupture mécanique) et surtout un meilleur amortissement. On remarque tout autour du tweeter une plaque de feutre circulaire qui limite les phénomènes de diffraction pour une plus grande précision de localisation des sources et éviter certaines instabilités sur les transitoires. Toujours au sujet de l’amortissement, on remarque que les parois de la cavité interne du hautparleur grave-médium extérieur reçoivent des plaques de feutre qui atténuent sensiblement les réflexion, directes et rapides, ayant la fâcheuse tendance à transformer les voix en sonorités de fond de tonneau.
Le filtre, lui aussi, a été revu avec un filtrage séparé du haut-parleur grave interne et un filtre série de 12 dB/octave contre les deux haut-parleurs en façade avec fréquence de transition à 2 900 Hz. Le filtre placé à l'arrière du bornier sur une grande plaque très rigide supportant aussi l'évent circulaire amorti par de la mousse, est composé de selfs bobinées sur air dont l'orientation les unes par rapport aux autres a été calculée pour un minimum d'interférences. Les masses sont séparées pour les cellules grave et grave-médium-aigu. Aussi a-t-on la possibilité de bicâblage à partir d'une triple paire de bornes d'entrées avec strarps en fonction de la configuration choisie. Le bicâblage ne fonctionne pas forcément correctement avec tous les systèmes même prévus à cet effet, mais dans le cas de la Studio 3 série II, il apporte incontestablement un plus dans la netteté du grave, l'ouverture du bas-médium à condition d'utiliser le même type de câble pour les deux sections et non pas de faire un panachage hasardeux de câbles de diamètres et de matériaux différents qui parfois font entrer en oscillation l'amplificateur.
Il s’agit de Banc d'essai de la série MK2 paru dans le magazine LA NOUVELLE REVUE DU SON enceinte studio 3 de 1990.
J’ai compris que la LT triangulaire est souvent la signature des JMR
Origine de ce texte: http://audioonline.free.fr/JMR/JMR_Hist_Studio3.htm