09-17-2025, 12:40 AM
Quelques souvenirs d'un bref voyage au Québec, c'était en 1987.
Invité en tant que journaliste sur un vol inaugural (Nation Air, compagnie aérienne disparue depuis lors), je monte dans un avion presque vide.
Arrivée à Montréal (à l'époque, aéroport Mirabel) et première bonne surprise, l'hôtel. La puissance invitante n'a pas lésiné, j'ai droit à une suite sur deux étages (plus grande que mon appartement bruxellois...), avec télé dans toutes les pièces, y compris dans les wawas. J'allume la lucarne et je tombe sur un match de hockey avec des commentaires dont je ne pige pas la moitié. On parle vraiment français par ici ?
Deuxième bonne surprise, c'est le festival du homard. On va y avoir droit à presque tous les repas. Je n'ai rien contre...
Le lendemain, visite de Montréal. Tour de la ville en calèche tiré par un canasson (enfin, une jument) qui s'appelle Céline... C'est sympa, mais bon, c'est une "sorte de New York" où on parle une "sorte de français". Enfin, pas toujours. A un moment, je demande mon chemin en français à un mec, qui m'envoie ch... dans un anglais assez agressif...
Le surlendemain, on loue une bagnole pour aller visiter Québec. Je trouve cette ville déjà plus sympa, plus authentique, moins "américanisée". Dans un bar, la serveuse nous demande de quel pays on vient, et s'il y a des arbres chez nous. Elle doit croire que la Belgique est couverte par la banquise ou le désert.
Retour en Belgique dans un avion toujours aussi vide. A l'apéro, les hôtesses nous servent un whisky canadien dans un verre à bière, soit environ 25 cl. Repas généreusement arrosé de je ne sais plus quel pinard. Résultat, je suis allé roupiller sur trois sièges vides et c'est la seule fois de ma vie où j'ai bien dormi dans un avion. C'était le bon temps...
Invité en tant que journaliste sur un vol inaugural (Nation Air, compagnie aérienne disparue depuis lors), je monte dans un avion presque vide.
Arrivée à Montréal (à l'époque, aéroport Mirabel) et première bonne surprise, l'hôtel. La puissance invitante n'a pas lésiné, j'ai droit à une suite sur deux étages (plus grande que mon appartement bruxellois...), avec télé dans toutes les pièces, y compris dans les wawas. J'allume la lucarne et je tombe sur un match de hockey avec des commentaires dont je ne pige pas la moitié. On parle vraiment français par ici ?
Deuxième bonne surprise, c'est le festival du homard. On va y avoir droit à presque tous les repas. Je n'ai rien contre...
Le lendemain, visite de Montréal. Tour de la ville en calèche tiré par un canasson (enfin, une jument) qui s'appelle Céline... C'est sympa, mais bon, c'est une "sorte de New York" où on parle une "sorte de français". Enfin, pas toujours. A un moment, je demande mon chemin en français à un mec, qui m'envoie ch... dans un anglais assez agressif...
Le surlendemain, on loue une bagnole pour aller visiter Québec. Je trouve cette ville déjà plus sympa, plus authentique, moins "américanisée". Dans un bar, la serveuse nous demande de quel pays on vient, et s'il y a des arbres chez nous. Elle doit croire que la Belgique est couverte par la banquise ou le désert.
Retour en Belgique dans un avion toujours aussi vide. A l'apéro, les hôtesses nous servent un whisky canadien dans un verre à bière, soit environ 25 cl. Repas généreusement arrosé de je ne sais plus quel pinard. Résultat, je suis allé roupiller sur trois sièges vides et c'est la seule fois de ma vie où j'ai bien dormi dans un avion. C'était le bon temps...