L’usage de hp à excitation doit être aussi vieux que l’existence des hp, tout comme le large bande. On peut parler des limites de chaque concept, tous en ont et les compressions / pavillons n’y échappent pas chaque pavillon étant le fruit de compromis selon le but recherché, pour gagner du rendement et un choix de directivité, amplifier la vie de la musique par un concept datant de l’antiquité, mais on ne peut pas vraiment parler d’ésotérisme dans tous les cas, sinon le pavillon dans une pièce de maison d’habitation à notre époque serait à qualifier d’ésotérique vu que 99% de la production d’enceintes dans le monde a laissé de côté les compressions et pavillons, alors que le principe de HP large bande se retrouve à tous les coins de rue, dans nos poches, il n’a au fond peut être jamais été aussi présent, avec ses compromis bien sûr
Sur cet aparté, Philippe est en effet passé hier avec les proto J28, que l’on a posé sur mes Magic Stands. Quand Philippe fait une biblio, elle pèse le poids d’un bloc de puissance Accuphase classe A et on transpire en la déplaçant dans l’escalier… l’opposé de la conception des petits pieds JMR, mais ça a fait l’affaire pour un essai.
Effectivement ces enceintes sont un morceau de J24 pavillonnées, je dirais qu’utilisées ainsi en mode enceinte biblio orientées vers l’auditeur elles ne me semblent pas être dans leur meilleure mise en oeuvre en terme d’émission d’énergie, de directivité. Elles sont équipées de transducteurs très expressifs, qui se retrouvent amplifiés par les pavillons avec des effets de bord non négligeables. Elles sollicitent peu l’acoustique du lieu, mais créent leur propre mode de diffusion acoustique qu’il faut gérer pour garder assez de cohérence dans la perception d’ensemble. Dirigées vers l’auditeur elles balancent une surdose d’énergie un peu projetée, accentuée en haut medium, un niveau d’aigu un poil élevé peut être ou c’est simplement la mise en avant du Heil sur pavillonné qui donne cette sensation. La surdose de haut medium a été calmé par la modification du filtrage mais reste acoustiquement présente, je suppose de par le couplage pavillon/ hp. A coté de cela, le grave est propre et présent même si un peu court forcément, sans réelle influence du lieu ni même du pieds utilisé, Philippe est champion pour faire des enceintes inertes.
Mais cela n’est pas forcément un souci dans le sens où ce n’est pas cet usage qui est prévu pour elles, le but sera de les avoir à 45 degrés encastrées en angle de mur, les murs prolongeant les pavillons. Au final j’ai proposé à Philippe de clore nos écoutes par un positionnement faisant largement croiser les enceintes devant l’auditeur, reproduisant un peu cet angle de 45 degrés, ainsi l’on sort des excès liés aux pavillons vers une répartition plus homogène de l’énergie dans l’espace, ce qui permet à la scène sonore de prendre la même importance que l’énergie de la musique, et d’élargir le sweet spot aux deux personnes présentes sur le canapé grâce à la directivité des deux pavillons. J’imagine que c’est plus ainsi qu’elles seront perçues dans leur lieu de mise en oeuvre final, mais il y aura probablement un travail d’ajustement sur place selon le comportement de cette conception pavillonnée avec le prolongement par les murs.
L’on reconnaît sinon les qualités des J24, même si je garde une préférence non dissimulée pour l’aspect non pavillonné de la 24 qui fait preuve d’une plus grande cohérence, mais la 24 est éprouvée et finie, full range aussi, le match est inégal quand même à ce stade
Au retour aux Maen-Bihan je suis moins gêné que Philippe sur le coté moins dense du bas medium délivré par le Fertin, peut être m’y suis je habitué, c’est un peu une composante du panneau plan que d’alléger la restitution avec l’absence de caisse, la version à excitation de ce large bande est plus tendue que la version classique et creuse en effet peut être plus de bas medium en terme de densité ; il est vrai que le rendu direct de mon OTL n’est pas densifiant comme un 300b dans le bas medium, et les Aelius donnent plus de présence et d’énergie au registre une fois à température (ils donnent le bon degré de chauffe à la restitution en même temps que leur propre chauffe). L’on entend au passage d’une enceinte à l’autre quelques limites acoustiques du concept de panneau plan dans le grave, plus influencé par la pièce avec le panneau plan malgré l’excellente réactivité et cohérence du 38 Fertin.
Dans l’ensemble le coté moins énergique, moins amplifié des panneaux tout en gardant une belle micro dynamique , immédiateté et cohérence me plait mieux, plus facile à vivre quand même, et remplissant mieux l’espace que la biblio pavillonnée, même si le pavillon concentre l’énergie et pousse la dynamique, avec une charge improvisée plutôt efficace réalisée par Philippe pour la lisibilité du grave. Comme toujours selon nos sensibilités l’on choisit ses compromis !

Sur cet aparté, Philippe est en effet passé hier avec les proto J28, que l’on a posé sur mes Magic Stands. Quand Philippe fait une biblio, elle pèse le poids d’un bloc de puissance Accuphase classe A et on transpire en la déplaçant dans l’escalier… l’opposé de la conception des petits pieds JMR, mais ça a fait l’affaire pour un essai.
Effectivement ces enceintes sont un morceau de J24 pavillonnées, je dirais qu’utilisées ainsi en mode enceinte biblio orientées vers l’auditeur elles ne me semblent pas être dans leur meilleure mise en oeuvre en terme d’émission d’énergie, de directivité. Elles sont équipées de transducteurs très expressifs, qui se retrouvent amplifiés par les pavillons avec des effets de bord non négligeables. Elles sollicitent peu l’acoustique du lieu, mais créent leur propre mode de diffusion acoustique qu’il faut gérer pour garder assez de cohérence dans la perception d’ensemble. Dirigées vers l’auditeur elles balancent une surdose d’énergie un peu projetée, accentuée en haut medium, un niveau d’aigu un poil élevé peut être ou c’est simplement la mise en avant du Heil sur pavillonné qui donne cette sensation. La surdose de haut medium a été calmé par la modification du filtrage mais reste acoustiquement présente, je suppose de par le couplage pavillon/ hp. A coté de cela, le grave est propre et présent même si un peu court forcément, sans réelle influence du lieu ni même du pieds utilisé, Philippe est champion pour faire des enceintes inertes.
Mais cela n’est pas forcément un souci dans le sens où ce n’est pas cet usage qui est prévu pour elles, le but sera de les avoir à 45 degrés encastrées en angle de mur, les murs prolongeant les pavillons. Au final j’ai proposé à Philippe de clore nos écoutes par un positionnement faisant largement croiser les enceintes devant l’auditeur, reproduisant un peu cet angle de 45 degrés, ainsi l’on sort des excès liés aux pavillons vers une répartition plus homogène de l’énergie dans l’espace, ce qui permet à la scène sonore de prendre la même importance que l’énergie de la musique, et d’élargir le sweet spot aux deux personnes présentes sur le canapé grâce à la directivité des deux pavillons. J’imagine que c’est plus ainsi qu’elles seront perçues dans leur lieu de mise en oeuvre final, mais il y aura probablement un travail d’ajustement sur place selon le comportement de cette conception pavillonnée avec le prolongement par les murs.
L’on reconnaît sinon les qualités des J24, même si je garde une préférence non dissimulée pour l’aspect non pavillonné de la 24 qui fait preuve d’une plus grande cohérence, mais la 24 est éprouvée et finie, full range aussi, le match est inégal quand même à ce stade

Au retour aux Maen-Bihan je suis moins gêné que Philippe sur le coté moins dense du bas medium délivré par le Fertin, peut être m’y suis je habitué, c’est un peu une composante du panneau plan que d’alléger la restitution avec l’absence de caisse, la version à excitation de ce large bande est plus tendue que la version classique et creuse en effet peut être plus de bas medium en terme de densité ; il est vrai que le rendu direct de mon OTL n’est pas densifiant comme un 300b dans le bas medium, et les Aelius donnent plus de présence et d’énergie au registre une fois à température (ils donnent le bon degré de chauffe à la restitution en même temps que leur propre chauffe). L’on entend au passage d’une enceinte à l’autre quelques limites acoustiques du concept de panneau plan dans le grave, plus influencé par la pièce avec le panneau plan malgré l’excellente réactivité et cohérence du 38 Fertin.
Dans l’ensemble le coté moins énergique, moins amplifié des panneaux tout en gardant une belle micro dynamique , immédiateté et cohérence me plait mieux, plus facile à vivre quand même, et remplissant mieux l’espace que la biblio pavillonnée, même si le pavillon concentre l’énergie et pousse la dynamique, avec une charge improvisée plutôt efficace réalisée par Philippe pour la lisibilité du grave. Comme toujours selon nos sensibilités l’on choisit ses compromis !
La hifi est femme. Imparfaite par nature, on la choisit pour ce qu'elle a, pas pour ce qu'elle dit avoir. Mais si on voit ses défauts avant ses qualités, on est pas fait pour en avoir une, mieux vaut se soulager sous la douche, en écoutant la radio.
Ventes à venir ou en cours (MP si intéressé pour en discuter): Leedh E2 Glass + caisson 20.1.
Ventes à venir ou en cours (MP si intéressé pour en discuter): Leedh E2 Glass + caisson 20.1.