Hier, 10:06 AM
(Modification du message : Hier, 10:28 AM par Verbal Klimt.)
bonjour
c'est marrant, pile poil il y a 4 ans j'écrivais ICI ce que je pensais du streaming et des plateformes : je le recopie en dessous car je n'ai pas changé d'avis :
Je ne vois pas en quoi le streaming serait bon pour la planète (ou pour les artistes) mais même s'il l'était je trouve cette pratique complètement con.
Si j'osais, je tenterais l'analogie suivante : imaginez que vous souhaitiez vous débarrasser de votre musicothèque physique et de vos lecteurs "pour faire de la place" chez vous. Votre gentil voisin vous propose ses services : il a un lecteur et un choix d’œuvres musicales quasi infini (vous promet il). Ne reste qu'à tirer un câble de son lecteur à votre ampli, puis de lui indiquer quel morceau jouer par sms (ainsi vous continuez à utiliser votre doudou smartphone tellement rassurant et in the mood).
Vous n'avez plus qu'à espérer que votre voisin sera tj là, que le sms sera bien émis, que l'oeuvre est bien en sa possession dans son entièreté (pas une version radio ald des 7 min, par ex.) et que ses envies correspondront aux votres afin d'éviter toute censure (pas de B. Cantat car c'est un monsieur infréquentable, lisez les journaux).
Vous l'aurez compris, pas de streaming audio ou vidéo payant dans mon foyer (hormis des trailers via ioutoube ou un peu de webradios gratuites).
Mais je comprends ceux qui pratiquent : a) les jeunes qu'on gave d'illimité immédiat et de reproduction musicale médiocre b) les vieux hifistes fortunés qui ont, presque, fait le tour du matos physique et qui trouvent de la joie et de la grâce à s'improviser informaticien c) les autres, qui en reviendront à la faveur d'une mésaventure.
Et puisque j'aime m'auto-citer
, je complétais en 2023 :
Bref! Maintenant ces plateformes, conscientes du gavage produit, propose une aide au choix, la fameuse IA, pour te faire écouter ce que tu vas sûrement aimer et acheter. Un peu comme quand tu as besoin du chef de rayon de carouf pour t'aider à choisir quelle boite de petits pois acheter tellement la diversité est énorme.
On n'a pas fini avec les techno doudous. Je ne vois pas où est le progrès en promettant toute la musique disponible (gros bémol sur cette exhaustivité selon les plateformes), ou tous les films disponibles, ou tout le reste. Parce qu'on n'aura jamais assez d'une vie pour les apprécier et les comprendre. Sauf à faire du zapping (donc ne pas écouter l'oeuvre dans son entier), à en écouter des résumés (ça va venir), à l'écouter en accélérer (existe déjà pour les films/série, demandez à vos ados) ou autres débilités à suivre.
Y a pas une citation qui traine du genre "Mieux vaut picorer avec les aigles plutôt que se gaver avec les oies?".
Le rapport avec la loudness war? Les plateformes ont généralisé l'écoute de la musique avec une mauvaise qualité de reproduction, formatant ainsi une génération de paire d'oreilles qui redécouvrira l'eau chaude à l'aune de ses 40 ans. Pour ma musique, j'ai la facilité d'accès à des médiathèques dont le catalogue et les réserves cachent presque des trésors pour nos oreilles : la majorité de mes ripps le sont sur les CD "originaux" (années, 80 et 90, début 2000). Plus haut était mentionné le cas de MC Solaar qu'il a été longtemps impossible d'écouter sur les plateformes : eh bien, j'ai pu ripper le CD sorti à l'époque. Quant aux nouveautés, cela reste malheureusement un peu au petit bonheur la chance de tomber sur un CD physique bien enregistré, ça dépend des artistes, de la production, des ingé sons, voire des pays de mastering mais on peut y faire un peu de ménage et ne pas acheter si ça sent mauvais.
c'est marrant, pile poil il y a 4 ans j'écrivais ICI ce que je pensais du streaming et des plateformes : je le recopie en dessous car je n'ai pas changé d'avis :
Je ne vois pas en quoi le streaming serait bon pour la planète (ou pour les artistes) mais même s'il l'était je trouve cette pratique complètement con.
Si j'osais, je tenterais l'analogie suivante : imaginez que vous souhaitiez vous débarrasser de votre musicothèque physique et de vos lecteurs "pour faire de la place" chez vous. Votre gentil voisin vous propose ses services : il a un lecteur et un choix d’œuvres musicales quasi infini (vous promet il). Ne reste qu'à tirer un câble de son lecteur à votre ampli, puis de lui indiquer quel morceau jouer par sms (ainsi vous continuez à utiliser votre doudou smartphone tellement rassurant et in the mood).
Vous n'avez plus qu'à espérer que votre voisin sera tj là, que le sms sera bien émis, que l'oeuvre est bien en sa possession dans son entièreté (pas une version radio ald des 7 min, par ex.) et que ses envies correspondront aux votres afin d'éviter toute censure (pas de B. Cantat car c'est un monsieur infréquentable, lisez les journaux).
Vous l'aurez compris, pas de streaming audio ou vidéo payant dans mon foyer (hormis des trailers via ioutoube ou un peu de webradios gratuites).
Mais je comprends ceux qui pratiquent : a) les jeunes qu'on gave d'illimité immédiat et de reproduction musicale médiocre b) les vieux hifistes fortunés qui ont, presque, fait le tour du matos physique et qui trouvent de la joie et de la grâce à s'improviser informaticien c) les autres, qui en reviendront à la faveur d'une mésaventure.
Et puisque j'aime m'auto-citer

Bref! Maintenant ces plateformes, conscientes du gavage produit, propose une aide au choix, la fameuse IA, pour te faire écouter ce que tu vas sûrement aimer et acheter. Un peu comme quand tu as besoin du chef de rayon de carouf pour t'aider à choisir quelle boite de petits pois acheter tellement la diversité est énorme.
On n'a pas fini avec les techno doudous. Je ne vois pas où est le progrès en promettant toute la musique disponible (gros bémol sur cette exhaustivité selon les plateformes), ou tous les films disponibles, ou tout le reste. Parce qu'on n'aura jamais assez d'une vie pour les apprécier et les comprendre. Sauf à faire du zapping (donc ne pas écouter l'oeuvre dans son entier), à en écouter des résumés (ça va venir), à l'écouter en accélérer (existe déjà pour les films/série, demandez à vos ados) ou autres débilités à suivre.
Y a pas une citation qui traine du genre "Mieux vaut picorer avec les aigles plutôt que se gaver avec les oies?".
Le rapport avec la loudness war? Les plateformes ont généralisé l'écoute de la musique avec une mauvaise qualité de reproduction, formatant ainsi une génération de paire d'oreilles qui redécouvrira l'eau chaude à l'aune de ses 40 ans. Pour ma musique, j'ai la facilité d'accès à des médiathèques dont le catalogue et les réserves cachent presque des trésors pour nos oreilles : la majorité de mes ripps le sont sur les CD "originaux" (années, 80 et 90, début 2000). Plus haut était mentionné le cas de MC Solaar qu'il a été longtemps impossible d'écouter sur les plateformes : eh bien, j'ai pu ripper le CD sorti à l'époque. Quant aux nouveautés, cela reste malheureusement un peu au petit bonheur la chance de tomber sur un CD physique bien enregistré, ça dépend des artistes, de la production, des ingé sons, voire des pays de mastering mais on peut y faire un peu de ménage et ne pas acheter si ça sent mauvais.
Innuos ZENmini Mk3 / Sony UBP X800M2
Accuphase E-380 / Marantz NR1504
B&W 805 D3 / B&W HTM 72S2 / JBL Northridge E10
ATLAS Equator MkIII (bypass HC) / ATLAS Ailsa Achromatic (modul. HiFi) / ATLAS Hyper 2.0 (enceintes)
450 albums en .WAV (16bits/44,1kHz)
Accuphase E-380 / Marantz NR1504
B&W 805 D3 / B&W HTM 72S2 / JBL Northridge E10
ATLAS Equator MkIII (bypass HC) / ATLAS Ailsa Achromatic (modul. HiFi) / ATLAS Hyper 2.0 (enceintes)
450 albums en .WAV (16bits/44,1kHz)