Wilson Watt Puppy contre B&W 802 D4 le 24/05 !

[orfeo_monteverdi]

(Hier, 03:46 PM)mélaudiophile a écrit : [...] Autrefois on avait un médium de 20 cm, maintenant un boomer de 13 cm.   //
[...] A l'époque des frigos américains, des écrans TV gigantesques, des canapés d'angle encombrants, il faut des biblios ou des colonnettes maigrichonnes - paradoxe....  // 

Il faudra dire à Thierry NK qu'il doit construire une pièce de 300m2 pour son piano à queue...

Je n'ai pas d'avis pour le piano à queue de T. NK. Je ne connais ni ce piano, ni la pièce, ni leur propriétaire.
Ce que je sais, c'est que "le Steinway D sature le Studio 1". Ça m'a été dit pat l'acousticien fondateur du bureau qui a réalisé toute la partie acoustique lors de la rénovation du complexe Flagey (Studio 1, Studio 4, etc), qu'il connaît donc par cœur. Je pense qu'il sait de quoi il parle, c'est une des stars mondiales de l'acoustique (leurs réalisations).

---

- acoustiquement, le Studio 1 est un petit bijou. 150 places mais profond et haut plafond; c'était aussi la salle de répétition, paraît-il, de l'orchestre de la Radio-Télévision d'État (et là, qu'est-ce que ça devait saturer, mazette, les pauvres...)
- j'ai entendu dans ce Studio 1 un concert de pièce de Debussy, que j'adore. J'étais assis le plus loin possible, légèrement à droite (de l'autre côté "des mains"). Je relate à l'acousticien rencontré récemment le fait que je trouvais que "dans le haut medium, ça tapait un peu". "Ce que tu as entendu, c'est le Steinway D qui sature le Studio 1", m'a-t-il dit. Ma tête... Car vous verriez ce volume. (Le gars est aussi violoniste et enregistre en ce moment une Mahler #1 avec Currentzis.)
- le "problème", m'explique-t-il, est que les pianistes veulent le modèle D en raison de sa mécanique (qui n'est pas la même sur les autres modèles); Or le D est le plus grand, et sature certaines salles. La position de la Directrice du Conservatoire de Genève p.ex, face à ce problème, est: on donne au pianiste le piano qu'il veut, et il est de sa responsabilité d'adapter son jeu à la salle. L'ennui, a-t-il constaté lors d'une expérience faite dans l'espace de projection à l'IRCAM, est qu'environ 50% des pianistes font tellement corps avec leur instrument qu'ils n''écoutent plus (assez) le retour de la salle, et...ne s'aperçoivent pas que l’acoustique à varié. Ceci amène parfois quelques petits problèmes en concert.

Je ne doute cependant pas une seconde que ça doit être très bien chez T. NK: pièce fortement amortie j'imagine, piano quart-queue je suppose, etc. Mon point est seulement qu'on sous-estime parfois la puissance de l'instrument (tout comme celle des enceintes et du système, ajouteraient certains, de sorte que la pièce est parfois rapidement saturée). Idem p.ex pour une clarinette d'ailleurs, pourtant d'apparence "inoffensive"...

Bon, c'est pas tout ça, mais il y a du Schütz au programme du concert de ce soir. Je file...