05-16-2025, 05:18 PM
(Modification du message : 05-17-2025, 03:25 PM par Steph44200.)
Bonjour Garibaldi.
On ne se connaît pas encore, cela viendra peut être.
Ce jour là, je faisais une démo des Kerloas à quelques rue de cet auditorium. J’avais oublié un adaptateur chez moi, on est passé dans un Auditorium pour se dépanner. Les AT38 jouaient. on est resté une petite heure.
Les Kerloas sont mesurées jusqu’à 23Hz à 90dB de niveau et -0dB par rapport au reste du spectre. Cette performance n’est possible que parce que j’utilise des 46cm et parce que la charge est en ripole. J’ai partagé leurs mesures sur mon site ou dans mon fil professionnel. Mais ce n’est pas le sujet. J’ai l’habitude des fréquences sonores basses et c’est clair qu’il en manquait. D’ailleurs la plage de fréquence entre 20Hz et 45Hz est très souvent délaissée par le prêt à consommer actuel. Cela a été ma quête. La ligne droite entre 20Hz et 20k Hz.
Pour compenser ce manque sous les 50Hz, de nombreux constructeurs augmentent artificiellement le niveau entre 50 et 100Hz. Les mesures faites par Stereophile l’illustrent bien. C’est dommage mais compréhensible avec de petits haut-parleurs.
https://www.stereophile.com/category/flo...er-reviews
Pour la FCEM,
Un peu de technique est nécessaire, pour faire simple, je vais citer un paragraphe d’un fichier pdf disponible là:
https://www.jeanmaurerhifi.ch/annexes/ca...maurer.pdf
Pages 10 et 11 du PDF
Pour l'amplificateur, la charge du haut-parleur représente deux défis de taille :
1- Posséder une capacité suffisante en fourniture de courant, c'est-à-dire en ampères (A) et non en watts (W). Cette aptitude permettra à l’ampli de ne pas écrêter les pics de dynamiques à chaque grosse demande en courant venant de l'enceinte acoustique. Un écrêtage est non seulement très désagréable à l'écoute mais dangereux pour la santé des haut-parleurs eux-mêmes.
2- Avoir une bonne aptitude à absorber l'énergie en retour des haut-parleurs (fcem). Si ce n'est pas le cas, un rebond de courant en direction des haut-parleurs va perturber le relief musical par un effet d'écho très préjudiciable. Les creux de dynamique seront noyés dans ce retour d'énergie et les détails musicaux seront remplis de résonances très désagréables. La dynamique restituée par le système ampli/enceinte deviendra mauvaise.
Parmi les amplificateurs à transistors, certains sont capables de fournir beaucoup de courant. Leur aptitude, par exemple, à accepter une charge résistive de 2 ohms ou moins est un gage de bonne tenue à cet égard. Les amplificateurs à transistors qui ne peuvent pas descendre en dessous de 4 ohms devraient être éliminés car leurs concepteurs n'ont pas compris ce que représente la charge d'un haut-parleur.
Le reprise de courant en retour (fcem), par contre, pose beaucoup de problèmes aux sorties d'amplificateurs à transistors directs, c'est-à-dire sans transformateurs de sore. Cette réabsorption d'énergie est alors mal maîtrisée, avec les conséquences déjà évoquées auparavant.
La technologie des amplis à tubes impose un transformateur de sortie, pour adapter l'impédance de travail des tubes à celle des haut-parleurs. C'est un élément qui est volumineux, lourd, coûteux, difficile à développer comme à fabriquer, si l'on veut en tirer d'excellentes performances. Cependant, à condition d'être très soigné, il représente un véritable cadeau pour le haut-parleur. Ce dernier pourra recevoir tout le courant désiré et retourner cee fcem qui sera court-circuitée, avec une très bonne efficacité, par le transformateur de sore. La faible résistivité série des filtres et des câbles haut-parleurs facilite également ce retour d'énergie jusqu'à l'amplificateur.
Quelques rares amplificateurs à transistors sont pourvus de transformateurs de sore et leur qualité peut s'approcher alors des bons amplificateurs à tubes.
Dans un haut-parleur, il existe trois grandes causes de traînages :
3- La force contre-électromotrice (fcem) de chacun des haut-parleurs est un courant parasite inverse au signal musical électrique en provenance de l'amplificateur. Il doit être réabsorbé par l'amplificateur, le mieux possible. Si cette absorption se passe mal, il s'en suit un effet d'écho, à l'image de celui que l'on obtient en montagne en face d'une paroi rocheuse. Le message sonore d'origine est rendu inintelligible par cette réverbération. Or les transistors reprennent mal cette énergie en retour, qui rebondit donc vers les haut-parleurs et encombre tous les creux de dynamique. Si un amplificateur à tubes est doté de très bons transformateurs de sortie, c'est alors le bobinage secondaire de ces derniers qui court-circuitera ce courant parasite, avec une bonne efficacité.
4- L'énergie mécanique réactive, provoquée par le mouvement de l'équipage mobile (bobine mobile et membrane) et la masse d'air proche, donne naissance à une forme de résidu parasite. Il s'agit des vibrations mécaniques que génère le haut-parleur lui-même. Pour s'échapper, ces vibrations vont s'écouler
par les branches du saladier du haut-parleur jusqu'au boîtier de l'enceinte et exciter ses différentes faces avec un effet de retard et de déformations important.
5- Les mouvements de la membrane du haut-parleur produisent une émission sonore avant et une émission sonore arrière inverse. L'onde acoustique arrière, seule forme de signal indésirable dont tout le monde parle, est absorbée par de la laine minérale. Une partie de ce signal est reprise par l'évent bass-reflex, afin de linéariser la réponse dans les basses fréquences. En regard des deux précédentes formes d'énergies réactives, c'est celle qui présente le moins de problèmes de maîtrise vis-à-vis du respect du silence. Si le boîtier de l'enceinte est très inerte, c'est-à-dire peu résonant, le relief musical restitué sera bon.
en conclusion,
pour les points 1 et 2 cela se passe dans l’ampli. on peut réduire ces défauts en utilisant es enceintes semi actives. CAD avec une section grave possédant son propre ampli.
point 3: idem 1 & 2 c’est pour cela que l’on voit dans le haut de gamme de nombreux constructeurs proposer des enceintes semi actives.
points 4 & 5: c’est bien le travail du facteur d’enceinte.
Bonne Quête
Bela
On ne se connaît pas encore, cela viendra peut être.
Ce jour là, je faisais une démo des Kerloas à quelques rue de cet auditorium. J’avais oublié un adaptateur chez moi, on est passé dans un Auditorium pour se dépanner. Les AT38 jouaient. on est resté une petite heure.
Les Kerloas sont mesurées jusqu’à 23Hz à 90dB de niveau et -0dB par rapport au reste du spectre. Cette performance n’est possible que parce que j’utilise des 46cm et parce que la charge est en ripole. J’ai partagé leurs mesures sur mon site ou dans mon fil professionnel. Mais ce n’est pas le sujet. J’ai l’habitude des fréquences sonores basses et c’est clair qu’il en manquait. D’ailleurs la plage de fréquence entre 20Hz et 45Hz est très souvent délaissée par le prêt à consommer actuel. Cela a été ma quête. La ligne droite entre 20Hz et 20k Hz.
Pour compenser ce manque sous les 50Hz, de nombreux constructeurs augmentent artificiellement le niveau entre 50 et 100Hz. Les mesures faites par Stereophile l’illustrent bien. C’est dommage mais compréhensible avec de petits haut-parleurs.
https://www.stereophile.com/category/flo...er-reviews
Pour la FCEM,
Un peu de technique est nécessaire, pour faire simple, je vais citer un paragraphe d’un fichier pdf disponible là:
https://www.jeanmaurerhifi.ch/annexes/ca...maurer.pdf
Pages 10 et 11 du PDF
Pour l'amplificateur, la charge du haut-parleur représente deux défis de taille :
1- Posséder une capacité suffisante en fourniture de courant, c'est-à-dire en ampères (A) et non en watts (W). Cette aptitude permettra à l’ampli de ne pas écrêter les pics de dynamiques à chaque grosse demande en courant venant de l'enceinte acoustique. Un écrêtage est non seulement très désagréable à l'écoute mais dangereux pour la santé des haut-parleurs eux-mêmes.
2- Avoir une bonne aptitude à absorber l'énergie en retour des haut-parleurs (fcem). Si ce n'est pas le cas, un rebond de courant en direction des haut-parleurs va perturber le relief musical par un effet d'écho très préjudiciable. Les creux de dynamique seront noyés dans ce retour d'énergie et les détails musicaux seront remplis de résonances très désagréables. La dynamique restituée par le système ampli/enceinte deviendra mauvaise.
Parmi les amplificateurs à transistors, certains sont capables de fournir beaucoup de courant. Leur aptitude, par exemple, à accepter une charge résistive de 2 ohms ou moins est un gage de bonne tenue à cet égard. Les amplificateurs à transistors qui ne peuvent pas descendre en dessous de 4 ohms devraient être éliminés car leurs concepteurs n'ont pas compris ce que représente la charge d'un haut-parleur.
Le reprise de courant en retour (fcem), par contre, pose beaucoup de problèmes aux sorties d'amplificateurs à transistors directs, c'est-à-dire sans transformateurs de sore. Cette réabsorption d'énergie est alors mal maîtrisée, avec les conséquences déjà évoquées auparavant.
La technologie des amplis à tubes impose un transformateur de sortie, pour adapter l'impédance de travail des tubes à celle des haut-parleurs. C'est un élément qui est volumineux, lourd, coûteux, difficile à développer comme à fabriquer, si l'on veut en tirer d'excellentes performances. Cependant, à condition d'être très soigné, il représente un véritable cadeau pour le haut-parleur. Ce dernier pourra recevoir tout le courant désiré et retourner cee fcem qui sera court-circuitée, avec une très bonne efficacité, par le transformateur de sore. La faible résistivité série des filtres et des câbles haut-parleurs facilite également ce retour d'énergie jusqu'à l'amplificateur.
Quelques rares amplificateurs à transistors sont pourvus de transformateurs de sore et leur qualité peut s'approcher alors des bons amplificateurs à tubes.
Dans un haut-parleur, il existe trois grandes causes de traînages :
3- La force contre-électromotrice (fcem) de chacun des haut-parleurs est un courant parasite inverse au signal musical électrique en provenance de l'amplificateur. Il doit être réabsorbé par l'amplificateur, le mieux possible. Si cette absorption se passe mal, il s'en suit un effet d'écho, à l'image de celui que l'on obtient en montagne en face d'une paroi rocheuse. Le message sonore d'origine est rendu inintelligible par cette réverbération. Or les transistors reprennent mal cette énergie en retour, qui rebondit donc vers les haut-parleurs et encombre tous les creux de dynamique. Si un amplificateur à tubes est doté de très bons transformateurs de sortie, c'est alors le bobinage secondaire de ces derniers qui court-circuitera ce courant parasite, avec une bonne efficacité.
4- L'énergie mécanique réactive, provoquée par le mouvement de l'équipage mobile (bobine mobile et membrane) et la masse d'air proche, donne naissance à une forme de résidu parasite. Il s'agit des vibrations mécaniques que génère le haut-parleur lui-même. Pour s'échapper, ces vibrations vont s'écouler
par les branches du saladier du haut-parleur jusqu'au boîtier de l'enceinte et exciter ses différentes faces avec un effet de retard et de déformations important.
5- Les mouvements de la membrane du haut-parleur produisent une émission sonore avant et une émission sonore arrière inverse. L'onde acoustique arrière, seule forme de signal indésirable dont tout le monde parle, est absorbée par de la laine minérale. Une partie de ce signal est reprise par l'évent bass-reflex, afin de linéariser la réponse dans les basses fréquences. En regard des deux précédentes formes d'énergies réactives, c'est celle qui présente le moins de problèmes de maîtrise vis-à-vis du respect du silence. Si le boîtier de l'enceinte est très inerte, c'est-à-dire peu résonant, le relief musical restitué sera bon.
en conclusion,
pour les points 1 et 2 cela se passe dans l’ampli. on peut réduire ces défauts en utilisant es enceintes semi actives. CAD avec une section grave possédant son propre ampli.
point 3: idem 1 & 2 c’est pour cela que l’on voit dans le haut de gamme de nombreux constructeurs proposer des enceintes semi actives.
points 4 & 5: c’est bien le travail du facteur d’enceinte.
Bonne Quête
Bela
http://www.dehavenaudio.com
deHaven Audio: l’histoire.
http://forum-hifi.fr/thread-19311.html
&
https://www.youtube.com/@PaulDehaven-ps6pp
deHaven Audio: l’histoire.
http://forum-hifi.fr/thread-19311.html
&
https://www.youtube.com/@PaulDehaven-ps6pp