Salut Fred,
"la flatterie est une fausse monnaie qui n'a de cours que par notre vanité..."
the beauty and the beast !!
Faut dire aussi qu'elles ne combattent pas dans la même catégorie design ! les unes ont l'avantage des petits haut parleurs qui permet un style plus élancé et les autres trainent l'inconvénient du 38 de face qui impose un Cx de camion ! Les unes ayant un style plus rustique et les autres plus fines...
Pour le sujet de la finition: l'exemplaire qui est d'après Richard RENONCE, l'une des premières paires produites, présente quelques maladresses d'ajustement du simili cuir avec les parties bois (qui sont par contre vraiment bien faites). Richard m'a assuré que depuis, Atlantis traite sérieusement, ce type d'accident, et a des employés beaucoup plus méticuleux. Mais ça laisse le sentiment d'une petite surprise à la livraison à la maison !
Malgré tout, je les trouve esthétiquement attachante et j'ai été surpris d'être beaucoup moins choqué par les vis en façade du pavillon médium qui pourtant m'irritent les yeux sur les photos du site. Si seulement les pavillons pouvaient être plus matte et moins brillant, ça me plairait beaucoup plus. En tout cas j'ai beaucoup moins de mal qu'avec des Tannoy Westminster Royal GR, mais c'est une question de goûts.
Voilà pour la partie Damidot.
Pour la partie restitution sonore:
Streamer Atoll ST200, sur Accuphase E-4000 et playlist : Open Qobuz
Richard comptait mettre du 3Dlab, seulement il a rencontré un problème de logistique.
L'acoustique est accidenté dans l'aigu et doit faire perdre un peu sur la qualité de timbre. Le recul de 3m environ me semble juste pour profiter pleinement des 38.
Donc dans une acoustique pas top et des électroniques que je n'apprécie pas forcément et qui doivent restreindre la capacité de restitution, j'ai malgré tout pris beaucoup de plaisir sur certaines pistes. Le pavillon médium est juste une tuerie. Son raccord avec l'aigu est excellent, presque inaudible, mais sur cette partie, j'ai surtout entendu la pièce et n'ait pas pu franchement profiter de cette extension. J'ai trouvé que le raccord avec le grave marquait un écart de rapidité. Le grave est net, propre, et modulé, mais en pinaillant, j'ai un peu focalisé la dessus sur le piano ou le violoncelle. Richard pense qu'il s'agit surement d'un manque de rodage et pense leur faire une petite séance de Magic CD. Attention toutefois, le grave reste très rapide et aucunement baveux. La contrebasse sur Birds de Dominique Fils-Aimé, la basse sur Besame Mucho de Marcin Wyrostek ou les percussions sur Ponte un Alma de Matthieu Saglio sont superbement restitués avec le bonus attendu d'un 38: le coté physique de l'air brassé.
Bref sur des pistes comme Train to Isalo de Nicolas Parent Trio, j'ai tout simplement "voyagé"... vraiment un très gros coup de coeur. Le médium est fourni, le moindre détail apparait, avec naturel et finesse, le pavillon est vraiment bien intégré. J'ai pu écouter des essais similaires, où le haut rendement tombait vite dans le criard détimbré... et là... l'équation: immédiateté, timbre et finesse, est résolue... chapeau bas !
J'ai par contre fait la gueule sur les deux premières pistes de ma playlist: Dindirindin et This Bitter Earth, car les aigus partaient en sucette en me vrillant les tympans... De tous les retours que j'ai pu lire, c'est clairement dû au problème acoustique de cette salle et peut être aussi, des électroniques. Il s'agit d'une cave bordelaise (destinée à l'origine à un autre usage) voutée, magnifique mais franchement pas adaptée à l'exercice... Maintenant, les magasins font comme nous, ils composent avec ce qu'ils ont.
J'ai passé un bon moment avec Richard qui malgré quelques mésaventures m'a accueilli avec bienveillance, écoute et savoir vivre. Il reste très à l'écoute des attentes sans trop marquer ou mettre en avant ses préférences.
"la flatterie est une fausse monnaie qui n'a de cours que par notre vanité..."
the beauty and the beast !!
Faut dire aussi qu'elles ne combattent pas dans la même catégorie design ! les unes ont l'avantage des petits haut parleurs qui permet un style plus élancé et les autres trainent l'inconvénient du 38 de face qui impose un Cx de camion ! Les unes ayant un style plus rustique et les autres plus fines...
Pour le sujet de la finition: l'exemplaire qui est d'après Richard RENONCE, l'une des premières paires produites, présente quelques maladresses d'ajustement du simili cuir avec les parties bois (qui sont par contre vraiment bien faites). Richard m'a assuré que depuis, Atlantis traite sérieusement, ce type d'accident, et a des employés beaucoup plus méticuleux. Mais ça laisse le sentiment d'une petite surprise à la livraison à la maison !
Malgré tout, je les trouve esthétiquement attachante et j'ai été surpris d'être beaucoup moins choqué par les vis en façade du pavillon médium qui pourtant m'irritent les yeux sur les photos du site. Si seulement les pavillons pouvaient être plus matte et moins brillant, ça me plairait beaucoup plus. En tout cas j'ai beaucoup moins de mal qu'avec des Tannoy Westminster Royal GR, mais c'est une question de goûts.
Voilà pour la partie Damidot.
Pour la partie restitution sonore:
Streamer Atoll ST200, sur Accuphase E-4000 et playlist : Open Qobuz
Richard comptait mettre du 3Dlab, seulement il a rencontré un problème de logistique.
L'acoustique est accidenté dans l'aigu et doit faire perdre un peu sur la qualité de timbre. Le recul de 3m environ me semble juste pour profiter pleinement des 38.
Donc dans une acoustique pas top et des électroniques que je n'apprécie pas forcément et qui doivent restreindre la capacité de restitution, j'ai malgré tout pris beaucoup de plaisir sur certaines pistes. Le pavillon médium est juste une tuerie. Son raccord avec l'aigu est excellent, presque inaudible, mais sur cette partie, j'ai surtout entendu la pièce et n'ait pas pu franchement profiter de cette extension. J'ai trouvé que le raccord avec le grave marquait un écart de rapidité. Le grave est net, propre, et modulé, mais en pinaillant, j'ai un peu focalisé la dessus sur le piano ou le violoncelle. Richard pense qu'il s'agit surement d'un manque de rodage et pense leur faire une petite séance de Magic CD. Attention toutefois, le grave reste très rapide et aucunement baveux. La contrebasse sur Birds de Dominique Fils-Aimé, la basse sur Besame Mucho de Marcin Wyrostek ou les percussions sur Ponte un Alma de Matthieu Saglio sont superbement restitués avec le bonus attendu d'un 38: le coté physique de l'air brassé.
Bref sur des pistes comme Train to Isalo de Nicolas Parent Trio, j'ai tout simplement "voyagé"... vraiment un très gros coup de coeur. Le médium est fourni, le moindre détail apparait, avec naturel et finesse, le pavillon est vraiment bien intégré. J'ai pu écouter des essais similaires, où le haut rendement tombait vite dans le criard détimbré... et là... l'équation: immédiateté, timbre et finesse, est résolue... chapeau bas !
J'ai par contre fait la gueule sur les deux premières pistes de ma playlist: Dindirindin et This Bitter Earth, car les aigus partaient en sucette en me vrillant les tympans... De tous les retours que j'ai pu lire, c'est clairement dû au problème acoustique de cette salle et peut être aussi, des électroniques. Il s'agit d'une cave bordelaise (destinée à l'origine à un autre usage) voutée, magnifique mais franchement pas adaptée à l'exercice... Maintenant, les magasins font comme nous, ils composent avec ce qu'ils ont.
J'ai passé un bon moment avec Richard qui malgré quelques mésaventures m'a accueilli avec bienveillance, écoute et savoir vivre. Il reste très à l'écoute des attentes sans trop marquer ou mettre en avant ses préférences.