Moui, en même temps on l'oublie, mais un instrumentiste, c'est vivant.
Lorsque j'écoute un enregistrement "live", je n'ai pas envie d'entendre ce que je peux avoir d'un enregistrement studio.
Je peux aimer l'imperfection, pourquoi pas même la fausse note, l'harmonique qui ne sort pas, celle qui montre que l'instrument c'est difficile, celle qui démonte le plaisir du mélomane et qui rappelle que l'instrument c'est le sacerdoce, une vie de labeur, sans vacances, depuis la jeune enfance.
Là où on entend grognement, couinement, feulement le musicien donne l'intention, l'implication, son état à l'instant "T". Il laisse de côté l'asepsie d'un enregistrement et donne sa vérité à lui.
Certains même, s'ils sont heureux qu'on vienne les voir, ne font pas de la musique pour le public !
Ils sont nombreux à donner dans la grosse inspiration-expiration, à faire couiner un plancher, à marquer la mesure sur un vieux plancher grinçant de salle de concert, à frapper la touche plus que de raison. Parce que c'est dur, parce qu'ils sont à ce qu'ils font, parce qu'ils sont vivants et qu'ils aiment.
Lorsque j'écoute un enregistrement "live", je n'ai pas envie d'entendre ce que je peux avoir d'un enregistrement studio.
Je peux aimer l'imperfection, pourquoi pas même la fausse note, l'harmonique qui ne sort pas, celle qui montre que l'instrument c'est difficile, celle qui démonte le plaisir du mélomane et qui rappelle que l'instrument c'est le sacerdoce, une vie de labeur, sans vacances, depuis la jeune enfance.
Là où on entend grognement, couinement, feulement le musicien donne l'intention, l'implication, son état à l'instant "T". Il laisse de côté l'asepsie d'un enregistrement et donne sa vérité à lui.
Certains même, s'ils sont heureux qu'on vienne les voir, ne font pas de la musique pour le public !
Ils sont nombreux à donner dans la grosse inspiration-expiration, à faire couiner un plancher, à marquer la mesure sur un vieux plancher grinçant de salle de concert, à frapper la touche plus que de raison. Parce que c'est dur, parce qu'ils sont à ce qu'ils font, parce qu'ils sont vivants et qu'ils aiment.