03-01-2017, 04:00 PM
Bonjour
Je voudrais rajouter mon écot sur le sujet de la comparaison de la hifi et du concert pour la musique classique et du dimensionnement de l’amplification.
Je fréquente les salles de concert assidument depuis plus de quarante ans et j’ai toujours recherché à retrouver l’écoute du concert en environnement domestique.
Je suis moins pessimiste que jalucine ou Melaudiophile … . Mettons de côté le répertoire symphonique « extrême » de la fin du 19ème siècle et du 20ème siècle (Shostakovitch, Mahler, Stravinsky…) où les niveaux sonores atteints sont vraiment monstrueux et sont incompatibles avec une écoute domestique (pour information, l’auditorium de le maison de la radio a un volume de 18 000 m3 , à comparer au 100 m3 d’un séjour déjà confortable). Les essais que j’ai faits il y a quelques années avec des électroniques très puissantes et des enceintes adaptées m’ont confirmé que la pièce saturait bien avant que l’on atteigne la limite de puissance de l’amplificateur.
Pour la musique de chambre, la musique baroque, mais aussi la musique concertante et la musique symphonique d’une bonne partie du 19ème siècle, je pense que l’on peut arriver dans un environnement domestique à une qualité d’écoute comparable à celle du concert, et même supérieure à celle que l’on a lorsque l’on n’est pas très bien placé ; cela est malheureusement le cas de trois quarts des places.
De plus, au delà du confort du fauteuil et de la qualité de la boisson qui sont souvent meilleurs chez soi, l’écoute de la musique enregistrée a aussi des atouts musicaux. Les artifices de la prise de son peuvent apporter un plus en recomposant une image, certes artificielle, mais qui sert l’écoute de la musique : par exemple, au concert, si l’on est dans les premiers rangs, on perçoit idéalement le soliste, mais le son de l’orchestre perd en équilibre car on a les violons sous le nez alors que les vents ou les contrebasses sont à presque dix mètres. Si l’on est au quinzième rang, on bénéficie d’une perspective idéale pour l’orchestre, mais on entend moins bien le violoniste ou le violoncelliste soliste. Une prise de son adroite permet d’avoir le beurre et l’argent du beurre.
Pour en revenir au thème de cette discussion, pour atteindre une excellente écoute du classique, avec les réserves que j’ai fait plus haut, cela ne demande pas forcément beaucoup de watts, mais des watts de très bonne qualité et le reste du système à l’avenant. D’après mon expérience, avec des enceintes de 90db de rendement un amplificateur de cinquante à cent watts, c’est confortable.
Je voudrais rajouter mon écot sur le sujet de la comparaison de la hifi et du concert pour la musique classique et du dimensionnement de l’amplification.
Je fréquente les salles de concert assidument depuis plus de quarante ans et j’ai toujours recherché à retrouver l’écoute du concert en environnement domestique.
Je suis moins pessimiste que jalucine ou Melaudiophile … . Mettons de côté le répertoire symphonique « extrême » de la fin du 19ème siècle et du 20ème siècle (Shostakovitch, Mahler, Stravinsky…) où les niveaux sonores atteints sont vraiment monstrueux et sont incompatibles avec une écoute domestique (pour information, l’auditorium de le maison de la radio a un volume de 18 000 m3 , à comparer au 100 m3 d’un séjour déjà confortable). Les essais que j’ai faits il y a quelques années avec des électroniques très puissantes et des enceintes adaptées m’ont confirmé que la pièce saturait bien avant que l’on atteigne la limite de puissance de l’amplificateur.
Pour la musique de chambre, la musique baroque, mais aussi la musique concertante et la musique symphonique d’une bonne partie du 19ème siècle, je pense que l’on peut arriver dans un environnement domestique à une qualité d’écoute comparable à celle du concert, et même supérieure à celle que l’on a lorsque l’on n’est pas très bien placé ; cela est malheureusement le cas de trois quarts des places.
De plus, au delà du confort du fauteuil et de la qualité de la boisson qui sont souvent meilleurs chez soi, l’écoute de la musique enregistrée a aussi des atouts musicaux. Les artifices de la prise de son peuvent apporter un plus en recomposant une image, certes artificielle, mais qui sert l’écoute de la musique : par exemple, au concert, si l’on est dans les premiers rangs, on perçoit idéalement le soliste, mais le son de l’orchestre perd en équilibre car on a les violons sous le nez alors que les vents ou les contrebasses sont à presque dix mètres. Si l’on est au quinzième rang, on bénéficie d’une perspective idéale pour l’orchestre, mais on entend moins bien le violoniste ou le violoncelliste soliste. Une prise de son adroite permet d’avoir le beurre et l’argent du beurre.
Pour en revenir au thème de cette discussion, pour atteindre une excellente écoute du classique, avec les réserves que j’ai fait plus haut, cela ne demande pas forcément beaucoup de watts, mais des watts de très bonne qualité et le reste du système à l’avenant. D’après mon expérience, avec des enceintes de 90db de rendement un amplificateur de cinquante à cent watts, c’est confortable.