10-18-2023, 10:25 PM
Samedi ce fût en effet à mon tour de profiter d’un moment de calme pour prendre la route et me rendre chez Philippe, afin de découvrir les améliorations des Jalucine 1 Max que je n’avais pas écoutées depuis plusieurs années. Bien sûr avais-je suivi les dernières évolutions et transformations par forum et témoignages interposés, mais mes oreilles avaient besoin de capter cette nouvelle référence pour enrichir les miennes… D’autant plus que nous partageons avec Philippe des goûts musicaux à peu près similaires, l’expérience promettait d’être intéressante. Les 150 kilomètres de trajet m’ont permis de me remémorer la bête – et je ne parle pas du propriétaire ! – dont j’avais déjà mesuré les ampleurs et les justesses : du grave bien sûr, qui reste tout simplement inégalé à ce stade pour ma part, de la scène sonore, de la qualité des timbres et de la cohérence de la restitution. Un mariage avec du Devialet très optimisé, des filtres sur mesure adaptés à la pièce et une cette dernière justement capable de laisser le système s’exprimer librement….
Les Jalucine 1 Max dernière version en imposent, c’est le moins que l’on puisse dire, dans divers domaines. Outre leur aspect démesuré, c’est l’approche de Philippe qui est passionnante. 4 voies, le filtrage de précision sur mesure, la double amplification Devialet…. Qui laissent présumer de résultats inédits autant que d’une mise au point délicate avec certains partis pris assumés. Mais n’est-ce pas le prix à payer pour tout système d’exception ?...
Bardé de mes meilleures écoutes de référence en mémoire, nous avons donc attaqué une série de morceaux variés pour jauger du rendu global. Après un moment, je ressens d’immenses qualités et une petite gêne dans le haut-médium, assez localisée en fréquence et uniquement sur les forte et les accélérations associées. Elles sont reproduites à des vitesses différentes par les HP des 4 voies, ce qui montre à quel point les réglages de mise en phase doivent être complexes. Si j’ai bien suivi, Philippe les a calculés puis fignolés à l’oreille. Quel travail... L’énergie dispersée ponctuellement par le médium-aigu est telle, par rapport au reste, qu’une pointe se fait sentir avec un côté dérangeant à mes oreilles, on est moins dans le « vrai ». Philippe a changé de condensateur en cours d’écoute et ce phénomène a disparu, comme il l’a expliqué. La cohérence globale a été retrouvée ; nous avons testé le rendu à des volumes d’écoute différents et plus élevés, sans vraiment ressentir la perte de cohérence évoquée par Nicoben et constatée au départ.
Ce qui n’a pas changé, c’est l’exceptionnel lisibilité du grave, son articulation, ses timbres, sa transparence et son impact. Clairement le meilleur que je connaisse en reproduction Hifi. Côté fréquences, sans doute encore un petit creux entre 200 et 300 hz qui ne se ressent pas sur tous les morceaux.
Rien à dire sur l’aigu, un modèle du genre là-aussi, filé, aérien, parfaitement intégré. Il me faut absolument une quatrième voie sur mon système !
Ce qui a changé, c’est la scène sonore. Elle reste immense, impressionnante, profonde, je l’ai trouvée très aérée et précise. 2 effets : celui des pavillons, avec une légère projection du son semblable à celle que produirait une trompette véritable placée entre les enceintes (les Onken de 180 kg sont difficilement égalables sur la reproduction magistrale ce registre cuivré…) mais dont l’effet s’étend un peu sur les autres gammes de fréquences du médium. Normal pour un pavillon, séduisant aussi, dynamique, on s’y habitue vite. L’autre effet induit c’est celui d’un placement de ce registre au-dessus du point moyen de l’image sonore, contraire à l’habitude et sans doute un peu moins dans le vrai théoriquement. Après une heure d’écoute, je suis reste plutôt subjugué par la performance globale et ce point particulier, lissé par mon cerveau qui s’y est adapté, ne m’a pas fait percevoir d’incohérence spatiale. Je ne sais pas si le gréement du système digne d’un 3 mâts (à 4 voi(l)es) permettrait aux poulies de descendre un peu les pavillons… Des gabiers peut-être ?!
Pas de système parfait hormis un orchestre réel en plein air, on perd peut-être un peu en « réalité » sur ces points, mais sûrement pas en crédibilité. Au bilan c’est exceptionnel, indiscutablement.
Autant j’ai pu entendre des écoutes catastrophiques avec des Devialet, autant là on ne peut pas dire que ça ne marche pas très fort. Une droiture de référence, avec une transparence et une dynamique qui sert parfaitement le système, comme les timbres. Il est possible que j’ai un biais cognitif sur ce point, bien sur… ! Mais les réglages minutieux de Philippe, sur les filtres notamment et les mises en phase permettent de révéler le meilleur de ces amplis.
Une excellente après-midi, on finit par écouter la musique dans ses recoins les plus profonds enfin révélés et plus du tout le système. Je suis reparti calé avec cette référence ultime pour moi, qui nécessite sans doute quelques derniers réglages déjà réalisés par Philippe si j’ai bien lu ses derniers messages.
Je le remercie pour son accueil chaleureux. Cette séance m'a permis de passer les 150 km du retour sur un petit nuage, en me remémorant Nathalie Dessay interprétant Lucia de Lamermoor dans la scène de la folie comme jamais je ne l'avais entendue... Je ne m'en suis toujours pas vraiment remis, c'est le risque avec ce genre de système !
Quant au nom qui peut évoluer avec ce changement de version, je penche pour les Jalucine « totales » !
Bien à vous,
D.
Les Jalucine 1 Max dernière version en imposent, c’est le moins que l’on puisse dire, dans divers domaines. Outre leur aspect démesuré, c’est l’approche de Philippe qui est passionnante. 4 voies, le filtrage de précision sur mesure, la double amplification Devialet…. Qui laissent présumer de résultats inédits autant que d’une mise au point délicate avec certains partis pris assumés. Mais n’est-ce pas le prix à payer pour tout système d’exception ?...
Bardé de mes meilleures écoutes de référence en mémoire, nous avons donc attaqué une série de morceaux variés pour jauger du rendu global. Après un moment, je ressens d’immenses qualités et une petite gêne dans le haut-médium, assez localisée en fréquence et uniquement sur les forte et les accélérations associées. Elles sont reproduites à des vitesses différentes par les HP des 4 voies, ce qui montre à quel point les réglages de mise en phase doivent être complexes. Si j’ai bien suivi, Philippe les a calculés puis fignolés à l’oreille. Quel travail... L’énergie dispersée ponctuellement par le médium-aigu est telle, par rapport au reste, qu’une pointe se fait sentir avec un côté dérangeant à mes oreilles, on est moins dans le « vrai ». Philippe a changé de condensateur en cours d’écoute et ce phénomène a disparu, comme il l’a expliqué. La cohérence globale a été retrouvée ; nous avons testé le rendu à des volumes d’écoute différents et plus élevés, sans vraiment ressentir la perte de cohérence évoquée par Nicoben et constatée au départ.
Ce qui n’a pas changé, c’est l’exceptionnel lisibilité du grave, son articulation, ses timbres, sa transparence et son impact. Clairement le meilleur que je connaisse en reproduction Hifi. Côté fréquences, sans doute encore un petit creux entre 200 et 300 hz qui ne se ressent pas sur tous les morceaux.
Rien à dire sur l’aigu, un modèle du genre là-aussi, filé, aérien, parfaitement intégré. Il me faut absolument une quatrième voie sur mon système !
Ce qui a changé, c’est la scène sonore. Elle reste immense, impressionnante, profonde, je l’ai trouvée très aérée et précise. 2 effets : celui des pavillons, avec une légère projection du son semblable à celle que produirait une trompette véritable placée entre les enceintes (les Onken de 180 kg sont difficilement égalables sur la reproduction magistrale ce registre cuivré…) mais dont l’effet s’étend un peu sur les autres gammes de fréquences du médium. Normal pour un pavillon, séduisant aussi, dynamique, on s’y habitue vite. L’autre effet induit c’est celui d’un placement de ce registre au-dessus du point moyen de l’image sonore, contraire à l’habitude et sans doute un peu moins dans le vrai théoriquement. Après une heure d’écoute, je suis reste plutôt subjugué par la performance globale et ce point particulier, lissé par mon cerveau qui s’y est adapté, ne m’a pas fait percevoir d’incohérence spatiale. Je ne sais pas si le gréement du système digne d’un 3 mâts (à 4 voi(l)es) permettrait aux poulies de descendre un peu les pavillons… Des gabiers peut-être ?!
Pas de système parfait hormis un orchestre réel en plein air, on perd peut-être un peu en « réalité » sur ces points, mais sûrement pas en crédibilité. Au bilan c’est exceptionnel, indiscutablement.
Autant j’ai pu entendre des écoutes catastrophiques avec des Devialet, autant là on ne peut pas dire que ça ne marche pas très fort. Une droiture de référence, avec une transparence et une dynamique qui sert parfaitement le système, comme les timbres. Il est possible que j’ai un biais cognitif sur ce point, bien sur… ! Mais les réglages minutieux de Philippe, sur les filtres notamment et les mises en phase permettent de révéler le meilleur de ces amplis.
Une excellente après-midi, on finit par écouter la musique dans ses recoins les plus profonds enfin révélés et plus du tout le système. Je suis reparti calé avec cette référence ultime pour moi, qui nécessite sans doute quelques derniers réglages déjà réalisés par Philippe si j’ai bien lu ses derniers messages.
Je le remercie pour son accueil chaleureux. Cette séance m'a permis de passer les 150 km du retour sur un petit nuage, en me remémorant Nathalie Dessay interprétant Lucia de Lamermoor dans la scène de la folie comme jamais je ne l'avais entendue... Je ne m'en suis toujours pas vraiment remis, c'est le risque avec ce genre de système !
Quant au nom qui peut évoluer avec ce changement de version, je penche pour les Jalucine « totales » !
Bien à vous,
D.
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