02-06-2016, 09:19 PM
Propos beaucoup plus raisonnables que ceux qui m'ont fait réagir précédemment. Je ne sais pas ce que tu décris réellement en parlant de "écoute physique". Est-ce une dynamique marquée avec une participation généreuse ou atténuée du grave ? Est-ce que cela permet une reproduction homogène de la dynamique d'un piano de la première à la dernière touche ?
Les Spendors SP100 sont des enceintes que j'apprécie, soigneusement mises au point par des gens expérimentés, visant une grande musicalité, et avec une réussite qui semble sortir du lot des productions anglaises tout en restant dans un style classique grand-breton. Mais c'est un boomer de 30 cm en bextrène, surmonté d'un médium à cône en polypropylène et d'un tweeter à dôme. Rien qui ne correspond à une priorité donnée à la dynamique, et tout au "velouté". Rajouté à cela, des coffrets en parois volontairement relativement fines, pour amortir les vibrations parasites mais aussi les renvoyer peu ou prou à l'auditeur, histoire d'améliorer les violoncelles.
Il ne me semble pas qu’en écrivant cela, j’ai « descendu » les Spendor SP100. Je les avais écouté il y a deux ou trois ans, je ne suis pas sûr que c’était la dernière version. Je peux aussi dire que je les préfère de très loin aux KEF actuelles par exemple. Je vais me faire insulter par les amateurs de Kef ! Ton local, tu l’avais présenté sur le « bleu ». Enfin, le fil est consacré au « dynamic range », et je répète que les membranes en bextrène ou en polypropylène, qui par ailleurs ont d’autres qualités bien utilisées chez Spendor, n’ont cependant pas celles qui permettent d’aboutir à la meilleure reproduction de la dynamique. Il y a trop d’énergie perdue dans la souplesse de ces membranes. Il faut remarquer que B&W vient de modifier la membrane de ses médiums pour leur donner plus de rigidité (elles étaient suffisamment souples pour se passer de suspension, pas une mauvaise idée d’ailleurs pour le médium), et inversement, Focal change le matériau de ses membranes sandwich pour gagner un peu de souplesse. C’est le sens de l’histoire d’aller trop loin dans un sens puis dans l’autre. Il y a 70 ans, ils n’avaient que le papier pour les membranes, mais ils savaient déjà quelle rigidité de membrane était adéquate et comment l’obtenir. Les membranes des HPs constituent un point fondamental contribuant au résultat d’un système et pouvant limiter sa dynamique, mais aussi créer les colorations les plus manifestes et/ou les plus désagréables. Lorsque l’on « travaille » avec des HPs qui respectent très nettement mieux la dynamique (désolé, c’est mathématique), type AMT, chambre de compression, PHL, l’équilibre des timbres est beaucoup plus difficile à trouver, on dresse des pur sang, pas des percherons. La bonne reproduction d’un piano demande des capacités phénoménales au système, et si on choisit des HPs capables de donner cette énergie et donc plus de « vérité », la mise au point pour trouver le bon équilibre des enceintes est beaucoup plus critique, difficile, laborieuse, voire impossible comme j’avais dit de réunir la « vérité » à la « beauté ». C’est une quête d’une vie.
Les Spendors SP100 sont des enceintes que j'apprécie, soigneusement mises au point par des gens expérimentés, visant une grande musicalité, et avec une réussite qui semble sortir du lot des productions anglaises tout en restant dans un style classique grand-breton. Mais c'est un boomer de 30 cm en bextrène, surmonté d'un médium à cône en polypropylène et d'un tweeter à dôme. Rien qui ne correspond à une priorité donnée à la dynamique, et tout au "velouté". Rajouté à cela, des coffrets en parois volontairement relativement fines, pour amortir les vibrations parasites mais aussi les renvoyer peu ou prou à l'auditeur, histoire d'améliorer les violoncelles.
Il ne me semble pas qu’en écrivant cela, j’ai « descendu » les Spendor SP100. Je les avais écouté il y a deux ou trois ans, je ne suis pas sûr que c’était la dernière version. Je peux aussi dire que je les préfère de très loin aux KEF actuelles par exemple. Je vais me faire insulter par les amateurs de Kef ! Ton local, tu l’avais présenté sur le « bleu ». Enfin, le fil est consacré au « dynamic range », et je répète que les membranes en bextrène ou en polypropylène, qui par ailleurs ont d’autres qualités bien utilisées chez Spendor, n’ont cependant pas celles qui permettent d’aboutir à la meilleure reproduction de la dynamique. Il y a trop d’énergie perdue dans la souplesse de ces membranes. Il faut remarquer que B&W vient de modifier la membrane de ses médiums pour leur donner plus de rigidité (elles étaient suffisamment souples pour se passer de suspension, pas une mauvaise idée d’ailleurs pour le médium), et inversement, Focal change le matériau de ses membranes sandwich pour gagner un peu de souplesse. C’est le sens de l’histoire d’aller trop loin dans un sens puis dans l’autre. Il y a 70 ans, ils n’avaient que le papier pour les membranes, mais ils savaient déjà quelle rigidité de membrane était adéquate et comment l’obtenir. Les membranes des HPs constituent un point fondamental contribuant au résultat d’un système et pouvant limiter sa dynamique, mais aussi créer les colorations les plus manifestes et/ou les plus désagréables. Lorsque l’on « travaille » avec des HPs qui respectent très nettement mieux la dynamique (désolé, c’est mathématique), type AMT, chambre de compression, PHL, l’équilibre des timbres est beaucoup plus difficile à trouver, on dresse des pur sang, pas des percherons. La bonne reproduction d’un piano demande des capacités phénoménales au système, et si on choisit des HPs capables de donner cette énergie et donc plus de « vérité », la mise au point pour trouver le bon équilibre des enceintes est beaucoup plus critique, difficile, laborieuse, voire impossible comme j’avais dit de réunir la « vérité » à la « beauté ». C’est une quête d’une vie.