04-03-2023, 10:01 AM
(Modification du message : 04-06-2023, 06:27 AM par Musicalbox.)
Pour les lecteurs qui ne consultent pas FB, un petit déroulé des opérations ici.
Remontons le temps…….
Tout débute par une idée, un but : ce qui motive, justifie, nécessite un nouvel appareil.
De là commence une looooongue étude : quelle technologie (car à chacune son potentiel et sa mise en oeuvre), quels choix de composants.
Puis les premiers schémas se posent sur le papier. Les conceptions KALLYSTE sont toujours parties d’une page blanche, d’une recherche personnelle.
Tel un système d’organes, un amplificateur se compose de différentes sections : preamplification, puissance, alimentation, entrée, sortie…… etc Autant de schémas à créer.
Puis viennent les premiers montages de test, partiels, les premières images sur l’écran de l’oscilloscope. Là, les choix sont validés ou modifies. Il faut déjà des mois pour atteindre ce stade.
Lorsque tous les schémas sont validés, commence le dessin des circuits. Deux méthodes sont possibles : soit utiliser une fonction « routage » qui, selon une liste de paramètres qu’on lui injecte, va dessiner les cheminements, soit le designer réalise seul le dessin de ses cheminements. Pourquoi réaliser soi-même cette étape ? Car le programme de routage travaille en fonction des nécessités électroniques. Pas des contraintes supplémentaires nécessitées par un usage audiophile. Il fournira des chemins parfaits électroniquement, mais qui ne donneront pas l’excellence du résultat audible. Par exemple il ne prendra pas garde à la manière dont se côtoient et se superposent les chemins, faisant fi des possibles nuisances d’interaction. Chez KALLYSTE les circuits ont donc toujours été dessinés manuellement, fruits d’une réflexion qui prend en compte les paramètres importants pour le résultat sonore.
Ainsi naissent les unes après les autres chaque portion du schéma global, chaque fichier de fabrication des circuits imprimés.
Le design de ces circuits est aussi fonction de l’implantation de chaque section dans l’appareil. Une logique de positionnement. Ceci influe sur les dimensions des circuits, outre leurs propres logiques de positionnement de leurs composants respectifs.
Une fois cette implantation déterminée, il convient de dessiner les coffrets. Les dimensions et l’esthétique (où sont placés les boutons, les branchements…) sont donc totalement dictées par la technique, jamais l’inverse.
Voici donc résumé tout ce qui a précédé le jour actuel où nous entamons la fabrication, la concrétisation de toute cette étude.
En attendant la réception des circuits imprimés, la phase d’usinage a commencé.
Cette partie est la contre-face, qui vient assurer la solidité mécanique derrière la façade.
Elle a un rôle supplémentaire dans cet appareil, vous le découvrirez plus tard…
Faces avant de l’alimentation brutes d’usinage, avant état de surface et traitement.
Remontons le temps…….
Tout débute par une idée, un but : ce qui motive, justifie, nécessite un nouvel appareil.
De là commence une looooongue étude : quelle technologie (car à chacune son potentiel et sa mise en oeuvre), quels choix de composants.
Puis les premiers schémas se posent sur le papier. Les conceptions KALLYSTE sont toujours parties d’une page blanche, d’une recherche personnelle.
Tel un système d’organes, un amplificateur se compose de différentes sections : preamplification, puissance, alimentation, entrée, sortie…… etc Autant de schémas à créer.
Puis viennent les premiers montages de test, partiels, les premières images sur l’écran de l’oscilloscope. Là, les choix sont validés ou modifies. Il faut déjà des mois pour atteindre ce stade.
Lorsque tous les schémas sont validés, commence le dessin des circuits. Deux méthodes sont possibles : soit utiliser une fonction « routage » qui, selon une liste de paramètres qu’on lui injecte, va dessiner les cheminements, soit le designer réalise seul le dessin de ses cheminements. Pourquoi réaliser soi-même cette étape ? Car le programme de routage travaille en fonction des nécessités électroniques. Pas des contraintes supplémentaires nécessitées par un usage audiophile. Il fournira des chemins parfaits électroniquement, mais qui ne donneront pas l’excellence du résultat audible. Par exemple il ne prendra pas garde à la manière dont se côtoient et se superposent les chemins, faisant fi des possibles nuisances d’interaction. Chez KALLYSTE les circuits ont donc toujours été dessinés manuellement, fruits d’une réflexion qui prend en compte les paramètres importants pour le résultat sonore.
Ainsi naissent les unes après les autres chaque portion du schéma global, chaque fichier de fabrication des circuits imprimés.
Le design de ces circuits est aussi fonction de l’implantation de chaque section dans l’appareil. Une logique de positionnement. Ceci influe sur les dimensions des circuits, outre leurs propres logiques de positionnement de leurs composants respectifs.
Une fois cette implantation déterminée, il convient de dessiner les coffrets. Les dimensions et l’esthétique (où sont placés les boutons, les branchements…) sont donc totalement dictées par la technique, jamais l’inverse.
Voici donc résumé tout ce qui a précédé le jour actuel où nous entamons la fabrication, la concrétisation de toute cette étude.
En attendant la réception des circuits imprimés, la phase d’usinage a commencé.
Cette partie est la contre-face, qui vient assurer la solidité mécanique derrière la façade.
Elle a un rôle supplémentaire dans cet appareil, vous le découvrirez plus tard…
Faces avant de l’alimentation brutes d’usinage, avant état de surface et traitement.