03-10-2023, 05:24 PM
Bonjour à toutes et à tous,
Rapide retour d'expérience que nous souhaitions partager avec vous au sujet d' YG
Et notamment la cadette de la série Peaks, provenant du constructeur américain YG, l’enceinte Cairn... étonne !
Elle étonne d’abord par son aspect : « petite » bibliothèque de 37 cm de hauteur, elle adopte la forme en pyramide tronquée de ses grandes sœurs. Celle-ci n’est évidemment pas due à une lubie créatrice du fabricant ou à un responsable marketing adepte d’Andy Warhol, mais correspond bien évidemment à des exigences acoustiques. L’enceinte vient se poser sur un élégant support conçu à cet effet, quasi indispensable, sobre et efficace.
Elle étonne ensuite par sa conception : malgré ses dimensions modestes, il s’agit d’une enceinte close. Elle est dotée d’un boomer à membrane métallique de 15 cm et d’un tweeter maison. Son impédance moyenne avoisine 8 Ohms et elle affiche sur la balance le poids respectable de 12,5 Kg, sans le pied, bien entendu.
Mais, elle étonne surtout par son rendu ! Ce qui frappe avant tout l’auditeur, c’est sa capacité à remplir l’espace, y compris, et cela devient franchement surprenant, dans un vaste local (nous l’avons testée dans une pièce de 60 m² !). L’impression ressentie est réellement celle d’une enceinte beaucoup plus volumineuse : l’un de nous a même évoqué un panneau électroacoustique, c’est dire ! Tous les registres sont là, sans gonflements ni carences, y compris le grave, qui reste net, propre, même à niveau élevé. La membrane particulièrement rigide du boomer est, à coup sûr, à l’origine de ses performances stupéfiantes dans le domaine. En revanche, la présence de métal aurait pu laisser craindre une certaine raideur dans la restitution : il n’en est rien. La musique file très haut, avec précision, avec douceur, sans agressivité aucune, mais sans mollesse non plus. Elle est simplement naturelle : les instruments ou les voix ont leur place et leurs timbres, comme une bête évidence. Peu importe le genre musical, à compter du moment où l’enregistrement est bon, la Peaks Cairn est à son aise. Mais, elle n’arrondit pas les angle, ne cache rien : si la prise de son est déplorable, elle ne fera pas la mariée plus belle ! Cela demeure une force : elle n’enjolive pas le message acoustique.
Très souvent, lorsqu’il s’agit de décrire ce que produit une enceinte, on met en avant ses qualités, là où elle excelle, et, soyons honnêtes, même de manière involontaire, on passe sous silence ou l’on omet ce qu’elle fait moins bien, tant on se concentre sur ses points forts. C’est la difficulté avec la Peaks Cairn : elle ne fait quasiment rien de moins bien ! Elle joue la transparence et elle se fait presque oublier à ce jeu-là, pour ne laisser que la musique envahir la pièce et nos pavillons auditifs. C’est la patte du fabricant YG : l’écoute laisse une étrange, mais délicieuse sensation sur laquelle il est bien malcommode de mettre des mots, tant le dépaysement est grand. A l’issue de ladite écoute, il nous apparaît simplement qu’elle ne ressemble... à aucune autre !
Dernière remarque à son propos : l’association avec les électroniques Audionet est une pure merveille ! Sans vouloir parodier ou contredire Coluche : ajouter de la transparence à de la transparence… ne fait pas disparaître la musique, bien au contraire !
Rapide retour d'expérience que nous souhaitions partager avec vous au sujet d' YG

Et notamment la cadette de la série Peaks, provenant du constructeur américain YG, l’enceinte Cairn... étonne !
Elle étonne d’abord par son aspect : « petite » bibliothèque de 37 cm de hauteur, elle adopte la forme en pyramide tronquée de ses grandes sœurs. Celle-ci n’est évidemment pas due à une lubie créatrice du fabricant ou à un responsable marketing adepte d’Andy Warhol, mais correspond bien évidemment à des exigences acoustiques. L’enceinte vient se poser sur un élégant support conçu à cet effet, quasi indispensable, sobre et efficace.
Elle étonne ensuite par sa conception : malgré ses dimensions modestes, il s’agit d’une enceinte close. Elle est dotée d’un boomer à membrane métallique de 15 cm et d’un tweeter maison. Son impédance moyenne avoisine 8 Ohms et elle affiche sur la balance le poids respectable de 12,5 Kg, sans le pied, bien entendu.
Mais, elle étonne surtout par son rendu ! Ce qui frappe avant tout l’auditeur, c’est sa capacité à remplir l’espace, y compris, et cela devient franchement surprenant, dans un vaste local (nous l’avons testée dans une pièce de 60 m² !). L’impression ressentie est réellement celle d’une enceinte beaucoup plus volumineuse : l’un de nous a même évoqué un panneau électroacoustique, c’est dire ! Tous les registres sont là, sans gonflements ni carences, y compris le grave, qui reste net, propre, même à niveau élevé. La membrane particulièrement rigide du boomer est, à coup sûr, à l’origine de ses performances stupéfiantes dans le domaine. En revanche, la présence de métal aurait pu laisser craindre une certaine raideur dans la restitution : il n’en est rien. La musique file très haut, avec précision, avec douceur, sans agressivité aucune, mais sans mollesse non plus. Elle est simplement naturelle : les instruments ou les voix ont leur place et leurs timbres, comme une bête évidence. Peu importe le genre musical, à compter du moment où l’enregistrement est bon, la Peaks Cairn est à son aise. Mais, elle n’arrondit pas les angle, ne cache rien : si la prise de son est déplorable, elle ne fera pas la mariée plus belle ! Cela demeure une force : elle n’enjolive pas le message acoustique.
Très souvent, lorsqu’il s’agit de décrire ce que produit une enceinte, on met en avant ses qualités, là où elle excelle, et, soyons honnêtes, même de manière involontaire, on passe sous silence ou l’on omet ce qu’elle fait moins bien, tant on se concentre sur ses points forts. C’est la difficulté avec la Peaks Cairn : elle ne fait quasiment rien de moins bien ! Elle joue la transparence et elle se fait presque oublier à ce jeu-là, pour ne laisser que la musique envahir la pièce et nos pavillons auditifs. C’est la patte du fabricant YG : l’écoute laisse une étrange, mais délicieuse sensation sur laquelle il est bien malcommode de mettre des mots, tant le dépaysement est grand. A l’issue de ladite écoute, il nous apparaît simplement qu’elle ne ressemble... à aucune autre !
Dernière remarque à son propos : l’association avec les électroniques Audionet est une pure merveille ! Sans vouloir parodier ou contredire Coluche : ajouter de la transparence à de la transparence… ne fait pas disparaître la musique, bien au contraire !