11-26-2021, 01:36 PM
Il faut remonter un peu à l'origine de ces systèmes et donc dans les années 1970 pour comprendre.
A l'époque la "stéréophonie" arrive dans les foyers, en même temps que des enceintes monumentales, grosses caisses en bois, gros HP de grave, ... etc, et on la possibilité d'écouter la musique en "stéréo", c'est génial. Et puis il commence à y avoir des personnes qui créent un aménagement de leur salon vraiment dédié à la meilleure écoute possible de la musique, et apparaissent alors plusieurs options supplémentaires sur les amplis.
Tout d'abord l'idée de la "quadriphonie", c'est à dire de faire émerger la musique des quatre coins de la pièce. Il faut dire clairement que ça a peu pris car l'équilibre du son était difficile à obtenir et souvent (en tout cas dans mon souvenir) le résultat était plutôt "brouillon".
Et ensuite le constat que ces grosses enceintes capables de faire trembler la vaisselle dans le buffet avaient un rendu très décevant à faible volume. En effet, notre oreille est moins sensible aux graves et aigus qu'au médium, et à faible volume on en perd la perception. Si on voulait juste un fond musical pour accompagner l'apéro ou le dîner, c'était "pas bon", pas assez équilibré entre les graves et les aigus, bref, pas bon.
Il y a donc eu la mode, passagère, de brancher sur l'ampli une paire de grosses enceintes pour l'écoute mode concert ou "boum" comme on disait à l'époque, et des enceintes plus modestes mais avec un meilleur rendement et un meilleur équilibre à faible volume sonore.
Donc deux pistes de sorties sur les amplis :
- une piste A (par exemple les grosses enceintes)
- une piste B (par exemple des petites enceintes)
- la possibilité de mettre A + B si on a installé un système en "quadriphonie".
Le problème de mauvais rendu des grosses enceintes à faible volume a aussi été traité par le mode "loudness" qui corrige le déséquilibre de rendu dans les grosses enceintes à faible volume en augmentant les basses ET les aigus par rapport au médium.
Pour la quadriphonie, ce sont les amplificateurs de "home cinema" qui ont vraiment traité le sujet, avec un réglage automatique via un micro placé au point d'écoute pour faire l'équilibre aussi parfait que possible du son sortant des multiples enceintes.
La fonction A+B est donc un vestige d'une mode qui est selon moi totalement dépassée de nos jours.
A l'époque la "stéréophonie" arrive dans les foyers, en même temps que des enceintes monumentales, grosses caisses en bois, gros HP de grave, ... etc, et on la possibilité d'écouter la musique en "stéréo", c'est génial. Et puis il commence à y avoir des personnes qui créent un aménagement de leur salon vraiment dédié à la meilleure écoute possible de la musique, et apparaissent alors plusieurs options supplémentaires sur les amplis.
Tout d'abord l'idée de la "quadriphonie", c'est à dire de faire émerger la musique des quatre coins de la pièce. Il faut dire clairement que ça a peu pris car l'équilibre du son était difficile à obtenir et souvent (en tout cas dans mon souvenir) le résultat était plutôt "brouillon".
Et ensuite le constat que ces grosses enceintes capables de faire trembler la vaisselle dans le buffet avaient un rendu très décevant à faible volume. En effet, notre oreille est moins sensible aux graves et aigus qu'au médium, et à faible volume on en perd la perception. Si on voulait juste un fond musical pour accompagner l'apéro ou le dîner, c'était "pas bon", pas assez équilibré entre les graves et les aigus, bref, pas bon.
Il y a donc eu la mode, passagère, de brancher sur l'ampli une paire de grosses enceintes pour l'écoute mode concert ou "boum" comme on disait à l'époque, et des enceintes plus modestes mais avec un meilleur rendement et un meilleur équilibre à faible volume sonore.
Donc deux pistes de sorties sur les amplis :
- une piste A (par exemple les grosses enceintes)
- une piste B (par exemple des petites enceintes)
- la possibilité de mettre A + B si on a installé un système en "quadriphonie".
Le problème de mauvais rendu des grosses enceintes à faible volume a aussi été traité par le mode "loudness" qui corrige le déséquilibre de rendu dans les grosses enceintes à faible volume en augmentant les basses ET les aigus par rapport au médium.
Pour la quadriphonie, ce sont les amplificateurs de "home cinema" qui ont vraiment traité le sujet, avec un réglage automatique via un micro placé au point d'écoute pour faire l'équilibre aussi parfait que possible du son sortant des multiples enceintes.
La fonction A+B est donc un vestige d'une mode qui est selon moi totalement dépassée de nos jours.