Dream Theater "A View From The Top Of The World"
Année de sortie : 2021
James Labrie - Vocals
John Petrucci - Guitar
Jordan Rudess - Keyboards
John Myung - Bass
Mike Mangini - Drums
Dans l’univers du rock au sens large, certains groupes auront marqué leur passage d’une trace indélébile. Inutile je pense de les citer, vous les aurez reconnus par vous-mêmes.
Certains par leur créativité, d’autres par leurs talents de musicien. Le théâtre de rêve lui, dès leur premier album en 1989 aura frappé un grand coup, mais le coup de massue arrivera véritablement 3 ans plus tard, avec le second album et un nouveau chanteur.
Ce que l’on pressentait dès le début, explose ici littéralement, vous laissant Ko par tant de dextérité et de maitrise des instruments respectifs de chaque musicien.
Que ce soit Petrucciani à guitare, Moore aux claviers, le fantasque Portnoy aux futs, et enfin Myung avec sa basse 5 ou 6 cordes, tous ces gars ont écœuré un sacré paquet de musicien, y compris parmi les meilleurs.
Il faut dire, qu’ils sortent tous (excepté Moore) de la prestigieuse École de musique de Boston (Berklee Collège of Music)
Chacun d’entre eux, à une telle maitrise de son instrument, qu’ils semblent être des extraterrestres.
Seul le chanteur Labrie (le maillon faible ?) fait débat depuis le début. Personnellement, sans dénigrer ses qualités, je le trouve sans âme, sans personnalité, en même temps, quel vocaliste pourrait se hisser au niveau de ses camarades de scène…? quoi qu’il en soit, ce chanteur m’ennuie, parfois même m’agace, y compris lors de ses prestations scéniques.
Dream Theater arrive à un moment ou le Rock Prog est en perte de vitesse depuis longtemps déjà.
Eux ils ne se contentent pas de le réveiller, ils le réinventent, en créant ce qu’il convient de qualifier de Progressif métal. Depuis d’autres groupes se sont engouffrés dans la brèche, avec plus ou moins de réussite et de succès.
‘’Image And Words’’ ‘’Awake’’ ‘’Falling Into Infinity’’ font désormais parti du patrimoine de ce genre musical, même si le dernier cité est controversé. Du reste, depuis Derek Sherinian, aura remplacé Moore.
Mais là ou le groupe enfonce définitivement le clou, c’est avec ‘’Metropolis'' " et ‘’six Degré Of Inner Turbulence'' ". Est-ce l’arrivée du talentueux Jordan Rudess aux claviers ? (Remplaçant de Sherinian), mais avec ces 2 albums, le groupe impose sans contestation possible, sa suprématie dans ce genre musical bien sûr, mais dans la sphère rock d’une manière générale.
Ces 2 albums, sont à écouter au moins une fois dans sa vie.
Désormais, chaque musicien est considéré comme un maitre et référence absolue.
En 2003 le groupe surprend tout le monde avec ‘’Train Of Throught", en effet cet album à prédominance métal, fait débat. Les uns le détestant, les autres l’adulant.
Pour ma part, au-delà de la perception de cette tournure musicale, je salue cette prise de risque, et surtout cette démarche, d’innover, et ne pas tourner en rond.
Par la suite, le groupe proposera un mixe entre cette orientation métal et leur style originel.
‘’Octavarium " sortie en 2005 inaugure, ce qui reste encore à ce jour, le style musicale et signature sonore de Dream Theater.
Depuis, chaque sortie d’albums, est suivi d’une longue tournée, ou chaque concert flirte avec les 3 heures, ainsi que la sortie en DVD de leurs prestations. Cette régularité de métronome, se ressent sur la musique proposée par le groupe. En effet, depuis ‘’Octavarium'' ", chaque album est une suite à l’album précèdent, certes, de qualité et interprété de main de maitre, mais la magie n’opère plus, pire même, pour ma part l’ennuie c’est installé à chaque sortie.
En 2010, une nouvelle vient frapper de plein fouet les fans du groupe, Mike Portnoy, batteur et pierre angulaire du groupe, quitte le navire.
Beaucoup redouté que le groupe ne se relève pas de cette perte majeure. Portnoy et avec Petrucciani l’âme du groupe. À cette occasion, beaucoup ont voué une grande colère envers le batteur.
Et pourtant…les raisons du départ du batteur légendaire, sont provoquées car ce dernier, sentant bien que le groupe était rentré dans un fonctionnement trop calibré, proposa aux autres membres un break, afin de retrouver une inspiration et créativité.
Cela fut une fin de non-recevoir, Portnoy quittera ses camarades et se plongera dans ses projets annexes. Le reste des musiciens, partira à la recherche (très laborieuse) d’un batteur à la hauteur, ce sera Mike Mangini qui aura avec brio, il faut bien le dire, réussi le défi.
"A View From The Top Of The World’’ sortie le 22 octobre de cette année, et objet de cet article, est le quinzième album de Dream Theater, hélas, mille fois hélas, ce dernier ne déroge pas à la règle maintenant immuable du groupe, depuis "Octavarium".
Oui c’est de haut vol et ça joue bien…trop bien même de mon point vu. Où est la nouveauté ? ou est l’inspiration ? ou est la prise de risque ? mais bon Dieu…à quoi sert tout ce talent, pour nous proposer depuis maintenant 15 ans le même album!!
Une fois de plus, ils ont enclenché le pilotage automatique, et en route pour une énième tournée, suivi de l’immuable sortie en vidéo…et bien sûr, moi comme un mouton, irais l’acheter…ben oui que voulez-vous, c’est devenu chiant, sans surprise, mais tellement bien interprété.
Sévère je suis, et j’en ai bien conscience, et je m’attends même à avoir des réactions contraires, car il est impossible de qualifier cet album de mauvais…le groupe est de toute façon, incapable de nous pondre un mauvais album.
Celui-ci, sera rangé à coté des autres, et écouté de temps en temps, histoire de me rappeler, qu’il n’y a rien de neuf du côté du Théâtre…heu…de rêve.
Mais je continue, entêté que je suis, à penser, qu'un jour (au retour de Portnoy ?) le théâtre me fera à nouveau...rêver
Bonne écoute...
Année de sortie : 2021
James Labrie - Vocals
John Petrucci - Guitar
Jordan Rudess - Keyboards
John Myung - Bass
Mike Mangini - Drums
Dans l’univers du rock au sens large, certains groupes auront marqué leur passage d’une trace indélébile. Inutile je pense de les citer, vous les aurez reconnus par vous-mêmes.
Certains par leur créativité, d’autres par leurs talents de musicien. Le théâtre de rêve lui, dès leur premier album en 1989 aura frappé un grand coup, mais le coup de massue arrivera véritablement 3 ans plus tard, avec le second album et un nouveau chanteur.
Ce que l’on pressentait dès le début, explose ici littéralement, vous laissant Ko par tant de dextérité et de maitrise des instruments respectifs de chaque musicien.
Que ce soit Petrucciani à guitare, Moore aux claviers, le fantasque Portnoy aux futs, et enfin Myung avec sa basse 5 ou 6 cordes, tous ces gars ont écœuré un sacré paquet de musicien, y compris parmi les meilleurs.
Il faut dire, qu’ils sortent tous (excepté Moore) de la prestigieuse École de musique de Boston (Berklee Collège of Music)
Chacun d’entre eux, à une telle maitrise de son instrument, qu’ils semblent être des extraterrestres.
Seul le chanteur Labrie (le maillon faible ?) fait débat depuis le début. Personnellement, sans dénigrer ses qualités, je le trouve sans âme, sans personnalité, en même temps, quel vocaliste pourrait se hisser au niveau de ses camarades de scène…? quoi qu’il en soit, ce chanteur m’ennuie, parfois même m’agace, y compris lors de ses prestations scéniques.
Dream Theater arrive à un moment ou le Rock Prog est en perte de vitesse depuis longtemps déjà.
Eux ils ne se contentent pas de le réveiller, ils le réinventent, en créant ce qu’il convient de qualifier de Progressif métal. Depuis d’autres groupes se sont engouffrés dans la brèche, avec plus ou moins de réussite et de succès.
‘’Image And Words’’ ‘’Awake’’ ‘’Falling Into Infinity’’ font désormais parti du patrimoine de ce genre musical, même si le dernier cité est controversé. Du reste, depuis Derek Sherinian, aura remplacé Moore.
Mais là ou le groupe enfonce définitivement le clou, c’est avec ‘’Metropolis'' " et ‘’six Degré Of Inner Turbulence'' ". Est-ce l’arrivée du talentueux Jordan Rudess aux claviers ? (Remplaçant de Sherinian), mais avec ces 2 albums, le groupe impose sans contestation possible, sa suprématie dans ce genre musical bien sûr, mais dans la sphère rock d’une manière générale.
Ces 2 albums, sont à écouter au moins une fois dans sa vie.
Désormais, chaque musicien est considéré comme un maitre et référence absolue.
En 2003 le groupe surprend tout le monde avec ‘’Train Of Throught", en effet cet album à prédominance métal, fait débat. Les uns le détestant, les autres l’adulant.
Pour ma part, au-delà de la perception de cette tournure musicale, je salue cette prise de risque, et surtout cette démarche, d’innover, et ne pas tourner en rond.
Par la suite, le groupe proposera un mixe entre cette orientation métal et leur style originel.
‘’Octavarium " sortie en 2005 inaugure, ce qui reste encore à ce jour, le style musicale et signature sonore de Dream Theater.
Depuis, chaque sortie d’albums, est suivi d’une longue tournée, ou chaque concert flirte avec les 3 heures, ainsi que la sortie en DVD de leurs prestations. Cette régularité de métronome, se ressent sur la musique proposée par le groupe. En effet, depuis ‘’Octavarium'' ", chaque album est une suite à l’album précèdent, certes, de qualité et interprété de main de maitre, mais la magie n’opère plus, pire même, pour ma part l’ennuie c’est installé à chaque sortie.
En 2010, une nouvelle vient frapper de plein fouet les fans du groupe, Mike Portnoy, batteur et pierre angulaire du groupe, quitte le navire.
Beaucoup redouté que le groupe ne se relève pas de cette perte majeure. Portnoy et avec Petrucciani l’âme du groupe. À cette occasion, beaucoup ont voué une grande colère envers le batteur.
Et pourtant…les raisons du départ du batteur légendaire, sont provoquées car ce dernier, sentant bien que le groupe était rentré dans un fonctionnement trop calibré, proposa aux autres membres un break, afin de retrouver une inspiration et créativité.
Cela fut une fin de non-recevoir, Portnoy quittera ses camarades et se plongera dans ses projets annexes. Le reste des musiciens, partira à la recherche (très laborieuse) d’un batteur à la hauteur, ce sera Mike Mangini qui aura avec brio, il faut bien le dire, réussi le défi.
"A View From The Top Of The World’’ sortie le 22 octobre de cette année, et objet de cet article, est le quinzième album de Dream Theater, hélas, mille fois hélas, ce dernier ne déroge pas à la règle maintenant immuable du groupe, depuis "Octavarium".
Oui c’est de haut vol et ça joue bien…trop bien même de mon point vu. Où est la nouveauté ? ou est l’inspiration ? ou est la prise de risque ? mais bon Dieu…à quoi sert tout ce talent, pour nous proposer depuis maintenant 15 ans le même album!!
Une fois de plus, ils ont enclenché le pilotage automatique, et en route pour une énième tournée, suivi de l’immuable sortie en vidéo…et bien sûr, moi comme un mouton, irais l’acheter…ben oui que voulez-vous, c’est devenu chiant, sans surprise, mais tellement bien interprété.
Sévère je suis, et j’en ai bien conscience, et je m’attends même à avoir des réactions contraires, car il est impossible de qualifier cet album de mauvais…le groupe est de toute façon, incapable de nous pondre un mauvais album.
Celui-ci, sera rangé à coté des autres, et écouté de temps en temps, histoire de me rappeler, qu’il n’y a rien de neuf du côté du Théâtre…heu…de rêve.
Mais je continue, entêté que je suis, à penser, qu'un jour (au retour de Portnoy ?) le théâtre me fera à nouveau...rêver
Bonne écoute...
Système Principal
AMPLI : SUGDEN IA-4
CD : PIER AUDIO CD-880 SE
BLU-RAY : PIONEER BDP LX-91
PLATINE VINYLE : VPI Scout 2
PRE-PHONO : AQVOX 2CI
TUNER : Creek T43
PLATINE K7 : TEAC V 8030 S
ENCEINTE : TRIANGLE MAGELLAN CELLO & CERWIN VEGA AT-40
AMPLI : SUGDEN IA-4
CD : PIER AUDIO CD-880 SE
BLU-RAY : PIONEER BDP LX-91
PLATINE VINYLE : VPI Scout 2
PRE-PHONO : AQVOX 2CI
TUNER : Creek T43
PLATINE K7 : TEAC V 8030 S
ENCEINTE : TRIANGLE MAGELLAN CELLO & CERWIN VEGA AT-40