08-05-2021, 10:35 AM
Ah voilà, avec le jazz je suis assez d'accord, mais ce n'est pas tant pour une "qualité vinyle". C'est plus parce que les enregistrements "historiques", donc des années 1930 jusqu'au début des années 70, étaient réalisés avec des moyens techniques relativement simples et que le CD n'a pas apporté vraiment d'amélioration, les bandes originales étaient ce qu'elles étaient, point barre.
Il faut quand même ne pas oublier qu'aux Etats-Unis le jazz n'était pas une musique très appréciée. Je ne vais pas prendre le risque d'utiliser des mots délicats, mais c'était considéré comme de la "musique de ...", et vous mettrez ce que vous voulez à la place des "...". En France en particulier il y avait une autre attention à cette musique exotique, en témoigne l'accueil des Sydney Bechet, Miles Davis et autres dans le Saint-Germain parisien des années 50.
L'attention aux enregistrements a commencé avec les grands groupes des années 70, Pink Floyd pour les enregistrements studio "chiadés", les Who (et d'autres) pour les enregistrements en concert, où des ingénieurs du son sont arrivés pour "créer" véritablement une ambiance pour accompagner la musique. Cela n'a que très tardivement été le cas pour le jazz, musique qui était enregistrée sans beaucoup de précaution, que ce soit en studio ou en concert, notamment aux Etats-Unis. La question des producteurs était "Qui achète ce genre de disque ?", et la réponse déterminait le soin à apporter à la qualité.
Résultat, et là je suis vraiment d'accord, les rééditions des enregistrements historiques de jazz en CD n'ont pas vraiment amélioré la qualité du son, même si l'avantage était quand même à ce support par rapport au vinyle qui s'use et se détériore assez rapidement.
Ce n'est qu'avec les nouvelles éditions en Hi-Res que je perçois une véritable évolution. Manifestement ces enregistrements ont fait l'objet d'un traitement numérique approfondi pour recomposer la "scène". J'ai écouté cet été un Hi-Res d'Ella Fitzgerald (sings the Georges and Ira Gershwin songs), ce sont des enregistrements de 1959, donc à l'époque en "mono", et on a vraiment l'impression qu'elle est dans le salon, avec l'orchestre discret à l'arrière, c'est bluffant et rien à voir avec le disque d'époque évidemment.
Donc vinyle - CD pour le jazz, je dirais que ça se défend, c'est quand même plus pratique un CD qu'un vinyle qu'il faut retourner après 20 minutes. Mais depuis l'apparition des Hi-Res, franchement, on n'est plus dans le même monde et le vinyle ne fait plus du tout le poids lorsqu'un travail de recomposition a été effectué (ce qui n'est pas toujours le cas néanmoins). Même pour du jazz.
Il faut quand même ne pas oublier qu'aux Etats-Unis le jazz n'était pas une musique très appréciée. Je ne vais pas prendre le risque d'utiliser des mots délicats, mais c'était considéré comme de la "musique de ...", et vous mettrez ce que vous voulez à la place des "...". En France en particulier il y avait une autre attention à cette musique exotique, en témoigne l'accueil des Sydney Bechet, Miles Davis et autres dans le Saint-Germain parisien des années 50.
L'attention aux enregistrements a commencé avec les grands groupes des années 70, Pink Floyd pour les enregistrements studio "chiadés", les Who (et d'autres) pour les enregistrements en concert, où des ingénieurs du son sont arrivés pour "créer" véritablement une ambiance pour accompagner la musique. Cela n'a que très tardivement été le cas pour le jazz, musique qui était enregistrée sans beaucoup de précaution, que ce soit en studio ou en concert, notamment aux Etats-Unis. La question des producteurs était "Qui achète ce genre de disque ?", et la réponse déterminait le soin à apporter à la qualité.
Résultat, et là je suis vraiment d'accord, les rééditions des enregistrements historiques de jazz en CD n'ont pas vraiment amélioré la qualité du son, même si l'avantage était quand même à ce support par rapport au vinyle qui s'use et se détériore assez rapidement.
Ce n'est qu'avec les nouvelles éditions en Hi-Res que je perçois une véritable évolution. Manifestement ces enregistrements ont fait l'objet d'un traitement numérique approfondi pour recomposer la "scène". J'ai écouté cet été un Hi-Res d'Ella Fitzgerald (sings the Georges and Ira Gershwin songs), ce sont des enregistrements de 1959, donc à l'époque en "mono", et on a vraiment l'impression qu'elle est dans le salon, avec l'orchestre discret à l'arrière, c'est bluffant et rien à voir avec le disque d'époque évidemment.
Donc vinyle - CD pour le jazz, je dirais que ça se défend, c'est quand même plus pratique un CD qu'un vinyle qu'il faut retourner après 20 minutes. Mais depuis l'apparition des Hi-Res, franchement, on n'est plus dans le même monde et le vinyle ne fait plus du tout le poids lorsqu'un travail de recomposition a été effectué (ce qui n'est pas toujours le cas néanmoins). Même pour du jazz.