(11-14-2016, 01:41 PM)jalucine a écrit : Quand on donne le même sens aux mots, les discussions sont beaucoup plus cool.
Restera à comprendre comment Foobar calcule réellement le niveau moyen qui sert de référence à l'évaluation des pics, et donc du CF, et si ce niveau moyen peut être mis d'une façon ou d'une autre en rapport avec le niveau acoustique moyen mesuré et/ou évalué à l'oreille pour aboutir finalement à un calcul de la puissance crête nécessaire. Je ne trouve pas ça simple du tout.
Désolé d'être un pinailleur congénital. Un moment, j'ai pensé que c'était une déformation professionnelle, mais comme mes enfants sont pareils, cela doit être génétique. Donc, ce n'est pas de ma faute.
cf "Les liaisons dangereuses".
Salut Philippe
Tu as bien raison d'être pinailleur, surtout ne change rien!!! Je crois avoir aussi hérité de ce gène

Avec les logiciels Foobar ou Jriver ou Audacity, il ne s'agit que de calculer une valeur moyenne en temps (une intégrale normalisée), puis les écarts entre cette valeur moyenne et les maxima sur une une piste (et un log du rapport pour passer en dB)
Le sonomètre fait la même chose sur des intervalles de temps entre 1/4 et 1 seconde.
L'un des points clés de tout cela, c'est que la valeur de puissance RMS est directement liée au niveau sonore moyen, celui qui se mesure avec un sonomètre. Cette puissance RMS nécessaire ne dépend pas de la piste et de son CF/DR, mais juste du niveau sonore et des caractéristiques des enceintes, sensibilité et impédance.
Evidemment, tout ceci n'est pas précis au dB près, suivant le sonomètre, les variations d'impédance des enceintes, etc, on a des incertitudes, l'essentiel dans tout ça, ce sont les ordres de grandeur.
Le lien entre puissance RMS et niveau moyen, on peut le vérifier au voltmètre + sonomètre + oreilles. La perception d'un niveau sonore plus ou moins élevé ne dépend que de cette puissance moyenne, et pas du tout des pics. C'est une différence majeure, physiologique, entre du bruit qui recouvre continument le spectre, quand la musique n'a à chaque instant qu'un nombre limité de fréquences.
Je n'ai pas d'explication physiologique, c'est ton domaine, pas le mien

Une fois que l'on a le CF côté numérique, simplement par l'écart entre la valeur moyenne des dBFS et les pics, on en déduit tout aussi simplement la puissance nécessaire pour passer ces pics.
Si j'essaie de résumer:
- niveau sonore perçu: ne dépend que de la puissance RMS
- ce niveau sonore perçu ou mesuré au sonomètre ne dépend pas du tout des pics de la piste (physiologie humaine)
- le CF/DR se calcule piste par piste, par écart entre la valeur moyenne des dBFS de la piste et le maximum (puis log du rapport pour passer en dB)
- tout ceci peut se confirmer expérimentalement
Amitiés